Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

    Les ingénieurs doivent obéir à leur direction et favoriser leur entreprise, même si cela ne correspond pas à  l'intérêt général.

    Ce conflit d''intérêt s'est présenté quand on leur a demandé de concevoir une obsolescence programmée pour des machines, même si des pannes plus fréquentes  ne servent pas l'intérêt général.

    Un autre type de conflit d'intérêt se présente maintenant quand les ingénieurs doivent concevoir des systèmes de fourniture d'énergie qui profitent à leur entreprise mais ne sont pas les meilleurs pour l'intérêt général.

Ingénieurs et conflits éthiques

L’obsolescence programmée

      Vers 1970, à la fin de la croissance des 30 glorieuses (1945-1975), une des rares périodes où le chômage était faible et le productivité en hausse, des entreprises nationales ou européennes se sont trouvées en situation de monopole pour fournir de l’électroménager ou des voitures. Par tradition industrielle, ces constructeurs étaient protégés par des droits de douanes contre les exportations étrangères et des normes nationales favorisant leurs produits. Par exemple, il était difficile de raccorder une machine à laver allemande à des prises de courant françaises car les prises électrique étaient différentes. Les voitures, l’électroménager, les télévisions représentaient des dépenses importantes des ménages pendant les 30 glorieuses. Actuellement encore, des normes environnementales permettent de favoriser les constructions locales.

      C’est en 1970 qu’est apparue l’obsolescence programmée. Les machines étaient conçues pour tomber en panne bien avant d’être usées mécaniquement ou chimiquement. Une partie de chaque machine (partie différentes pour chaque machine construite) présentait un défaut qui la faisait tomber en panne de façon aléatoire. Les ingénieurs devaient secrètement inclure ces défauts dans leurs conceptions et procédés de fabrication. Ces comportement non éthiques restaient des secrets dans l’usine. Puisque les pièces de rechange étaient aussi construites par le monopole, les réparations s’avéraient très chères et le consommateur se voyait vite contraint d’acheter une nouvelle machine au monopole.

      Cette pratique a continué jusqu’à ce que la plupart des grandes marques y perdent leur réputation. La libéralisation a plus tard accru la concurrence, amenant sur le marché des produits asiatiques. Cette libéralisation était une décision politique d’accepter des importation asiatiques en échange des produits occidentaux de haute technologie (avions, ordinateurs, turbines) vendus sur les marchés émergents.

Les partenariats publics-privés

       Le niveau de vie dépend d’une part du pouvoir d’achat des ménages mais d’autre part, et de plus en plus, de la qualité des services publics. Les impôts et les contributions aux services publics dépassent la moitié des revenus d’un ménage qui en récupèrent une partie sous forme de ces services publics.

      Une partie croissante des ressources sont consacrées aux investissements pour une infrastructure publique modernisée. Les réseaux d’eau, d’électricité, de gaz, l’évacuation des eaux usées, les routes, les transports publics et d’autres biens publics tels que les bâtiments publics et les parcs se sont mis à représenter une partie grandissante des dépenses d’un État. Les hôpitaux et les écoles, qu’ils soient publics ou privés, sont majoritairement financés par des dépenses publiques et sont ainsi équivalents à des services publics en Europe.

       La fourniture d’énergie est un cas spécial : Qui paie pour ces services ? Une collection d’impôts, de subsides et de taxes spéciales sont votées par les pouvoirs publics. Le prix du raccordement à un service public et le prix de l’unité consommée (eau, kWh, m3 de gaz, litre de pétrole, téléphone, raccordement câble et Internet) avaient au départ un coût lié à la dépense mais sont devenus, même pour des sociétés privées en charge, par le jeu des taxes, subsides et prix fixes imposés, proche du maximum de ce que le pouvoir peut imposer à ses citoyens sans qu’ils puissent protester, la présentation commerciale étant agencée pour qu’ils ne se rendent pas compte du rôle de l'État.

