Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne)
Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes
Le calcul simplifié suivant (sur des ordres de grandeur) montre que, pour le coût primaire de l’électricité d’un pays, l’éolien revient au moins deux fois plus cher que le nucléaire tout en nécessitant un backup plus polluant.
Voici un calcul simplifié (sur des ordres de grandeur)
(1) Politique nucléaire (répartition en France).
(2) Politique éolienne (répartition en Scandinavie)
Le prix de l’électricité éolienne intermittente vendue une heure à l'avance sur les marchés libéralisés est fréquemment négatif et cette soustraction entraîne que le total global de cette vente est négligeable dans le calcul ci-dessus.
La diminution des fluctuations cycliques de production éolienne par du foisonnement est peu marquée puisque les dépressions ont de plus de 1000 km de diamètre et l'électricité n'est pas transportée si loin. Aucune étude sur le foisonnement n’a tenu compte du fait que le transport de l’énergie sur des lignes haute tension revient au moins 10 fois plus cher que le transport de gaz naturel par gazoducs. La politique commerciale avouée de constructeurs d’éoliennes est de lutter contre leur vrai concurrent : le nucléaire. Les autres bénéficiaires de cette stratégie sont les producteurs de gaz naturel, c'est-à-dire le ‘Big Oil’.
Les défenseurs de l’environnement paysager et de la protection des campagnes naturelles, bien que neutres par rapport aux partisans du nucléaire, se trouvent ainsi en phase avec ceux-ci qui réduisent effectivement les émissions de CO2, assainissent l’air, empêchent l’épuisement des combustibles fossiles, préservent le pouvoir d’achat des citoyens et rendent l’Occident compétitif, ce qui y favorise l’emploi.