Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

Les éoliennes seront-elles arrêtées au coucher et au lever du soleil quand l’effet stroboscopique des ombres projetées est gênant ?

L'expérience montre que ce n'est jamais le cas malgré les promesses.

L'effet stroboscopique

     Le diamètre apparent du soleil est de 5 mm à bout de bras (55 cm). Ne faites la mesure qu'avec la lune qui a le même diamètre apparent car vous ne risquez pas ainsi de vous aveugler.

     Le diamètre du soleil est donc de 9 mm à 1 m ou de 90 cm à 100 m ou de 3 m (largeur de pales des très grandes éoliennes) à 330 m.

     Le soleil est donc entièrement caché à 330 m à chaque passage de pale à cette distance. Plus loin la lumière subit des fluctuations correspondant à la partie du soleil qui est cachée (il faut multiplier par 4/3,14 pour tenir compte de la forme ronde du soleil). Elles sont de 25% si le diamètre du soleil est 4 fois la largeur de pales, soit à 1,75 km ou de 10% à 4,2 km.

      On remarque les fluctuations de l'éclairage quand il y a des variations de voltage de 10% (de 210 à 231 V) . Dans ce cas, l'effet stroboscopique se porte à 4,2 km au lever et au coucher du soleil, ce qui fait des cas fréquents où un système automatique devrait les arrêter d'avance.

      Les normes officielles sont assez arbitraires. Elles ne se préoccupent pas de la largeur des pales.

        La brochure [54] prétend que les éoliennes seront arrêtées au coucher et au lever du soleil quand l’effet stroboscopique des ombres projetées au sol ou à travers les fenêtres par les pales des hélices produit des crises épileptiques chez les gens sujets à ces crises et des gênes dangereuses pour les autres. Il suffit de chercher sur Internet pour constater que tous les riverains se plaignent qu’on n’arrête jamais les éoliennes malgré les vagues promesses et la réalité des gênes. Les études d'incidence ne considèrent pas des distances dépassant 1 km. 

Retour