L’idéologie appliquée à l’énergie

       La distribution de l’énergie a été le théâtre d’une étrange évolution des relations public-privé. Ce domaine est nouveau parce que des idéologies, des sortes de dogmes, sont venus brouiller les politiques économiques qui ont assuré le succès de l’organisation capitaliste  jusqu’en 1970, une politique où les préoccupations de rentabilité assuraient une production maximum de biens, en plus d'emplois et de profits.

       L’idéologie environnementale a été présentée comme la suite du mouvement pour la protection de la nature et pour le développement de parcs naturels et la protection de la faune et de la biodiversité.

       Cette idéologie, dont une branche militante a été plus tard appelée ‘écologie politique’, a été déviée vers une idéologie antinucléaire vers 1970. On a la preuve maintenant que d’énormes moyens médiatiques ont été consacrés à des campagnes de communication pour changer la mentalité des gens. Les bailleurs ont voulu rester secrets et on ne peut pas encore prouver la plupart de ces ingérences. Les bailleurs ont fédéré toute les tendances allant dans leur sens, ce qui brouille encore les nombreuses pistes au départ du mouvement.

       Le mouvement antinucléaire militait initialement contre les applications militaires. En cherchant à qui le crime profite, on peut supposer qu’il était supporté, via des paiements cachés par des intermédiaires interposés, par l’URSS. Le mouvement a été très actif en Allemagne, le territoire où risquait de se dérouler le conflit nucléaire de la guerre froide.

     Un campagne de relations publiques a célébré le mouvement Greenpeace, actif contre les essais nucléaires, en lui supposant un humanisme désintéressé. Les médias lui ont attribué les campagnes populaires, par exemple en reprenant à leur compte les actions des Seas Shepherds qui coulaient les bateaux de pêche à la baleine. Le WWF a été financé pour célébrer la nouvelle idéologie.

La libéralisation et le gouvernement mondial

      Vingt ans plus tard, lorsque le communisme de l’URSS était en perte de vitesse, une seconde offensive des antinucléaires, qui étaient aussi partisans d’un gouvernement mondial et d’un nouveau rôle pour l’ONU, a orienté les militants communistes, privés de leurs idéologies habituelles, vers des actions plus populaires. Les mouvements antinucléaires en Allemagne, ont été combinés avec des actions contre les grands trusts monopolisant l’énergie. Un des moyens de détruire les grandes entreprises orientées à droite était de pousser la 'libéralisation' contre les trusts nationaux.

       M. Boiteux, (ancien PDG d’EDF, dans la préface du livre de Jean-Pierre Hansen et Jacques Percebois (2010) Énergie, Économie et politiques, De Boeck.), écrit à propos de la libéralisation forcée de l’électricité : « Quand a commencé à déferler dans les années 90 la chasse aux entreprises publiques et aux monopoles – même naturels ! – les « ingénieurs-économistes » français de l’électricité ont été quelque peu atterrés par les propos simplistes et les propositions assassines des nouveaux hérauts de la concurrence : c’était l’arrivée des barbares dans les villas romaines, le sac de Constantinople par les hordes de la quatrième croisade ! »

Ingénieurs masquant la rentabilité de l’électricité

       Les ingénieurs employés par des entreprises leur demandant de l’obsolescence programmée sont forcés à collaborer. Ils ne peuvent pas faire passer l’intérêt général avant les intérêts particuliers de leurs lobbies industriels, lesquels travaillent pour pérenniser leurs emplois. De même, les ingénieurs de l’énergie sont contraints d’occulter la rentabilité réelle des productions d’électricité et de calculer la rentabilité comme on le leur demande, en tenant compte des subsides. Ils ne peuvent pas fournir deux options : une pour optimiser l'intérêt général et une pour accroître l'intérêt particulier de l'entreprise. Les barbares ont gagné.

        Les politiciens sont impliqués dans les décisions qui concernent les partenariats publics-privés. Comme ils ne comprennent pas les subtilités de la rentabilité industrielle, ils doivent, pour les éclairer, faire confiance à leurs ingénieurs travaillant comme fonctionnaires, et ils sont poussés à croire aussi ce qui leur est communiqué comme utile à l’industrie et à l’emploi par les lobbies de chaque industrie, lobbies qui participent probablement au financement des besoins du parti et de ses politiciens.

