Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne)
Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes
L’Union de villes et Communes de Wallonie se fait le relais du lobby Apere pour vendre de l’éolien.
L’UVCW est une ASBL financée par ses membres venant de gouvernements locaux ou d’administrations publiques.
L’Union des villes et Communes de Wallonie a un site pour vendre l'idée de l'éolien aux autorités communales, c'est à dire pour demander à ce niveau de l'Etat de prendre des éoliennes à sa charge (après avoir laissé le gros bénéfice aux promoteurs). Cette politique transforme ainsi les communes en entreprises industrielles publiques (c'est à dire utilise des moyens financiers disponibles pour le bien public pour des fins privées). Les usines éoliennes ont besoin d'un énorme financement par emploi créé et n'amènent presque pas d'emplois en Belgique.
L'analyse financière de l'UVCW nous apprend qu’il faut introduire environ 3 projets éoliens pour qu’un seul réussisse et cela malgré un budget de consultation juridique de 5000 €, soit de 15.000 € par projet accepté. Les riverains doivent s’attendre à dépenser autant pour se défendre, soit de 5000 à 15.000 €, ayant peu de chances que les tribunaux (Conseil d’Etat) condamnent les promoteurs aux frais des procès perdus.
Le document estime les coûts initiaux à 100.000 à 200.000 € par projet introduit, soit à 500.000 € par projet accepté. Les citoyens seront taxés sur la fourniture de courant électrique pour financer des Certificats Verts qui rembourseront largement ces frais. [Le document ne signale pas que les éoliennes, si elles sont profitables aux investisseurs et promoteurs, ont un énorme coût pour la communauté et que, au moins pour l'onshore, elles ne servent à rien pour économiser les combustibles fossiles ou pour réduire les gaz à effet de serre. Le coût de la dévaluation du bâti existant et des terrains à bâtir a été oublié dans cette énumération des coûts].
Le principal coût est celui des aérogénérateurs (75% du coût total de 19,2 M€ pour 6 éoliennes de 2MW). Ces appareils sont en grande partie importés. Si le mat est construit en béton (diamètre de 8m au lieu de 5m) au lieu d’acier et si d'autres aménagements réduisent la qualité, le prix peut être diminué de 20%. Une partie non précisée des investissements est couverte par des aides du gouvernement, c'est à dire par les contribuables.
[Notons que ces prix d'aérogénérateurs ne sont pas ceux d’un marché libre mais sont communiqués par l’industrie éolienne. C’est à partir de ces prix surestimés d’équipement éolien que sont financées les énormes dépenses des lobbies éoliens (campagnes de presse jusque dans les TV régionales et locales, collaborations, soutien des partis politiques pour une réglementation favorable à l'arnaque : prix des CV, obligation d’accepter l’éolien dans le réseau, statut d’utilité publique pour l’éolien, assouplissement du cadre environnemental, quota de renouvelable, c'est à dire, proportion d’énergie renouvelable imposée pour les fournisseurs d’énergie nucléaire ou fossile. Notons que la puissance notée sur la plaque d'indentification de l'aérogénérateur est normalement inférieure (disons, de 11%) à la puissance réelle, ce qui fait qu'on peut prétendre qu'une éolienne de 2MW avec une coefficient de charge de 18% peut produire 2,3 MW avec un coefficient de charge de 20%.]
Le rapport UVCB nous apprend en note 6 comment un promoteur qui a obtenu un permis l'utilise. « ... certains promoteurs tentent de revendre les études de faisabilité qu’ils ont réalisées et le permis octroyé à un prix allant jusqu’à 25 ou 30 % du coût total d’investissement du projet éolien ». Le prix par éolienne de 2MW est estimé à 3,2M€ qui représente 75% du coût. Le coût total par aérogénérateur est donc de 4,26M€ et pour 6 éoliennes: 25M€. Un promoteur peut donc vendre ce permis entre 6 et 7,5M€. Tenant compte des certificats verts à valoriser au prix des amendes en Wallonie, soit 100€/CV, un fournisseur d'électricité qui achète ce permis réalise un bon placement. Ceux qui fournissent de l'électricité en Wallonie ont les mêmes charges et augmentent leur prix pour compenser ces amendes, ce qui fait que l'électricité est et restera très chère en Wallonie, appauvrissant encore le pouvoir d'achat des Wallons et prolongeant pour eux les effets catastrophiques de la crise financière.