Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne)
Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes
La rentabilité est ignorée dans la gestion environnementale
La gestion budgétaire dans les partenariats: public-privé
L'optimisation de la capacité d'endettement
Les pétroliers ont leur propre buts et les moyens de les atteindre
Les emprunts cachés de la politique éolienne
Jusqu’ici, le capitalisme est la seule organisation économique qui ait fonctionné et qui ait pris le dessus quand elle a été confrontée à des situations concurrentielles : contre le communisme ou contre les économies dirigistes.
Les principes de l’économie restent inchangés depuis des centaines d’années mais il est utile de les rappeler car des nouvelles idéologies prétendent qu’ils sont dépassés. Du capital (terre, outils, usines) est nécessaire pour transformer du travail en biens. On ajoute le coût du travail et du capital pour obtenir le prix de revient. Le bénéfice est la différence entre le prix de revient et le prix de vente. Le rapport entre le bénéfice et le coût du capital est appelé la rentabilité. Une rentabilité positive préserve ou augmente le capital. Les prix sont, autant que possible, donnés à coût constant mais l’inflation modifie la signification des comptes, rendant manipulables l’interprétation des résultats économiques.
Les calculs de rentabilité sont rendus complexes par des taxes (paiements obligatoires) à divers niveaux : impôts et cotisations sur les salaires, impôts sur les bénéfices et la fortune. Des impôts négatifs sont appelés subsides.
Le capitalisme est basé sur la propriété privée. Le communisme a des mécanismes économiques similaires, sauf que les moyens de production sont propriétés de l’État. En Occident, de plus en plus d’industries et de services sont gérés par l’État ou, depuis 1900, en partenariat public/privé, surtout pour l’électricité, l’eau, les égouts, le téléphone et d’autres services qui peuvent migrer du privé au public.
Il faut beaucoup de capital à risque pour lancer de nouvelles entreprises et fournir de l’emploi. Les entrepreneurs sont donc prudents car ils sont menacés de faillite - et même de ruine s’ils engagent leur propre capital. Ils peuvent emprunter aux banques s’ils ont déjà du capital ou des rentrées à mettre en garantie ou si leur projet est visiblement rentable. La propriété privée des usines a favorisé des investissements plus rentables en Occident qu’ailleurs, des conditions économiques inégales qui ont entraîné la chute du communisme.
Maintenant des banques, comme Goldman Sachs, conseillent leurs gros clients, ceux des organisations publiques ou mixtes - des clients qui ne sont pas personnellement dépendants du capital qu’ils gèrent - leur indiquant comment endetter leur organisation au maximum. Cette pratique est à l’origine de l’endettement croissant de tous les pays et institutions du monde, endettement qui est devenu une arme de destruction massive de l’économie mondiale. Les travailleurs et les entrepreneurs s’ingénient à présenter et à modifier leurs comptes pour que leurs paiements obligatoires soient minimisés et leur capacité d’emprunt maximisée.
Dans les pays démocratiques, les politiciens ont comme rôle de fixer les paiements obligatoires et les subsides. La plus grande partie des paiements obligatoires sert à financer la sécurité sociale : éducation, pensions, assurance chômage et santé. Les politiciens sont assez généreux pour les dépenses sociales puisque cela leur rapporte des voix.
Des politiciens jouent le rôle des grands capitalistes en décidant des investissements publics mais ils ne sont pas incités à la prudence comme les capitalistes. Leur rôle s’est révélé dangereux lorsqu’ils ont pu gérer le capital public. Ils devraient le gérer de façon rentable mais ont souvent d’autres impératifs.
Les électeurs jugent régulièrement de l’efficacité des politiciens et peuvent les changer lors des élections mais ce contrôle a été faussé par l’influence des médias. Les politiciens en place ont en effet la possibilité de justifier leurs actions politiques par des messages médiatiques manipulés. Ils sont les seuls à avoir accès aux médias officiels, financés sur le budget public, ce qui déforme la réalité à leur avantage et rend le contrôle par les électeurs de plus en plus décalé par rapport à la réalité.
Un État doit gérer son budget de façon équilibrée (différence entre les rentrées des impôts, les emprunts et les promesses de paiements). Il risque de ne plus avoir d’argent pour investir quand il est trop en déficit, ce qui empêche de créer de nouveaux emplois et précipite le chômage, les déficits et une crise économique profonde.
La raison en est souvent que l’argent a été gaspillé pour des projets non rentables. Le pouvoir exorbitant des politiciens (et des directeurs d’entreprises parastatales) leur permet actuellement de court-circuiter les contrôles budgétaires, ce qui entraine que la plupart des États, des régions, des communes, et des parastataux (tels que des banques, type Dexia) s’endettent au delà de ce qu’ils peuvent rembourser.
Dans l’histoire économique, la solution à ce problème récurrent a souvent été l’arrestation des grands financiers, tels que les Templiers, Jacques Cœur, Fouquet ou Lavoisier. L’autre solution, plus récente, est une dévaluation. Ainsi, de 1970 à 2000, le franc français a valu de moins en moins par rapport au mark allemand. Un des buts de l’euro était d’empêcher l’inflation mais l’organisation financière choisie a soigné les symptômes plutôt que le mal sous-jacent. D'où la crise monétaire.