Calculs de rentabilité des entreprises publiques

       Pour toute entreprise, l’analyse économique doit distinguer l’intérêt général (la rentabilité sociale) et la rentabilité de l’entreprise privée. Cette dernière se comptabilise en appliquant sans les discuter les taxes et les subsides. La rentabilité sociale tient compte du coût résultant pour l’Etat, un calcul complet qui additionne les coûts pour tous les niveaux de pouvoir, européen, national, régional, communal. Chacun de ces coûts est divisé par le nombre de citoyens de chaque entité, citoyens qui supportent en finale les coûts et avantages, ce qui fait découvrir le coût réel par citoyen.

       Comme il s’agit de comparaisons, on peut simplifier en ne tenant compte que de la différence de ces coûts pour chaque solution. En tenant compte de ces attributions différentes, la méthode de comptabilité publique n’est pas en principe différente de celle de la comptabilité privée. Il faut trouver le coût d’investissement, la durée de vie, les coûts de combustible et de maintenance de l’installation.

     Le livre mentionné ci-dessus a été écrit par un ancien directeur d'Electrabel, M. Hansen. (Hansen J.P. et Percebois J. (2010) Énergie, Économie et politiques, De Boeck.) C'est un livre de cours destiné à former des étudiants en comptabilité industrielle de l'énergie, donc aussi bien des fonctionnaires de l'Etat que des employés des fournisseurs d'électricité. Un des exercices pratiques de ce livre montre comment calculer ce qu’un promoteur peut gagner en installant un parc d’éoliennes. (Section 10.7). Il ne mentionne pas quel en est le coût pour la communauté et comment calculer cet aspect majeur pour la décision politique. Donc, ce livre, destiné aussi aux étudiants en science politique, ne peut pas les aider à choisir une option énergétique sur des bases sociales. Pour cela, il faudrait estimer  le coût pour la nation (aussi appelé le coût social qui optimise l'intérêt général). Peuvent-ils conseiller les hommes politiques européens qui prennent des décisions sur l’énergie sans en comprendre les bases pour optimiser l'intérêt général  tout en étant influencé par des dogmatismes écologiques ? Ce n’est pas le cas des dirigeants chinois et indiens qui ont une meilleure connaissance de la technologie.

     La réclame du livre le destine à tous. « Ce livre peut satisfaire un large public : étudiants ingénieurs, en licence ou maîtrise d’économie ou de sciences politiques, responsables et observateurs de l’industrie de l’énergie et de l’économie. Ecrit de manière pédagogique et issu de l’expérience de l’enseignement et de la pratique, il présente en encadré les aspects plus formels ou théoriques et en tableaux de synthèse les grandes données historiques, ce qui permet plusieurs niveaux de lecture et un accès aisé à la documentation. » Ce livre risque donc de perpétuer chez les étudiants les idées fausses sur les prix réels de production de l'énergie. Le livre ne fait rien pour détruire les rumeurs répandues par les lobbies de l'énergie et du renouvelable. Nulle part, le livre n'explique comment faire un calcul de rentabilité en supprimant les taxes et les subsides, un travail complexe pour lequel on doit comprendre des notions en économie politique. Le livre est dangereux car il donne une vision déformée de la réalité économique. Bien qu'il donne des informations et des méthodes que l'on ne trouve pas ailleurs, il devrait être complété avant que l'on puisse le recommander pour l'éducation.

      Un calcul d’utilité sociale doit en plus tenir compte du coût des atteintes à l’environnement (pollution, déclassement de la zone voisine d’usines industrielles ou éoliennes). Le coût d’investissement englobe le coût de démantèlement.

Le devoir d’informer des réalités de l’énergie

       Les politiciens doivent tenir compte de l’opinion publique, laquelle est manipulée par des influences médiatiques qui semblent dictées aux médias par le business de l’environnement et camouflées sous le manteau des idéologies vertes.

