Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne)
Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes
Ce qui arrive à un parc d'éoliennes après 15 ans et la fin des subsides et de l'obligation d'acheter n'est jamais précisé mais leur nuisance demeure jusqu'à démontage.
Ce qui arrive aux centrales nucléaires en fin de vie est connu, même si des antinucléaires ne sont pas d'accord.
Cela permet de connaître les coûts réels tandis que les riverains d'un parc d'éoliennes craignent que des nouveaux subsides vont les maintenir en vie et perpétuer leurs nuisances.
Après la vie subsidiée d'une éolienne, le sort des parcs d'éoliennes n'est pas précisé. On suppose que le réseau n'est plus tenu à acheter le courant à un prix fixe et à accepter l'électricité intermittente.
Quand une centrale est en fin de vie, elle est abandonnée et un autre centrale est construite à proximité sur le même terrain en profitant d'installations similaires pour le refroidissement, tel que le prélèvement d'eau sur les rivières ou en mer.
En pratique, la solution efficace actuelle est que les centrales nucléaires occupent un site de façon permanente. Quand un réacteur arrive en fin de vie, il est abandonné tandis que la radioactivité décline et un autre réacteur est construit à proximité. Les déchets nucléaires sont enterrés de façon accessible sous le site. Ils peuvent ainsi être récupérés dés que le retraitement devient rentable. Les réacteurs abandonnés ne sont démontés que plus tard, quand leur radioactivité a baissé et que les déchets peuvent être traités facilement.
Contrairement aux turbines qui sont une gêne permanente (et non compensée) pour les riverains vivant à moins de 5 km, il n'y a aucun habitant vivant à moins de 3 à 5 km des sites de centrales nucléaires et donc pas de riverains lésés. Le terrain alentour a été acheté.
Un site nucléaire n'occupe pas plus de terrain qu'un seul parc d'éoliennes convenable, c'est à dire sans aucune maison dans la zone de nuisance de 2 km alentour. Mais il faut 1875 parcs d'éoliennes du type projeté à la Roche-en-Ardenne (7500 turbines) pour fournir la même énergie qu'une centrale nucléaire de 3 GW.
Les lobbies éoliens ne comptent que un hectare pour la surface occupée par une turbine de 100 m de diamètre, ce qui leur fait dire que les 7500 turbines citées plus haut n'occupent que 75 km2 ou même moins : "L'éolien n'immobilise guère plus de 10% au sol de la surface balayée par son rotor", [96, page 11] alors qu'une centrale nucléaire occuperait 36 km2 s'il n'y a pas de maisons à moins de 3 km de la centrale. Un lobby prétend même qu'on ne doit pas mettre de centrale nucléaire à moins de 30 km des villes [102]. En fait il faudrait près de 7500 km2 (soit 40% de la Wallonie qui a la moitié de la surface de la Belgique (38.528 km2.) pour installer ces éoliennes sans qu'elles ne se gênent (elles gêneront seulement leurs minuscules voisins humains). On se rend ainsi compte qu'une discussion est difficile avec des militants éoliens.
Un règlement européen qui, après avoir été interprété par le business de l’environnement, oblige chaque région à installer une puissance éolienne correspondant à son PNB quel que soit le régime des vents et la densité d’habitations n’est imaginable que dans un monde orwellien. C’est pourtant ce qui est en cours en Wallonie.