Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne)
Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes
Comment organiser une arnaque légale moderne ?
Energie électrique
Statistiques mondiales 2010 (Dossiers de la Recherche, février 2012)
- Production électrique 21.215 TWh
- Hydraulique : 344,8 TWh (6,15%)
- Biomasse 263 TWh (1,24%)
- Éolien, solaire etc. : 447 TWh (0,47%).
Plus de 40% des émissions de CO2 proviennent du charbon, surtout consommé au Danemark, en Allemagne, en Inde et en Chine.
Quand on organise une arnaque à grande échelle, il faut empêcher que les décideurs impliqués soient rendus responsables (y compris financièrement) d’avoir pris de mauvaises décisions ou d’avoir participé à une arnaque. Il est donc important qu’ils puissent se défendre devant un tribunal en prétextant de leur bonne foi. Cette opération réussit le mieux quand la plupart des acteurs et des militants sont persuadés qu’ils agissent pour le bien général (ou sont d’excellents comédiens).
Les organisateurs d’une bonne arnaque doivent donc fournir des motivations toutes prêtes pour que les participants, surtout quand ils bénéficient de l’arnaque, puissent affirmer avoir agi pour des raisons plus nobles qu’un accaparement. L’opération est appelée « corruption pour une noble cause ». N’importe quel moyen peut ainsi être utilisé si le but semble vertueux.
Les organisateurs de l’arnaque éolienne ont donc associé le but noble de remédier à des problèmes écologiques inventés grâce à leurs manœuvres coordonnées suivantes :
- Faire croire qu’il faut prévenir une catastrophe imminente de « réchauffement climatique ». Comme il fait plus froid depuis 10 ans, cette mystification est maintenant appelée le « changement climatique ».
- Faire croire que le CO2 émis par les combustibles fossiles est responsable d’un dérèglement du climat qui serait nouveau. La mystification a été organisée par les Nations-Unies. Ils ont financé un groupe de politiciens et d’experts (le GIEC) pour l’expliquer par des modèles informatiques faussés et discrédités.
- Faire croire que l’éolien réduit les émissions de CO2 qui ont été décrétées très dangereuses. Des médias amis présentent des méthodes truquées comme suit : La production éolienne est séparée de celle du backup, alors qu’elles sont interdépendantes car l’intermittence éolienne réduit le rendement des centrales à flamme de backup devant fonctionner en mode cyclique (succession d’arrêts et de démarrages). Le CO2 diminue à cause de l’éolien mais augmente à cause de centrales de backup moins efficaces. On soupçonne que la soustraction est négative car, de façon surprenante, aucune étude officielle et transparente n’a été publiée sur cet aspect crucial qui pourrait démontrer que l’éolien n’a presque aucune utilité écologique ou économique. Les lobbies éoliens et les écolos favorisent l’éolien pour la noble cause de la santé de la planète mais ils ignorent les problèmes gênants qui dégradent le backup.
L’endoctrinement des militants écolos les a convaincus que leur cause est noble, au point que, si on leur expliquent qu’ils ont provoqué la crise économique et écologique, ils n’écoutent pas et considèrent ceux qui ne croient pas à leurs dogmes comme les religieux du moyen-âge considéraient le démon. Les stratèges de l’écologie politique peuvent être fiers de leurs résultats.
En Wallonie, les tacticiens de l’arnaque éolienne ont lancés trois manœuvres séparées, habilement présentées à différents moments. Le but est que les politiciens, qui devront voter ces manœuvres, puissent ignorer ou ne pas croire qu’il y ait un effet combiné, ce qui leur permet de dégager leur responsabilité dans l’arnaque :
1) Faire accepter un « quota de renouvelables » dans le noble but d’avoir plus d’électricité générée sans émission de CO2. (« Renouvelable » est le mot code des bureaucrates européens et de l’écologie politique pour désigner l’éolien, seule variable importante dans cette catégorie). L’effet pratique de cette mesure est d’obliger les producteurs traditionnels d’électricité à acheter des Certificats Verts (CV) en proportion de leur production. Cet achat obligatoire de CV par les producteurs classiques est équivalent à une taxe. (Les arnaqueurs s’ingénient à utiliser des noms neutres pour camoufler qu’ils augmentent les prix). Dans le marché de l’électricité, libéralisé et en pénurie, le prix le plus cher s’applique aussi aux productions les moins chères. Les CV achetés par les producteurs traditionnels sont distribués aux exploitants éoliens (un CV par MWh). Les exploitants éoliens revendent ces CV de 65 à 100 €/MWh, ce qui leur apporte une fortune (de 300 à 450 M€ par an en Wallonie) et cela pendant 15 années. L’organisme qui paye ces CV peut automatiquement reporter ses coûts sur les factures d’électricité des ménages (de 200 à 300 €/an supplémentaire par ménage). Les industriels et les ménages « précaires en énergie » sont exemptés par des arrangements peu transparents.