       Les fonctionnaires techniques (bureau du plan et autres) n’ont plus assez d’influence pour inverser la politique énergétique. S’ils s’opposaient aux idées dominantes des médias, les politiciens croiraient qu’ils agissent, non suivant leurs compétences, mais suivant d’autres mobiles. Les politiques industrielles ont ainsi été déformées par une désinformation générale organisée.

       La tâche principale des hommes politiques est de se faire accepter par leurs électeurs. Les politiciens modernes n’ont plus le loisir d’acquérir une formation technique solide (sauf en Chine et en Inde). Leurs décisions, au lieu d’être guidées par une robuste connaissance des développements techniques de l’industrie, sont déviées par des présentations faussées concoctées par des lobbies.

        Les techniques et les comptabilités publiques sont devenues assez compliquées pour que des anomalies sur les prix réels (hors taxes et subsides) et sur les défauts cachés des choix industriels et économiques peuvent être de mieux en mieux camouflées.

       L’Etat a besoin d’information fiable sur les options : biomasse, éolien, combustibles fossiles, nucléaire.

  • Sur les technologies. Comment assurer une fourniture ininterrompue d’électricité à la demande ?
  • Sur l’écologie. Quels sont les bénéfices réels pour les émissions de gaz à effet de serre (GES) et les économies de combustibles ?
  • Sur les coûts réels. Quel est le prix réel (hors taxes et subsides, y compris les dépenses collatérales) des options ?

       Les grandes firmes d’ingénieurs, telles qu’Electrabel, sont compétentes pour vérifier l’efficacité des systèmes de production électrique et pour en calculer les coûts réels. Elles sont donc au courant de la situation anormale des politiques énergétiques de l’électricité en Belgique et en Europe.

       Choisir les options qui, tenu compte des distorsions entre les prix payés et les prix de revient, leur rapportent le plus au lieu de celles qui rapportent le plus au pays et aux citoyens est questionnable du point de vue éthique.

      Ceux qui sont compétents ont le devoir d’informer les parties prenantes, c'est-à-dire de mettre en évidence les anomalies des politiques énergétiques de l’électricité. Electrabel et d’autres organismes nationaux se dérobent à ce devoir éthique en ne dénonçant pas la réalité.

Investissements publics

       Pour mettre au point une nouvelle technologie, il faut un investissement en recherche. Une entreprise privée peut regagner ce coût en exploitant les brevets qu’il a pris au fur et à mesure de la mise au point.

        Les investissements à long terme (nucléaire) sont trop risqués pour les entreprises privées, s'ils n'ont pas des contrats à long terme garantis par un système ayant des ressources plus solides que celles d'un fournisseur d'électricité, c'est à dire que seuls des Etats peuvent garantir ces contrats à long terme. Les Etats doivent financer les recherches et les prototypes, ce qu’ils ne font souvent qu’à l’occasion de préparation à des guerres (développement du nucléaire, des avions à réaction, des forages, des microondes, des ordinateurs).

       La séparation entre le domaine public et privé est presque impossible pour la construction de barrages hydrauliques. Ces travaux sont donc souvent menés par des sociétés nationales (ou nationalisées) ou par des partenariats public-privé, sources de revenus pour des opérateurs et politiciens peu regardants.

Monopoles naturels

        Une organisation publique incontournable est une société exploitant un monopole naturel (distribution d’électricité, partagés en réseau haute tension entre producteurs et société de distribution et distribution locale entre le réseau haute tension et les communes). Ces organisations peuvent avoir un partenaire privé mais doivent être financièrement contrôlées par des règlements limitant les abus. Il y a une possibilité de contrôle en comparant les coûts dans chacune des régions ou nations où ces monopoles sont exercés (benchmarks). Des organismes de contrôle (régulateurs) sont nécessaires pour effectuer ces comparaisons.

