Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

Le rôle de la découverte d'un excès de gaz naturel dans les campagnes pour l'environnement.

Histoire des campagnes pour l'éolien

       En retraçant l'histoire des débuts de la prise de conscience de l'environnement, nous sommes arrivé à une interprétation étonnante de cette histoire.

       Un événement technologique, qui a eu une importance historique, est la possibilité d'utiliser du gaz naturel pour produire de l'électricité avec des investissements très bas. De 1950 à 1970, alors que l'exploitation du pétrole croissait exponentiellement, les pétroliers qui foraient un puits avaient autant de chances de trouver du pétrole que du gaz dont ils ne pouvaient que faire. La technologie des turbines à gaz pour faire tourner un alternateur venait d'être mise au point et s'est bien diffusée. L'augmentation de la consommation électrique s'est accompagnée de la construction de nouvelles centrales à gaz naturel. Les gaziers ont financé des gazoducs, y compris du Canada vers les États-Unis et de Russie vers l'Europe.

      Les pétroliers trouvaient encore trop de gaz. Pour augmenter les débouchés, il devaient lutter contre la concurrence des centrales nucléaires qui proliféraient depuis le choc pétrolier de 1974. Le prix du gaz, arbitraire puisqu'il s'agissait d'un sous-produit inutile de l'industrie du pétrole, a été fixé pour que l'électricité des turbines à gaz soit moins chère que celle du nucléaire. Avec l'aide de ceux qui luttaient contre la prolifération des armes nucléaires (Kissinger), une campagne internationale contre le nucléaire civil a été orchestrée. Elle est racontée par Engdahl [112]. Il était important de camoufler que les pétroliers étaient derrière ces manœuvres. On a fait croire qu'elles venaient des lobbies de la lignite. La plupart des écologistes (antinucléaires) n'ont aucune idée de la raison pour laquelle le mouvement environnementaliste à eu autant d'audience depuis 1974. La désinformation est telle que même les promoteurs éoliens peuvent faire valoir qu'ils œuvrent pour le bien de la planète.

      Les recherches sur l'effet de serre et le réchauffement climatique font conclure qu'il faut des règlements pour interdire les centrales au charbon et pour appliquer une taxe carbone (sans succès jusqu'aujourd'hui car cela favoriserait le nucléaire). Les seules mesures qui pourraient être adoptées dans la section environnement des Nations unies ou de la Commission européenne seraient celles qui favorisent des affairistes.

       Les gaziers devaient aussi lutter contre la concurrence du charbon. Comme le charbon émet plus de CO2 que le gaz, une campagne de propagande a été orchestrée avec l'aide d'un pétrolier, Maurice Strong, devenu une éminence grise à l'ONU. Celui-ci a organisé un réseau international de bureaucratie en charge de l'environnement et a réuni les membres du réseau environnemental aux Sommets de la Terre à Stockholm, 1992, puis à Rio (1997) et Kyoto(2002). Comme le remplacement du charbon par du gaz naturel pour la production d'électricité réduit les émission de CO2 de 6 %, ce pourcentage est devenu une obligation imposée par les accords de Kyoto.

     Maurice Strong est actuellement réfugié en Chine, ayant à répondre d'accusations d'avoir profité du programme "Pétrole contre nourriture" à l'époque de Saddam Hussein. Les humoristes disent que la conspiration de l'AGW a été inventée et menée à bien par un seul homme: Maurice Strong.

     Maurice Strong a fondé le "Chicago Climate Trade Exchange" d'où l'on peut profiter de Cap and Trade et d'autres activités subsidiées au nom de l'environnement. Le contrôle devrait permettre de se servir dans un marché de plusieurs trillions de $. M. Pachaudri, directeur de l'IPCC est actuellement inquiété car il est en tant que directeur du TERI un des principaux contrôleur des opérations de Cap and Trade, en conflit d'intérêt.

        La lutte contre le nucléaire a repris depuis l'augmentation du prix du pétrole (2008) car les gaziers aimeraient que le prix du gaz suive. Si l'on croyait les publications qui prétendent que le prix de construction du nucléaire a augmenté beaucoup plus vite que l'indice des prix à la construction, les règles des prix concurrentiels feraient augmenter automatiquement le prix du gaz naturel, même sans constructions nucléaires réelles.

      Les turbines à gaz peuvent être mises à l'arrêt sans graves conséquences financières car elles demandent peu d'investissement. Cela risque d'arriver si le prix du gaz augmente, justifiant des investissements pour que des centrales nucléaires prennent le relais.

       Pour garder un client, une stratégie est de le rendre captif, c'est à dire, qu'il ne puisse pas changer de type de fournisseur sans de grandes dépenses. Si tous les ordinateurs d'une entreprise fonctionnent avec un type de logiciel et que l'on doive changer les programmes en prenant un autre type de logiciel, l'entreprise est captive. Si des pays (agissant au nom de leurs consommateurs d'électricité) achètent des éoliennes à crédit (les subsides incluent une obligation de remboursement sur 15 ans), cela les rend captifs des fournisseurs de gaz, car leur investissement éolien est perdu s'ils installent du nucléaire qui ne peut pas servir de backup.

      Une section raconte l'histoire de la politique éolienne et du magistral détournement d'une technologie qui aurait pu réduire le réchauffement climatique en un saccage de l'environnement et une dilapidation de l'argent public par d'avides entrepreneurs au dépens des riverains et des futurs consommateurs d'électricité. Les profits de quelques affairistes sont tels que le saccage éolien se poursuit de lui-même malgré l'absence de justification économique ou environnementale.  

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