Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne)
Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes
Quand l’électricité sera produite au moindre coût (tout nucléaire pendant les périodes creuses en tenant compte des stations de pompage), les éoliennes ne pourront plus se connecter automatiquement mais il faudra continuer à payer pour leur dette.
Les lobbies éoliens espèrent que cette contrainte retardera la décision de ne plus brûler du gaz naturel qui augmente l’effet de serre.
Si un pays a investi fortement dans l’éolien, il risque cependant d’être contraint, à cause du prix et de la rareté de l’énergie fossile, à installer du nucléaire qui rend inutile les éoliennes et leurs centrales à gaz de backup. Le gouvernement sera ainsi forcé de reconnaître que lui, et les investisseurs qui y ont mis leurs économies sur ses conseils, ont fait un mauvais placement, tandis que les citoyens, qui sont aussi les futurs consommateurs d’électricité, resteront contraints de payer pendant 15 ans pour cet investissement inutile. Tous comprendront à ce moment qu’ils ont été joués.
Les mafieux prennent soin d’impliquer leurs nouveaux membres dans quelques escroqueries ou violences. Ils peuvent mieux les tenir ensuite. Ceux qui ont promu l’éolien industriel se trouvent, souvent en ayant cru bien faire, dans la même situation.
Les lobbies éoliens peuvent espérer que les politiciens, plutôt que de reconnaître cette perte d’argent camouflée (ce type d’augmentation de la dette belge n’apparaissant pas dans la comptabilité nationale), vont retarder la décision d’investir dans des centrales nucléaires, ce qui est le but.
La Finlande a dû se battre contre la Russie en 1940 et est donc très sensible aux risques liés à l’approvisionnement énergétique. Elle a commandé en 2003 une centrale nucléaire à la France. Les nouveaux prototypes EPR de centrales nucléaire françaises ne seront pas opérationnelles avant 2013.
Le risque que le Cartel du gaz utilise un embargo européen pour renforcer sa position dans des négociations est bien connu dans les cercles militaires, lesquels ont compris le rôle de la propagande pour faire rejeter les centrales nucléaires civiles [110]. Les stratèges du ministère de la Défense devraient s'impliquer dans la politique des éoliennes de même que les responsables des ministères des Affaires économiques. Les événements de Géorgie en 2008 confirment ces risques. Supprimer les terrains d'entraînement des pilotes est équivalent à ne pas se préparer pour une guerre (ce qui incite aux négociations) ou à saboter les usines d'armement quand le nazisme se développe.
Plutôt que de s’acharner sur les principes inefficaces du protocole de Kyoto (en faisant adopter des taux de réduction encore plus grands, plus irréalistes et mieux contournables), les décideurs devraient maintenant préférer une approche par le bas, des essais étant financés localement sous contrôle national et les systèmes ayant réussi étant généralisés [80].
Ce piège à l’éolien a-t-il été imaginé par des comploteurs machiavéliques ou est-il né des circonstances ? Comme à d’autres moments de l’histoire, toutes les explications sont possibles et toutes ont probablement concouru aux décisions dangereuses. Il n’est guère utile de chercher dans le passé des responsables insolvables mais ce refus de repentance ne devrait pas permettre de s’enfoncer encore plus dans ses erreurs.
Quoi qu’il en soit, la politique énergétique actuelle met la Belgique et l’Europe dans une situation chaque jour plus périlleuse pour sa sécurité d’approvisionnement énergétique et donc pour sa sécurité tout court, de même que pour sa compétitivité économique.
On espère que, suivant l'exemple de Lovelock, de véritables environnementalistes vont fonder un parti vert loin de la fausse écologie, et sans adopter la position antinucléaire mais ils doivent d’abord guérir la population qui a été victime d’une gigantesque intoxication sur la dangerosité du nucléaire. Si ce parti avait du succès, il éviterait une réduction du pouvoir d’achat d’au moins un pourcent chaque année en Belgique (et en Europe).
Le problème est connu des politiques (il a fait l’objet du rapport de la Commission Énergie 2030) mais ceux-ci n’osent pas agir avant que l’opinion publique ait compris les enjeux réels et soit guérie de sa désinformation sur le nucléaire.
Des sites [60] et des livres (Gerondeau 2007 [69]) qualifient l’éolien industriel et l’écologie « d’arnaques ». Ce mot ne convient pas aux stratégies énergétiques qui préparent une position de faiblesse dans les futurs conflits.
Quand le bon sens reviendra, il restera quelques éoliennes gigantesques qui deviendront des monuments à l’avidité et à la stupidité humaine.
Ce dossier devrait aider à comprendre la raison du saccage des campagnes et de l’endettement forcé des consommateurs d’électricité à cause de travaux inutiles. Savoir ce qui nous attend pourrait inciter à y remédier.