Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne)
Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes
La RTBF (radio télévision belge de la communauté française) diffuse une « Météo des énergies renouvelables » qui fait croire que l'éolien est utile. On trouve sur Internet des explications confuses sur ces éphémérides hebdomadaires.
Cette page montre comment cette nouvelle méthode de publicité est organisée.
La RTBF (radio télévision belge de la communauté française) diffuse une « Météo des énergies renouvelables ». On trouve sur Internet des explications confuses sur ces éphémérides hebdomadaires.
Une page de ce site nous apprend que : « Les éoliennes wallonnes ont produit une quantité d'électricité couvrant la consommation hebdomadaire de 150 000 équivalents logements (ce nombre moyen est changé chaque semaine en fonction du vent). Cette production a été assurée par les éoliennes fonctionnant en région wallonne. Les données proviennent de relevés quarts-horaires dans plusieurs parcs wallons représentatifs, extrapolés à la puissance totale installée en région wallonne (442 MW, 204 éoliennes). Pour quelles éoliennes ? Il s’agit de la production des grandes éoliennes (puissance supérieure à 500 kW), généralement installées en parcs par des sociétés spécialisées. »
Le site donne quelques informations : http://www.meteo-renouvelable.be/node/28. Il est complété par la revue mensuelle de l’Apere « Renouvelle n° 32 ».
Le site donne aussi la source de ses informateurs ou partenaires. Les organismes suivants apportent leur énergie à nos MétéoRes :
La météo des énergies renouvelables entretient la confusion sur les données suivantes.
La production éolienne provient-elle des relevés quarts horaires ou d’un calcul basé sur une évaluation statistique du modèle d'extrapolation des données éoliennes à partir des données de vent venant d’une source non précisée ? S’il y a extrapolation à partir des mesures dans 2 parcs ou plus, l’échantillon est-il représentatif ? Le total de ces productions éoliennes correspond-t-il à celui publié par le réseau HT Elia, qui est tenu à des valeurs correctes ?
D’après 7sur7, « en fin 2010, les capacités de production d'énergie éolienne atteignaient un total de 911 MW en Belgique ». La puissance installée en Wallonie (442 MW) est-elle à peu près égale à la production flamande alors qu’elle devrait être le tiers d’après le PIB et la population de chaque région ? Notons que le coefficient de charge est plus élevé en Flandre et permet d’y produire, disons, 20% de plus avec la même puissance.
La consommation normale d’un ménage est de 3,5 MWh/an mais le site emploie souvent une consommation souhaitée (URE, utilisation rationnelle de l’énergie) des ménages économes qui est fixée arbitrairement à 2,2 MWh/an, favorisant la confusion entre ces deux standards.
Les données de la Wallonie ne sont pas clairement distinguées de celles de la Belgique. Il y a 1,5 million de logements en Wallonie, estimé ici à un tiers de ceux de la Belgique, 4,5 M. On suppose ici que la consommation totale annuelle wallonne (30 TWh) est un tiers de la demande de la Belgique (90 TWh).
En se basant sur une production éolienne wallonne de 600 GWh, obtenue avec 442 MW d’éolien, le coefficient de charge est de 600/(442 x 24 x 365) = 17,27%. Il est regrettable que les statistiques sur les MW installés et ceux de la production éolienne ne soient pas synchronisées, ce qui permettrait de connaître le véritable coefficient de charge en Wallonie. Un coefficient exact pourrait être déduit d’une comptabilité annuelle synchronisée et plus fouillée mais restant facile à mettre en œuvre. Cette confusion génère le soupçon que les responsables ne font pas ce travail administratif pour ne pas dévoiler combien l’éolien est inefficace en Wallonie et pour entretenir ainsi la confusion sur cette donnée cruciale. Comment vérifier si le calcul est fait avec un coefficient de charge proclamé de 25% au lieu d’être fait avec un coefficient de charge plus réaliste de 17,5% ? Cela donnerait une surestimation systématique de l’éolien de 43%. Comme les productions des parcs éoliens ne peuvent pas être communiquées parce qu'elles sont confidentielles, nous dit-on en réponse à des demandes, on ne voit pas qui peut vérifier ces proclamations.
