Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne)
Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes
Choix comparés entre l'éolien et le nucléaire.(décembre 2007).
Patrick Moore est un des fondateurs du mouvement Greenpeace. Il l'a quitté au moment où cette ONG s'est opposée au nucléaire civil.
Ses raisons peuvent être déduite de son commentaire suivant de la politique éolienne de l'Angleterre. Le gouvernement anglais a annoncé vouloir va construire 7000 éoliennes sur son littoral.
Cette décision n'est pas seulement basée sur l'économie ou l'environnement car les éoliennes sont les seules à pouvoir transmettre (comme suggéré par un site anglais) l'argent produit par les subsides de la poche des consommateurs vers celle des promoteurs et des politiciens.
(traduit d'un article du Sun, 11 décembre 2007)
J’imagine que l’on célèbre chez les partisans des énergies renouvelables la nouvelle que 7000 éoliennes seront construites le long des côtes. On nous dit que leur puissance pourra alimenter chaque maison du pays, au moins quand le vent souffle.
Mais il y a un écueil de plusieurs milliards de livres : le vent ne souffle que pendant 20% du temps. Il est toujours nécessaire, quel que soit le nombre d’éoliennes installées, d’avoir un backup pour chaque éolienne pour assurer une alimentation électrique sur laquelle on puisse compter, telles que des énergies fossiles ou nucléaires.
Le gouvernement met la charrue avant les bœufs en annonçant un vaste programme éolien avant d’avoir résolu celui de construire des nouvelles centrales électriques pour remplacer celles qui sont trop âgées et pour y ajouter l’électricité nécessaire à la croissance de l’économie.
Par la grâce de dieu, regardez juste au-delà de la Manche. Il y a la France avec 80% de nucléaire et 10% d’hydraulique. Cela lui donne le taux d’émission le plus bas par habitant de l’Europe (après la Norvège).
Un peu plus loin, l’Allemagne a dépensé des milliards d’euros pour l’énergie éolienne et solaire et n’a cependant pas été capable de fermer une seule centrale électrique. L’émission de CO2 par habitant est deux fois plus élevée qu’en France et se compare à celle de l’Angleterre. L’Allemagne importe de l’électricité pour plus de deux milliards d’euros de France, le seul pays européen en ayant un grand excès.
Le grand mensonge répandu par mes anciens collègues de Greenpeace et des Amis de la Terre est que l’éolien et le solaire peuvent remplacer le charbon, le nucléaire et l’énergie hydroélectrique. Mais le vent et le solaire sont à la fois intermittents et imprévisibles. Cela tient simplement à la nature de la technologie. Il n’y a que trois méthodes de produire l’électricité en masse : l’hydroélectricité, les combustibles fossiles et le nucléaire. Et comme en Angleterre il n’y a pas d’hydraulique substantielle, le choix est entre les combustibles fossiles, charbon ou gaz naturel importé, ou le nucléaire. Clairement, le nucléaire est le meilleur choix du point de vue climatique.
Mon conseil est de s’inspirer de la France, la Suède et la Finlande pour le bon modèle, équilibrant les besoins en énergie et la protection du climat. Ces trois pays ont choisi un mélange de nucléaire et d’hydraulique comme façon de réduire les émissions de carbone tout en fournissant en même temps une électricité sur laquelle on peut compter.
Voici une citation de Patrick Moore : « Nous avons fait l'erreur d'associer l'énergie nucléaire avec les armes nucléaires, comme si tout ce qui était nucléaire était mauvais. Je pense que c'était une erreur grossière comme si vous associez la médecine nucléaire avec les armes atomiques ». Peut-être n'était-ce pas une erreur mais une stratégie imposée aux médias et conseillée aux membres de Greenpeace sous peine d'être mal vu de certains sponsors et de risquer l'exclusion.
Le Dr. Patrick Moore est conseiller du gouvernement et de l’industrie, co-fondateur et précédent meneur de Greenpeace, et directeur et principal scientifique de Greenspirit Stratégies Ltd.