Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne)
Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes
Les éoliennes sont-elles un mal nécessaire pour résoudre la crise énergétique ? Pour vous forger une opinion, connaissez vous combien votre ménage dépense pour le parc éolien représenté ci-dessus ?
Pour le parc typique représenté, les promoteurs reçoivent 27 millions d'euros de subsides tandis que ce montant est confisqué à tous les Wallons, camouflé dans une augmentation de leurs futures factures d'électrciité.
Les éoliennes ne sont pas rentables, ni en Wallonie, ni ailleurs : La preuve est qu’elles doivent recevoir des subsides pour être compétitives par rapport aux autres sources de génération électrique (charbon, gaz, nucléaire).
Le montant de ces subsides fournit donc une mesure commode de ce que les éoliennes coûtent à la communauté. En Belgique, ces subsides sont principalement les Certificats Verts (CV), d’une valeur de 65€ par unité d’énergie produite (MWh). Le parc typique représenté ci-dessus a 6 éoliennes de 2,5 MW ayant un coefficient de charge de 21%[1]. En multipliant par 365 jours, par 24 heures, par 6 éoliennes/parc, par 15 années de vie subsidiée, on obtient que chaque parc produit un total de 413 GWh. Sur cette période, l’exploitant touchera donc au total 27 millions d’euros en CV (à 65€). En plus, il peut vendre l’électricité intermittente produite (10 à 20 €/MWh), ce qui couvre ses frais d'opération et de maintenance. Les CV sont un cadeau en prime. Les promoteurs se construisent ainsi d'énormes fortunes. Les promoteurs éoliens américains faisaient de bonnes affaires avec l'équivalent de Certificats Verts (PTC: Production Tax Credit) de 22$/MWh. Ce subside devait se terminer en fin 2012 mais, preuve de la force de la coalition environnementale, il est maintenu et peut en plus être remplacé par un subside de 30% à la construction d'éoliennes. Les bénéfices des promoteurs éoliens en Belgique sont incroyables puisqu'ils ont encore plus de support que les Américains.
Chaque fois que le ministre de l'environnement accorde un permis de 6 éoliennes, il endette les Wallons de 27 millions d'euros, soit 18 €/ménage. Les consommateurs devront rembourser les annuités de cette dette pendant 15 ans, ce qui ne fait que 1,2 €/an. Mais, pour les 166 parcs, cela fait 200 €/an, ou 3000 € jusqu'à remboursement complet. Combiné avec des intérêts et en ajoutant les anuités pour le photovoltaïque, la politique énergétique wallonne ajoute une dette de 10.000 €/ménage.
Le gestionnaire du réseau est légalement obligé de verser aux exploitants de l’argent sous forme de CV mais il le récupère ensuite car ce montant est ajouté automatiquement aux factures d’électricité de tous les ménages wallons (1,5 millions de ménages), soit 18 €/ménage. Le pouvoir wallon a planifié d’augmenter le nombre de parcs jusqu’à 167 (1000 éoliennes[2]). En totalisant tous les parcs qui existent et ceux qui sont en projet, chaque ménage wallon sera ainsi forcé, sans qu’il le sache, à contracter un emprunt de 3000 € à fonds perdus pour financer ces éoliennes sans qu’il n’en retire aucun bénéfice. D'où une augmentation durable de la facture d'électricité en 2012, une augmentation que l'on camoufle par des taxes augmentées avant de les réduire au moment où le contribution pour électricité verte est ajoutée. Voila pourquoi la précarité énergétique augmente en Europe.
La situation financière du développement éolien est encore pire si l’on tient compte des autres avantages accordés. Les promoteurs éoliens touchent une prime qui rembourse une partie (35% ?) de leurs frais de construction du parc. Ils ont priorité d’accès sur le réseau, ce qui veut dire que, si le réseau est surchargé et ne peut pas consommer l’énergie renouvelable disponible, le réseau (c’est à dire tous ceux ayant un compteur électrique) doit cependant acheter l’électricité virtuelle que le parc éolien aurait pu produire mais que personne ne consomme. (Le gestionnaire leur donne alors des CV pour de l’électricité virtuelle).
Pour éviter une panne d’électricité quand il n’y a plus de vent, le réseau doit aussi payer pour maintenir des générateurs électriques en backup, et avoir ainsi des réserves de capacités égales à la puissance éolienne totale (c’est à dire, s’assurer que des centrales au gaz tournent et sont ainsi prêtes à augmenter leur puissance pour fournir ce que le vent ne produit plus). Le réseau, c'est à dire les consommateurs, voient les frais de backup automatiquement aoutés à leurs factures. On peut aussi employer du charbon pour le backup, comme en Allemagne où l'on construit des dizaines de centrales au charbon.