La dévaluation ne marche plus depuis que l’organisation incohérente de la monnaie unique empêche de rééquilibrer les comptes par une dévaluation différente dans chaque État qui peut gérer ses finances en dépit du bon sens. Une solution serait que l’Allemagne réévalue en augmentant ses salaires et en ayant l'autorisation d'imprimer plus de monnaie mais seules les dévaluations peuvent être imposées aux travailleurs qui ne comprennent que le montant des salaires reçus.
La politique pétrolière a contribué à provoquer la crise économique. Pour trouver du pétrole, les grandes firmes pétrolières forent des puits. Les zones recelant des gisements géants faciles à extraire semblent toutes exploitées. Les forages dans les autres zones les plus prometteuses sont, soit sans résultat, soit découvrent du gaz naturel, soit plus rarement du pétrole. Depuis 1970, les pétroliers se sont rendu compte qu’ils trouvaient trop de gaz naturel et pas assez de pétrole par rapport à la demande. Comment accroître la demande de gaz ? On a construit des gazoducs. Une partie du gaz a servi alors au chauffage et à la chimie. Le plus grand potentiel d’utilisation du gaz était cependant la génération d’électricité mais ce créneau était déjà occupé par le nucléaire et le charbon. Comme la production nucléaire a cessé de croître sans être compensée par plus de centrales classiques, le prix de l’énergie a monté, diminuant le pouvoir d’achat et la confiance pour investir.
Un spécialiste des coups tordus (Maurice Strong) a alors entrepris une gigantesque campagne pour détruire les concurrents du gaz naturel. Ce pétrolier indépendant qui avait fait fortune pendant la guerre froide en achetant du pétrole soviétique pour le Canada, s’est fait nommer aux Nations Unies. Il a décrété que l’ONU devait lutter contre un réchauffement climatique catastrophique à cause du CO2 émis par la civilisation industrielle. Il a ainsi créé un comité d’experts, le GIEC, payés pour trouver des justifications scientifiques à cette théorie qualitative. Il a fait acheter des sociétés d’éditions de revues scientifiques (Nature Publishing, Scientific American, …) pour conférer dans leurs éditoriaux un vernis scientifique au réchauffement climatique. Il a engagé des firmes de relations publiques avec la consigne stricte de ne pas dévoiler qui était le commanditaire. Une méthode garantissant la non transparence a été de faire financer par des dons anonymes des ONG (Greenpeace, WWF) pour soutenir la campagne d’information. Il ainsi inauguré une forme moderne de communication publique dont les bailleurs de fonds restent cachés.
Pouvant disposer du budget presque infini des pétroliers, il a organisé des conférences « Sommets de la Terre ». Pour faire croire que l’on pouvait se passer de charbon et de nucléaire, le GIEC, relayé par une formidable campagne médiatique, a prétendu que le renouvelable pouvait fournir suffisamment d’énergie et d'électricité.
Pour faire croire à cette fable, il fallait manipuler l’opinion en développant de l’éolien non rentable, lequel ne peut fournir que 20% de la demande mais n’est pas dangereux pour les buts des pétroliers car il nécessite que 80% du courant soit fourni par des générateurs à gaz à démarrage rapide alors qu’une politique énergétique efficace aurait été de construire des générateurs au gaz à haute performance. La coalition du renouvelable a fondé le parti de l’écologie politique pour lancer ses manœuvres politiques. L’argent des pétroliers a financé secrètement des films à la gloire des Verts, diffusés gratuitement avant les élections.
Concoctées par des experts de la propagande, des rumeurs font peur avec les dangers du nucléaire et du réchauffement climatique. On camoufle que les commanditaires des campagnes sont les pétroliers qui en tirent les bénéfices.
L’arnaque éolienne a été savamment menée. Les protagonistes ont trouvé comment augmenter leur capacité d’emprunt sans que cela apparaisse dans les déficits publics et sans requérir un vote au parlement. Puisqu’on ne peut pas se passer d’électricité, il a suffi d’une loi (votée en 1990 avant que l’on soupçonne l’arnaque) pour ajouter automatiquement les remboursements d’emprunts aux factures de tout le monde. Cela fut caché derrière le but noble de sauver la planète du réchauffement climatique, une idéologie qui tient la route aussi mal que les idéologies religieuses que Maurice Strong avait étudié expérimentalement dans la communauté du « New Age » qu’il avait financé.
La source de la crise économique future en Wallonie (dès que l’argent du fédéral sera supprimé) restera ainsi ignorée car l’endettement, principale arme de destruction massive de l’économie, est camouflé dans l’obligation de rembourser, pendant le prochaines 15 années, les emprunts non rentables de l’éolien (de l’ordre de 8,5 milliards d’euros rien que pour la Wallonie).
Les lois économiques ont été oubliées au profit d’une gestion dogmatique de l’environnement et de l'énergie. La non rentabilité des options énergétiques a crée une crise économique dramatique aggravée par le manque d’investissement dans les sources réalistes d’énergie. Tout est organisé pour une crise durable dans l'Occident.