Eoliennes indissociables de leur backup  Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne)

Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes

 

Découpage de la région en lots pour parc éoliens

     La carte ci-dessous est un agrandissement d'une des versions de la carte du nouveau cadre éolien pour la région de La Roche en Ardenne (CDR) (Pas encore approuvé démocratiquement). Elle montre comment la commune de La Roche en Ardenne (une zone en forme d’oiseau planant vers le nord-ouest) est démantelée en 4 lots (23, 24, 39 et 40) qui ont chacun des extensions dans d’autres communes. Le lot 40 a été découpé pour y inclure des affairistes qui ont déjà été sensibles aux avantages distribués par les promoteurs éoliens. (Zones entourées d'un trait rouge).

    Il semble que, par suite de cafouillages de l'administration wallonne qui a du organiser cette enquête dans l'urgence et a du modifier les plans, il y a plusieurs cartes émises à des dates différentes dont une version serait la bonne. Le nombre de lots change suivant les cartes et les documents écrits ne se rapportent pas aux cartes valables mais à des cartes précédentes.

      La carte associée au CDR est trop imprécise pour qu’on puisse y localiser précisément les limites cadastrales et les lieux où les promoteurs ont jeté leur dévolu. Les maisons récentes n'y sont pas indiquées. La zone de La Roche Sud permettrait d’installer jusqu’à une dizaine de parcs si on laissait les promoteurs interpréter à leur guise les quelques traces de pattes de mouches qu’on trouve sur la carte. Une zone plus foncée (Warempage?) pourrait accueillir un parc éolien sans que les riverains puissent s'y opposer, d'après le nouveau CDR qui accroît les  pouvoirs des promoteurs. Des rumeurs font courir la menace que le ministre de l'environnement, connu pour son dogmatisme, pourrait prétendre qu'il y a "utilité publique" pour continuer à agir comme un dictateur.

     Ce découpage élimine le pouvoir des communes en formant des lots dont les limites ignorent celles des zones administrées par des élus chargés de protéger leurs électeurs et leur environnement. Il n'y a ainsi plus de contrôle démocratique car les habitants ne peuvent pas sanctionner les responsables puisqu'ils n'ont plus le pouvoir d'élire ces décideurs (bureaucrates ou affairistes), d'ailleurs mal identifiés. Le cadre n'est pas explicite sur la procédure d'attribution. Les Wallons ont fait l'expérience de choix totalitaires décidés par le ministre Ecolo de l'environnement. Les communes pensent donc que la consultation n'est que de la poudre aux yeux qui n'empêchera pas la région (et le lobby éolien) de décider ce qui lui plait quoi qu'en disent les habitants.

      Les promoteurs sont des prête noms belges pour des sociétés internationales installant les éoliennes qu'ils fabriquent ou représentent. En Espagne et en Italie, ces sociétés ont été identifiées comme liées aux mafias. Des bourgmestres ont récemment pris l’initiative d’un recours au Conseil d’État contre ce genre de  sociétés internationales. Ils ont plus de ressources que les quelques riverains d'un parc éolien puisque l'arnaque éolienne a imposé qu'on ne puisse se défendre que par la procédure la plus chère (le Conseil d'Etat).

      Remarquons que la carte est faussée. Par exemple, les parcs existants ne sont pas renseignés à leur place réelle. Il y a tellement d'anomalies que ce travail bâclé publié par la région doit être ignoré et combattu par tous les moyens.

      Il semble que des cartes secrètes aient été montrées à des collèges communaux, cartes plus précises et plus exactes. Cela implique qu'il y aurait de la spéculation secrète, une procédure étrange pour une soi-disant consultation des communes et de la population. Un cadre juridique devrait précéder un cadre éolien.

      Après le scandale de la bulle photovoltaïque, une nouvelle bulle, éolienne cette fois, est en cours et fera perdre à tous les Wallons, simples consommateurs d'électricité deux fois plus de pouvoir d'achat que la gestion stupide du solaire.

        Chaque fois que le dogmatique ministre écolo autorise un parc éolien de 6 éoliennes, il endette les citoyens wallons de 27 millions d’euros (et plus depuis que la puissance des éoliennes n'est plus limitée) et aucun parti au pouvoir n’a le cran pour stopper cette dilapidation, organisée par des ministres écolos qu’on a laissé gérer de façon catastrophique l’énergie qui appartient aux citoyens. Est-ce que l’accord du gouvernement prévoyait d’accepter des opérations ignorant les règlements que signalent les fonctionnaires techniques ? Et ce système est prévu pour survivre au dictateur puisque les bénéficiaires d'un lot pourraient continuer d'y installer des éoliennes aux frais des consommateurs wallons même après que le gouvernement sera renvoyé. 