Ces centrales au gaz ou au charbon utilisées en réserve doivent continuer à payer pour leurs frais de capital et d’entretien comme s’il n’y avait pas d’éolien mais, comme elles vendent moins de courant, cela augmente le coût de leur kWh. En plus, leur fonctionnement à régime réduit avec de nombreux arrêts et redémarrages leur confère un rendement moindre, ce qui augmente sensiblement leur consommation de combustible et les pertes pour le transport de l'électricité (aussi incorporé aux factures des consommateurs).
Les capacités de production électrique doivent donc être vendues assez cher pour tenir compte de ces dépenses. Certaines études montrent qu’au total, en raison du faible rendement des centrales en mode backup, la consommation d’énergie fossile ne diminue pas dans les pays ayant beaucoup d’éolien terrestre, même au Danemark et en Irlande qui ont cependant beaucoup plus de vent que le reste de l’Europe.
Si un parc éolien s’établit à quelques kilomètres de votre maison ou de vos terrains à bâtir, il entrainera une perte de valeur immobilière de l’ordre de 30% puisque ses nuisances réduisent l’attractivité d’une maison où on ne peut plus mener une vie rurale saine dans un paysage naturel (on y souffre d'insomnies). Environ 60 à 300 maisons sont dans ce cas autour de chaque parc belge (en supposant 1,5 km entre les éoliennes et les habitations, soit 20 km² rendus impropres au résidentiel). Leur valeur totale décroît ainsi de 20 millions € à 14 millions, c'est-à-dire, puisque ces riverains ne sont pas indemnisés avec justice, qu’on leur confisquera ainsi 6 M€ par parc éolien, ce qui fait au total une perte additionnelle de un milliard d'euros pour des wallons ruraux.
Comme l’électricité éolienne intermittente est produite souvent loin des villes où l’énergie est demandée, il faut l’acheminer à plus grande distance par un réseau renforcé de transport d’électricité sur des lignes haute ou moyenne tension. Les investissements et les pertes du réseau augmentent donc à cause de l’éolien, ce qui entraîne automatiquement un accroissement des factures réseau des wallons.
Une estimation établit que ces dépenses cachées rendent les éoliennes deux fois plus chères que ce qui provient des CV seuls, soit coûtent 6000 €/ménage. Les éoliennes étaient exploitées par la mafia en Espagne et en Italie. Les nouveaux gouvernements espagnols et italiens issus des récentes élections (et aussi américains depuis que le parti de Obama a perdu sa majorité au congrès) ont supprimé des subsides éoliens (ou les ont réduits quand ils n’ont pas pu le faire à cause de lois agencées pour protéger les privilèges de l’éolien, lois prévues pour être valables au moins 15 ans).
Pour ceux qui analysent les coûts/bénéfices de l’éolien, il est évident que cette explosion éolienne, présentée comme une cause noble, est une gigantesque arnaque, étendue à tout le monde occidental, comparable à la crise financière orchestrée par des banques qui endettaient des emprunteurs ignorants au-delà de leur capacité de remboursement ou qui vendaient des produits toxiques sans état d’âme.
Les suppléments de facture d'électricité peuvent être répartis de façons diverses :
- Entre les régions : Les régions non wallonnes accepteront-elles que des décisions d'énormes dépenses (tels que des autorisations de construire un parc éolien) prises par des élus wallons soient payées par des Flamands et des Bruxellois ? Comme le paiement est étalé sur 15 ans, les consommateurs ne se rendront pas immédiatement compte de l'immense somme dont ils sont dépouillés.
- Entre les ménages et les entreprises : Pour préserver l'emploi en Allemagne, l'éolien n'est payé que par les ménages (20% des factures) et non par les entreprises (60% des factures). Le reste (20%) correspond à la consommation des services publics. Qu'elle serait la situation en Belgique, où les consommateurs payent déjà pour les cas sociaux ? Si les industries ne payent pas, le surplus pour l'éolien pourrait être trois plus élevé que ce qui est calculé ici.