La consommation d’électricité par logement belge est la consommation totale divisée par ce nombre de logement, soit 30 TWH/1,5M = 20 MWh/an, alors que la consommation officielle est de 3,5 MWh, ou 3,5/20 = 17,5% du total. Où est la source de cette anomalie ? La confusion vient de ce que la demande des ménages n’est que 17,5% de la demande totale d’électricité, le reste étant, disons, les bureaux et bâtiments, y compris l’éclairage public (30%), l’industrie et les ateliers (35%), les trains et l’agriculture (7,5%) et les pertes à la production et à la distribution (10%).
La part de la production éolienne en Wallonie est de 600 GWh/30TWh = 2%. Exprimer cette quantité comme 2%/17,5% = 11% de la consommation des ménages est une façon d’informer qui semble guidée par un besoin de brouiller et de déformer systématiquement la réalité, comme pour une publicité mensongère.
Au lieu de citer 150 000 logements servis en moyenne par l’éolien, il serait plus clair de citer le pourcentage de l’énergie totale que l’éolien a produit (entre 0% et 10% de la demande avec une moyenne de 2%.)
Quand, suite à une semaine très venteuse (16 décembre 2012), cette météo annonce que l'électricité renouvelable a alimenté un million de logements, cela fait 20% des logements, qui, tous ensemble, ne totalisent que 20% de la consommation électrique. Le citoyen devrait comprendre que le renouvelable a ainsi assuré 4% de la consommation électrique à un prix prohibitif. (Cette statistique faussée ne tient pas compte de la perte de rendement des centrales de backup). On ne peut pas dire que cette émission, financée par l'Etat, informe correctement ceux qui la financent. Il s'agit plutôt d'une publicité mensongère pour le lobby éolien. Pendant cette période venteuse, il y a trop d'électricité par rapport à la demande hors des heures de travail : conséquence, l'électricité se vend à un prix négatif sur le marché libre. "Pour le moment, le vent souffle fort en Europe, ce qui entraîne une offre importante d'électricité", a indiqué une porte-parole d'Elia, Lise Mulpas, à la VRT-Radio. "Car l'énergie éolienne a priorité sur la production d'électricité et le vent ne suit pas la demande : il y a de l'électricité quand le vent souffle", a-t-elle ajouté. Les températures sont aussi exceptionnellement clémentes pour cette période de l'année, ce qui entraîne une faible demande en électricité. "Une offre importante, combinée à un prix bas, signifie que l'électricité se négocie sur le marché à zéro euro", a poursuivi Mme Mulpas. "A certains moments, il est même question de prix négatifs". Mais le consommateur doit continuer à payer des Certificats Verts aux promoteurs éoliens pour cette électricité, même vendue à prix négatif. L'arnaque éolienne permet ainsi de forcer des citoyens à payer pour ce qu'ils n'utilisent pas.
Une estimation réaliste de l’efficacité du système éolien doit considérer le système global : éoliennes + centrales de backup, ce qui est mesuré de façon satisfaisante et complète par les variations de consommation de gaz naturel de toutes les centrales thermiques d’appoint. Comme ces centrales doivent rester allumées pour repartir rapidement quand il y a du vent et qu’elles ont un rendement diminué chaque fois qu’elles doivent monter en régime pour compenser une baisse du vent (fonctionnement en mode cyclique avec chaleur perdue à chaque diminution de puissance), l’indice intéressant est la consommation de combustible fossile et non la mesure du courant intermittent produit pas les éoliennes.
Bien que la mesure de la consommation des combustibles est évidemment réalisée dans chaque centrale, aucun fournisseur d’énergie n’a utilisé ces mesures pour falsifier le calcul (de Hawkins) montrant que l’éolien ne réduit que de façon minime (ou pas du tout) la consommation des combustibles fossiles (et donc les émissions de CO2). Pourquoi cacher ainsi ce qui doit être payé par tous les consommateurs? Craint-on que ces dépenses soient jugées inutiles ?
Le communiqué météo donne aussi des éphémérides sur le photovoltaïque et les chauffe-eau solaires. Voici une interprétation de leurs explications confuses.
