Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

Plutôt que de construire des éoliennes, il serait plus efficace pour l'environnement et les riverains de replanter la forêt ardennaise.

La valeur du bois augmente avec le prix du mazout, du gaz et du charbon
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Forêts et pluie en Ardennes 

       La surface immobilisée par 1800 éoliennes (0,5 km2/éolienne ; en fait, beaucoup plus) serait un carré de 30 km de côté, une fraction importante de la Belgique (2,6 % sur 34 000 km2) où le terrain est rare et cher. La valeur minimale des terrains pour ces éoliennes serait 0,9 G€, si 1 m2 = 1€.

      Au lieu de prétendre réduire le CO2 avec des éoliennes, on pourrait planter des forêts sur ces terres qui capteraient peut-être autant de CO2 existant, qui serviraient de biomasse et qui amélioreraient le réseau des rivières belges. La forêt assainit en capturant les poussières, en assimilant le carbone, en retenant l’eau des pluies violentes. Elle produit aussi une biomasse qui poussera encore mieux dans un climat plus chaud et plus baigné de CO2 et d’oxydes d’azote, ce qui fournit du combustible, du papier et des matériaux de construction et même de l’éthanol.

      Les atouts des Ardennes sont l’eau, la forêt, le tourisme, l’agriculture et l’élevage. L’eau potable ou du moins assez pure devient rare dans les villes et a donc une grande valeur d’exportation, du moins tant que des épandages de lisier ne l’auront pas rendue impropre à cet usage.

Le risque du manque d'eau

      L’eau est rare dans les pays secs, ce qui y pose des problèmes pour refroidir les centrales électriques, qu’elles soient au charbon ou au nucléaire. Ce problème n’existe pas en Belgique qui est un pays pluvieux.

     Il faut une quantité similaire d’eau par kWh produit pour refroidir les centrales à combustible, que ce combustible  soit fossile ou nucléaire, comme le montre le projet de centrale à gaz à Visé où l'on prévoit de construire une tour de refroidissement de 125 m de haut et de 80 m de diamètre.

      On peut utiliser l'eau soit en utilisant et en renvoyant toute l'eau de la rivière, mais en augmentant sa température soit en vaporisant une petite partie. La vaporisation se fait dans les larges cheminées caractérisant toutes les centrales. Comme chaque réacteur d’une centrale nucléaire (1 GW) a la puissance de 2 grandes centrales traditionnelles à charbon (500 MW chacune), une centrale de 3 réacteurs, produisant 6 fois plus d’électricité, donne l’impression de produire 6 fois plus de vapeur d’eau, ce dont les antinucléaires se sont servis pour répandre l’idée fausse que les centrales nucléaires émettent d’énormes nuages de polluants sans dire que la vapeur d'eau n'est pas la même chose que les rejets de la combustion du charbon ou du gaz. L'émission de vapeur a plutôt un effet positif sur l'augmentation de la pluviosité qui a tendance à diminuer en de nombreuses régions, ce qui pose un problème aussi important que le réchauffement climatique..

      Une centrale nucléaire a la puissance de 40 000 voitures de 100 CV avec l’accélérateur à fond (3 GW / 73,6 kW = 40 000), ce qui nécessite une circulation d'air forcée par un ventilateur pour ne pas faire évaporer rapidement l’eau de leurs 40 000 radiateurs. Une éolienne de 2 MW tournant à fond (lors d’un rare vent de force 7 à 8) a la puissance de 27 moteurs et doit ventiler sa dynamo mais elle doit surtout refroidir l'eau de ses centrales à gaz pendant 80 % du temps.

     Quand une rafale de vent arrive sur un site éolien, le réseau doit brusquement accepter la puissance de 100 moteurs de voitures tournant à fond. Il faudrait que 7000 personnes allument leur réchaud électrique en même temps pour consommer cette énergie qui peut s'interrompre une minute plus tard de façon imprévisible.

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