Les communes sont invitées à financer des parcs éoliens alors qu'on sait que la plupart des communes sont en faillite, surtout si l'on ajoute leurs participations dans Dexia, leur banque qui est en faillite suite à des prêts, non basés sur la capacité d'emprunt des communes mais sur des arrangements politiques. Les vrais comptes des communes ne sont pas vérifiés actuellement car on retarde ce travail comptable jusqu'au plan de partage entre le fédéral et les régions. Ce sont les habitants de la commune qui devront payer en finale pour les décisions non rentables de leurs précédents élus.
C'est le ministre de l'énergie qui accorde le permis de construire de l'éolien. Il faut trouver ceux qui ont autorisé ce ministre à agir ainsi. Celui-ci prétend y être obligé par des décisions du gouvernement, elles-mêmes provenant de soi-disant obligations dûes à des décision antérieures, telles que le quota de renouvelable qui a été voté par le gouvernement (qui pourrait prétendre ne pas comprendre ce qu'il faisait), tout en ne demandant pas l'avis du parlement, qui aurait dû être consulté sur tout ce qui touche à la dette implicite mais que les organisateurs de l'arnaque ont savamment tenus à l'écart par d'astucieuses manœuvres.
Tous les partis formant la coalition au pouvoir sont donc aussi responsables pour la perte de pouvoir d'achat des consommateurs. Pour accepter de faire une coalition majoritaire, un petit parti écolo (en Wallonie et en France) a exigé qu'un objectif dément de construction éolienne soit imposé. Cet objectif correspond à leur dogme présenté comme noble. Il importe de mettre les électeurs au courant de cette manœuvre des politiciens, car la plupart des citoyens ne voient pas la relation entre l'augmentation de leur facture d'électricité et les politiciens qu'ils ont élus. Espérons que ces consommateurs dupés soient plus lucides en 2014 mais leur pouvoir d'achat sera alors déjà mis à mal pour longtemps car les élus actuels ont un mécanisme légal pour ponctionner l'argent de leurs électeurs pendant les prochaines 15 années, bien avant que ceux-ci, aveuglés par des médias intéressés, ne se rendent compte du vol.
Le dogme écologique qu'il faut réduire le CO2 est une invention de la coalition gazière (c'est à dire des pétroliers), laquelle, depuis 1970, achète des médias pour propulser au pouvoir l'écologie politique. Ce dogme lutte contre un prétendu réchauffement catastrophique dû à l'homme, ce qui donne un but noble à cette réduction des gaz à effet de serre mais dont le but intéressé n'est que de vendre le gaz naturel que la technologie produit en excédent et qui ne peut être consommé à échelle suffisante que pour la production d'électricité, un marché occupé par le nucléaire et le charbon, concurrents qu'il faut détruire.
Le gaz naturel est ainsi promu pour remplacer le nucléaire (présenté comme dangereux) et le charbon (présenté comme un polluant réchauffant la planète). Dans ce plan tordu, l'éolien est utile car on peut faire croire au public qu'il est gratuit et qu'il pourra fournir l'énergie que fournissaient le nucléaire et le charbon. A ce stade, l'emploi du gaz est justifié comme le backup efficace de l'éolien.
La responsabilité du parti écologique pour une dilapidation de 4,5 milliards d'euros en Wallonie (soit 27 millions d'euros pour chacun des 167 parcs) ne dédouane pas les autres partis qui ont cédé à son chantage.
Les sites internet protégeant vraiment les consommateurs doivent faire savoir que les politiciens prétendent, d'une part, qu'ils baissent les factures d'électricité alors que, d'autre part, ils autorisent la construction d'usines éoliennes non rentables dont le prix (sous la forme déguisée et retardée de Certificats Verts) va être automatiquement ajouté aux factures d'électricité de tous les électeurs. Comme les éoliennes et leurs énormes bénéfices sont payés avec un délai, les médias complices feront croire que le gouvernement n'a pas augmenté le prix de l'énergie, lequel est retardé de un ou deux ans par le mécanisme de l'arnaque éolienne. Cependant, grâce à Internet, le consommateur payeur devient de mieux en mieux informé de l'astucieuse politique de l'arnaque éolienne.
[1] On peut aussi soupçonner que ce parc a en réalité 6 éoliennes de 3 MW ayant un coefficient de charge de 17,5% sans qu’on puisse savoir officiellement la vérité puisque l’administration ne mesure pas la puissance réelle.
[2] Pour arriver au quota fixé par la coalition du renouvelable avant que la majorité électorale ne bascule (juin 2014), le ministre écolo est contraint d’accepter des parcs refusés par sa propre administration, une situation qui n’avait existé que dans les dictatures.