La méthode suppose une maison typique ayant installé des panneaux photovoltaïques pour satisfaire ses besoins. Un exemple d’installation produit 6 kW (avec de 32 à 48 m² de surface, un toit de 8m de façade et 6m de longueur sur le côté au soleil, deux fois plus grand que celui d'une maison moyenne) ce qui donne, si le soleil brillait constamment au Zénith, 52 MWh/an. Comme le soleil tourne, le rendement idéal ne peut pas dépasser 30% de soleil par 24 heures en moyenne saisonnière. En Belgique ou le ciel est rarement dégagé, la luminosité solaire est réduite à 22%, et il ne reste d’utile que 6,7% de 52 = 3,6 MWh. Le rendement des panneaux solaires est deux fois meilleur sur la Côte d'azur qu'en Belgique. Les chiffres varient fortement suivant la saison, la qualité des PV, leur nettoyage et la météo.
Les éphémérides diffusées donnent la production PV estimée par rapport à un repère arbitraire. En été par beau temps, la production peut atteindre 150%, supérieure à ce repère. En hiver, la production est presque nulle. Cet indice n’ajoute aucune information à l’indice d’ensoleillement donné par l’IRM et est probablement déduit de cet indice par une règle de proportionnalité.
La même méthode de calcul semble utilisée pour les chauffe-eau solaires sur le toit. La production dépend évidemment de l’indice d’ensoleillement. Une installation typique a besoin de 10m² de surface pour produire en moyenne 100 litres d’eau à 55°C par jour en Belgique. D’énormes accumulateurs de chaleur sont inclus dans l’installation type sans considération pour leur prix. Les courbes saisonnières montrent que ces systèmes sont surtout efficaces en été.
Les maisons actives doivent optimiser différents dispositifs qui occupent chacun une partie de la surface du toit exposée au soleil. Pour chaque zone, il faut choisir entre l'effet véranda ou les panneaux solaires et tenir compte des moyens de régler la chaleur (par des stores en été). Il faut une solution vivable pour l'aération et l'assèchement de l'air intérieur. Les maisons actives sont bien plus efficaces que les systèmes utilisant le vent ou le photovoltaïque, mais ces derniers sont favorisés par les politiciens car ils donnent lieu à des 'subsides' qui enrichissent leurs amis promoteurs. La moitié des logements urbains (aussi appelés ménages) sont des chambres ou de petits appartements en ville pour lesquels il n'y a pas de subsides.
En indiquant 3 postes dans la ‘Météo des énergies renouvelables’, la présentation des éphémérides met sur le même pied le photovoltaïque, l’éolien et le thermique solaire mais pour désinformer. En effet, les productions du photovoltaïque et du solaire thermique sont négligeables par rapport à l’éolien. La confusion provient de ce qu’aucun des 3 indices ne permet de comparer leurs énergies respectives. On constate donc que l'effet (c'est à dire le but) est de tromper le consommateur avec des indices sans valeur informative.
Le message météo ne fait aucune mention de l’augmentation des prix de l’électricité que tous les consommateurs devront payer pour cette politique énergétique aux effets négligeables (2% d’électricité aujourd’hui et pas plus de 6% de l’électricité quand le prix de l’électricité aura augmenté de 40% pour tout le monde (Pour le calcul, il y a un même prix pour 90% de l’énergie mais un prix quintuplé pour l’éolien et l’amélioration du réseau qu’il requiert : 90% + 10% x 5= 140%).
Pour ceux qui s'intéressent à la façon dont cette initiative de propagande pour le renouvelable a été organisée - La façon dont les lobbies éoliens ont monté ce qui se révèle une arnaque est en effet très instructive pour les étudiants en relations publiques -, voici quelques indications trouvées sur les sites anciens de EnergiZair et http://www.energizair.eu/node/1
Une page d’energizair annonce : « What does it mean? Here is the explanation about all those mysterious indicators!» mais cette page ne contient aucune explication. La page nous apprend cependant que ces émissions TV sont financées par un programme de la Commission européenne.
La Commission dégage pourtant sa responsabilité. «DISCLAIMER: The sole responsibility for the content of this webpage lies with the authors. It does not necessarily reflect the opinion of the European Union. The European Commission is not responsible for any use that may be made of the information contained therein. ».
L’organisme belge cité comme bénéficiaire de l’argent public de l’Europe est l’APERe (Association pour la Promotion des Energies Renouvelables, une ASBL financée par de l'argent public), qui est connue comme un lobby belge de désinformation en faveur de l’éolien.
La vidéo montrée par ‘Energyzair’ enchaîne des émissions RTBF pour 3 jours choisis.
Aucune information sur l'augmentation concomitante des factures.