       Pour sauver la Wallonie d'une catastrophe économique, il faut retarder les projets d'Edora par tous les moyens disponibles dans ce qui reste de la démocratie et s'opposer au CDR (Nouveau cadre éolien). Il faut prendre exemple sur Andenne qui a dit non au projet de cadre éolien wallon. Méthodologie particulière, dossier lacunaire, cartographie illisible…. Pour le bourgmestre Eerdekens, adhérer au cadre de référence éolien concocté par le gouvernement wallon, c’est «comme acheter un chat dans un sac ». La majorité sera rejointe par le Cdh qui a mis en exergue le peu de renseignements et de moyens pour gérer l’arrivée massive de l’éolien. Le bourgmestre Eerdekens n’a pas manqué d’arguments pour justifier un avis défavorable et sa volonté d’être « sur pied de guerre pour éviter l’irréparable.» Le calendrier serré pour remettre un avis, un texte adopté définitivement et une cartographie provisoire ont eu raison de le conforter dans son refus. «Après la bulle des écochèques, la bulle éolienne. On est dans la folie douce.» (Extraits du journal L'Avenir du 2 avril 2013

Pourquoi une procédure par lots?

Définition ambiguë des limites d’un parc éolien

       Il semble que rien n’interdit de concevoir un parc éolien fait d’une ligne d’éoliennes côte à côte. Deux turbines à moins d’un km l’une de l’autre sont englobées administrativement dans le même parc. Un parc de 11 éoliennes pourrait ainsi dénaturer la vue sur une crête de 10 km de long et former des barrages entre les villages. Il manque une contrainte qui empêche la plus grande dimension d’un parc de couvrir plus de 3 km. Le problème deviendra plus aigu si l’on installe des éoliennes géantes (par  rapport aux turbines de 2,3 MW actuelles, ou 3,5 MW réel) et si l’espace à laisser entre éolienne géantes voisines s’étend à 1,5 km ou plus (pour des éoliennes de type Estinnes (5 MW officiel, 7,5 MW réel).

Contraintes ambigües sur la compatibilité entre parcs voisins.

      Les contraintes donnant les distances entre parcs voisins sont mal définies ou ambigües dans la carte positive et ses documents annexes (et changeants). Si ces contraintes entraînent qu’on ne peut construire qu’un seul de deux parcs voisins, il est facile de les mettre dans un groupe à négocier. Ces groupes sont trop difficiles à étudier (études d’incidence simultanées nécessaires pour chaque parc) dans la carte actuelle (ou améliorée), laquelle est remplie d’erreurs et d’informations manquantes. Ces cas d’incompatibilités binaires sont des cas spéciaux à résoudre au cas par cas et ne nécessitent pas d’être noyés dans des lots. Les documents de la consultation ne fournissent aucun avantage pour la procédure des lots par rapport au traitement, parc par parc, actuel.

Comment attribuer les lots ?

      Les documents soumis n’indiquent pas comment les lots (qui requièrent de nombreuses EIE indépendantes) pourraient être plus avantageux pour l’intérêt général que des zones pour un seul parc.

      On a repéré de nombreuses anomalies dans les cartes soumises (par exemple, à Warempage) ou un promoteur a du avouer qu'il n'y avait aucun moyen de placer un parc aux endroit indiqués sur la carte positive. (C'est une des raisons pour lesquelles on ne peut accepter de se passer de l'EIE). Comme un promoteur ne va pas s’engager pour des parcs dont l’étude globale d’incidence ne peut pas être faite avec précision, il demandera plus de garanties, ce qui sera au détriment des citoyens.

Manque de justification de la division en lots

      Les documents soumis à consultation ne donnent aucun argument valable contre l’interprétation qui vient directement à l’esprit : Le découpage en lots (qui ne coïncident pas avec des limites communales) est destiné à affaiblir le pouvoir des communes et à renforcer le pouvoir de la région sur l’aménagement du territoire, ce que la région wallonne ne peut pas décider unilatéralement contre les communes. En conclusion, la consultation actuelle ne donne aucune justification expliquant pourquoi le découpage en lots est avantageux pour l’intérêt général. Ce partage en lots doit donc être supprimé de la carte.