Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

Un tract américain contre l'éolien est traduit et adapté ici.

      Les promoteurs de l’éolien industriel prétendent que leurs machines produisent de 30 à 40 % de leur capacité nominale. Par exemple, un aérogénérateur de 150 m de haut d’une capacité de 2 MW (2000 kW) produirait de 600 à 800 kW sur une moyenne annuelle.

     Les chiffres de l’énergie de l’éolien industriel aux USA (tel que publiés par l’Agence fédérale de l’information sur l’énergie) montrent qu’il ne produit que 25 % environ de sa capacité, soit 500 kW.

     Il ne produira à ce taux moyen ou plus que pendant un tiers du temps. Il ne générera rien du tout (tout en consommant du courant du réseau) pendant un autre tiers du temps.

      Parce que la production est fortement variable et coïncide rarement avec la demande, les autres sources de courant ne peuvent pas être déconnectées. En raison du besoin de compenser l’énergie du vent, ces générateurs consomment même plus de carburant (juste comme les voitures consomment plus quand elles circulent dans les arrêts et reprises de la circulation urbaine que sur une autoroute).

      Les industriels éoliens sont incapables de prouver que l’énergie éolienne dans le réseau a réduit la consommation d’autres combustibles.

       Le Danemark, malgré qu’il prétende que le vent produise 20 % de son électricité, n’a pas réduit sa consommation de carburants fossiles à cause de cela.

     L’éolien à grande échelle ne réduit pas notre dépendance à d’autres combustibles fossiles, ne stabilise pas les coûts, ne réduit ni les émissions ni les pollutions et n’atténue pas le réchauffement climatique. Au lieu de cela, chaque éolienne requiert de dégager des hectares de terrain et domine le paysage typique, naturel et rural, dans lequel elle est installée. Sa hauteur extrême, ses pales toujours tournantes, son bruit et ses vibrations inévitables, et ses flashes lumineux de jour et de nuit lui assurent une nuisance intrusive totalement hors de proportion avec ses contributions élusives.

      Chaque zoning éolien requiert une infrastructure industrielle, câbles de transmission, routes élargies, renforcées et rectifiées, dégradant encore plus l’environnement et fragmentant l’habitat.

Pourquoi les producteurs d’électricité participent-t-ils à l’éolien ?

      S’ils avaient le choix, la plupart des producteurs d’électricité éviteraient de devoir utiliser une source aussi peu fiable et irrégulière. Dans beaucoup d’États, ils sont obligés de produire une certaine proportion de leur énergie par des renouvelables. Dans d’autres États, ils s’attendent à devoir le faire dans un futur proche. Ces demandes n’obligent pas les producteurs de dégager un bénéfice (par exemple en terme d’émissions) de l’usage de renouvelables – ils ont juste à les avoir dans leur réseau.

      Au Japon, des producteurs d’électricité limitent la quantité d’éolien qu’ils sont prêtes à accepter. En Allemagne, les gestionnaires des réseaux déconnectent souvent les éoliennes pour garder leur réseau stable. Au Danemark, une grande partie de la production éolienne est redirigée pour pomper de l’eau dans les barrages hydro-électriques de Norvège et de Suède.

      Cependant, l’énergie éolienne est profitable. Les contribuables payent entre les deux-tiers et les trois-quarts du coût d’installation des éoliennes. Le gouvernement oblige les gestionnaires du réseau d’acheter cette énergie même si elle ne déplace presque pas d’autres énergies.

     En plus, les producteurs d’éolien peuvent vendre des « crédits d’énergie renouvelable ». (Les quotas d’énergie renouvelable sont une invention d’Enron). Ils peuvent aussi vendre des certificats d’énergie verte. Ils sont ainsi capables de vendre la même énergie trois fois. [Notes du traducteur : Enron est l’entreprise qui a conçu la libéralisation du marché de l’électricité, ce qui aurait dû diminuer les prix mais les a quadruplés. Enron est devenue maintenant l’exemple type et le symbole de la plus grande arnaque du XXe siècle.]

     des promoteurs éoliens arrivent généralement à court-circuiter les producteurs d’électricité locaux pour capter quelques uns des profits faciles de l'éolien.

Pourquoi des communautés les supportent-ils ?

     Les promoteurs éoliens ciblent les communautés pauvres et signent des contrats avec des propriétaires individuels et des conseils communaux (il s’agit souvent des mêmes personnes) longtemps avant qu’un projet soit divulgué et devienne public.

     Comme les parcs éolien sont proposés avec la perspective de contribuer substantiellement aux taxes locales et d’amener des centaines de milliers de dollars de paiements chaque année, il est compréhensible qu’un grand nombre de propriétaires et de décideurs locaux n’envisagent pas les impacts négatifs. Ils sont prêts à ignorer les effets de ces énormes machines sur eux-mêmes et leurs voisins. Excités par les promesses financières des promoteurs éoliens, ils oublient que ces machines géantes vont justement détruire ce qui rend leur communauté vivable.

      Tandis que les gens découvrent de quoi il s’agit, le support pour le « boondoggle » éolien s’évapore[Notes du traducteur : Le terme anglais « Boondoggle » a été inventé après le New Deal pour désigner les travaux inutiles que la « Works Progress Administration » proposait en 1935 aux chômeurs pour leur procurer un emploi avec un salaire de survie. Le mot « Boondoggle » [perdre du temps à travailler sans raison] sert maintenant à décrire l’industrie de l’éolien. La raison profonde du développement de l’éolien est qu'il transfère l’argent public dans les poches d’opportunistes, une opération qui n’est pas nouvelle mais c’est la première fois qu’une arnaque ne puisse fonctionner qu’en produisant en plus une destruction des richesse existantes, ici des paysages ruraux.]

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