Les experts et les médias

       Qui va faire les comparaisons entre monopoles naturels ? Qui va décider si un investissement est utile dans une entreprise nationalisée ? Il est infortuné qu'il soit inefficace de laisser les décisions aux politiciens comme l’a montré les catastrophes économiques des régimes communistes.  

         Une solution, dite démocratique, est de laisser la décision aux citoyens en la demandant par référendum. Les observations récentes sur les politiqués de l’énergie ont montré que ces décisions faisant appel à des connaissances économiques compliquées peuvent être orientées par des campagnes médiatiques adaptées, ce qui rend le référendum inapplicable.

        Remarquons que la perpétuation des fonds de propagande est la plus importante demande des lobbies de l’environnement à Copenhague et à Cancun. Ces fonds de bourrage de crâne devraient persuader que l’obligation de limiter les émissions de CO2 est utile.

Le caractère dogmatique de certaines sciences est toujours d’actualité

        A notre époque, on s’étonne en constatant que des décisions économiques fondamentales aient été faussées à l’époque des guerres de religion ou des idéologies utopiques. Il semble que les citoyens moyens sont facilement manipulés par des idéaux plus ou moins religieux pour que des idées dogmatiques puissent fausser les décisions qui leur auraient été utiles. Il semble que le business de l’environnement ait été organisé par des manipulateurs qui ont diffusé des dogmes environnementaux en les présentant sous forme d’idéaux religieux.

      Pour faire naître des dogmes indiscutables, comme ceux du type religieux, plusieurs moyens ont été employés par les relations publiques des lobbies du renouvelable :

 - Endoctriner des enfants. Leur façon de penser, inculquée à une période critique de leur formation où ils acceptent l’empreinte qui leur est imposée, les marque  au point qu'ils n'imaginent plus de la discuter. 

 - Menacer de catastrophes ceux qui n’adhèrent pas aux nouveaux principes : cela se fait par l’alarmisme : Un équivalent du dogme religieux est que la planète est condamnée à un réchauffement insupportable. Les sceptiques sont des êtres méprisables qui doivent être bannis.

Contrôler la science en contrôlant son expression

       Pour confirmer le réchauffement climatique requis par la politique de l’énergie, il faut prévoir ce qui se passera dans 100 ans, ce qui très aléatoire. La science sérieuse ne peut pas se prononcer sur ce sujet mais des campagnes médiatiques peuvent faire croire qu’elle s’est prononcée. On a donc épinglé des travaux qui montrent que le réchauffement depuis 10 000 ans va continuer. Le dogme a aussi décidé que les gaz à effet de serre participent à ce réchauffement.

       De la même façon que les entreprises peuvent s’assurer que les ingénieurs agissent suivant les consignes de la direction sous peine de perdre leur emploi, l’autorité politique contrôle certaines autorités universitaires en distribuant les places et les contrats de recherche. Bien que les dogmes politiques soient rares en science, quelques dogmes se sont invités dans les recherches climatiques. Les autorités universitaires doivent se plier à la pensée dominante. Ceux qui contestent le dogme s’opposent aux dirigeants universitaires qui les emploient et risquent de perdre leur financements, c'est-à-dire leurs emplois et ceux de leurs collaborateurs, sauf s’ils ont une réputation déjà bien établie. Un laboratoire de recherche a besoin d’un gros budget pour être compétitif. Pas plus qu’au temps de Galilée, un chercheur ne peut contester les dogmes de ceux qui les financent.

       La science a des porte-paroles d’autant plus efficaces que les médias les publient et les soutiennent. De tout temps, les principaux médias sont plutôt au service du pouvoir que de la science. On a observé une gigantesque campagne médiatique en faveur des thèses de l’alarmisme climatique. Il ne faut d’ailleurs que très peu de communicateurs universitaires pour s'exprimer dans les médias et rédiger les articles de synthèse publiés. C’est ainsi que dans les rares domaines de la climatologie qui peuvent contribuer à élucider la question du réchauffement anthropique, il suffit d’avoir moins d’une centaine de gens convaincus ou soumis pour faire croire à un consensus scientifique.

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