2) Décider d’objectifs ambitieux et louables : 4,5 TWh/an devront être produits par de l’éolien. L’annonce n’est accompagnée d’aucune indication sur le prix de cette décision industrielle ruineuse. Cela correspond à l’installation d’un total de 1000 éoliennes (dont 250 sont déjà installées). Les premiers arnaqueurs (qui étaient alors les lobbies influençant les organisations européennes) ont fait adopter des lois dont la conséquence camouflée est d’autoriser le remboursement à crédit de l’investissement éolien. La garantie que les CV seront remboursés légalement permet d’avoir un prêt bancaire. Les banques spécialisées dans ces prêts, de même que les entreprises travaillant dans l’éolien, pourraient être accusées de participer à l’arnaque éolienne quand la vérité sera connue. Ces banques et les autres acteurs se justifient donc à l’avance en prétendant qu’elles travaillent pour une noble cause. Elles disent se préoccuper de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), une expression qui fait croire à une cause noble. De même, elles appellent « fonds éthiques » ceux qui servent à financer des parcs éoliens. L’organisation écologique a même créé des prix pour récompenser les entreprises liées à l’éolien qui ont été déterminantes pour provoquer la crise économique et écologique actuelle.
D’après ce détournement des valeurs, il est éthique et socialement responsable de tout tenter pour construire un parc éolien à distance légale d’un village (450 m pour des éoliennes de 150 m de haut) dont les habitants vont vivre un enfer dans des bruits presque doublés, puisque le nouveau cadre éolien augmente la limite de bruit (qui était de 40 dB) à 45 dB, soit 83% plus élevée.
Comme ces manœuvres pour installer des éoliennes produisent des nuisances à la limite de la légalité, les expliquer par des causes nobles entraîne que le profiteur ne pourra pas plus être poursuivi que le banquier qui avait légalement fait des opérations provoquant la ruine des emprunteurs et, toutes ensemble, la crise financière et le sauvetage des banques aux frais des citoyens.
Comme pour un emprunt, l’investissement éolien est remboursé par des versements mensuels correspondant aux CV reçus. Comme l’éolien ne produit aujourd’hui que la quart des CV qui sont déjà attribués par l’objectif ambitieux mais ne seront visibles que plus tard, les ménages wallons ne constatent qu’une augmentation légère du prix du kWh.
Cependant les décisions politiques actuelles sont légalement équivalentes à considérer ces ménages comme les entités qui ont contracté la dette éolienne. Même si les gouvernements changent, ces ménages seront ainsi contraints de rembourser les dettes de l’éolien dans les 15 années qui suivent, sous forme d’augmentation croissante de leur facture qu’ils doivent payer sous peine d’être privé d’électricité. Les citoyens ignorent ainsi que le gouvernement wallon, agissant pour la noble cause du renouvelable, leur fait contracter une dette qui met la Wallonie dans la situation de la Grèce.
L’annonce de nouveaux parcs éoliens est accompagnée de la promesse invérifiable que cela apportera des emplois verts, ce qui ne s’est vérifié que pour les premières éoliennes au Danemark puis en Allemagne, mais nulle part ensuite. Pour réduire la consommation d’énergie et le CO2, il serait beaucoup plus efficace et moins onéreux de permettre aux ménages et aux propriétaires de contracter des emprunts garantis pour isoler les maisons. Si ces emprunts étaient de 4500 € par appartement ou maison, les 1,5 million de ménages contracteraient une dette égale à celle que les ministres écolos leur imposent pour rembourser les entreprises éoliennes). Après 15 ans, l’isolation resterait encore utile tandis qu’il n’est plus rentable de laisser tourner des éoliennes amorties quand elles ne bénéficient plus de subsides. Les politiciens donnent priorité à l’éolien bien que l’isolation des bâtiments fassent économiser bien plus d’énergie.
La Wallonie sera en plus handicapée par la perte de valeur des maisons et des terrains riverains, par la réduction du potentiel touristique, par l’hécatombe des chauves-souris et des rapaces et par le coût du renforcement du réseau, indispensable pour développer l’éolien. Ces effets secondaires diminueront le pouvoir d’achat des citoyens wallons de quelques milliards d’euros supplémentaires.
3) Supprimer les barrières à l’extension éolienne, cela dans le noble but d’augmenter le renouvelable. Les politiciens sont ainsi incités à voter un nouveau cadre réglementaire inspiré par les lobbies éoliens pour pouvoir construire des éoliennes n’importe où sans que les riverains aient des recours légaux pour défendre leur environnement et la valeur de leurs maisons et terrains, contre des méthodes qui étaient autrefois appelées des méthodes mafieuses. Dans tous les pays, des associations de défense contre l’éolien se sont spontanément constituées, bien que les ruraux isolés aient peu de moyens pour manifester leur opposition. Les arnaqueurs semblent avoir un accès privilégié aux médias car la plupart de ceux-ci défendent les lobbies éoliens contre les riverains. Lors de la crise des emprunts russes vers 1920, des preuves officielles ont démontré que la plupart des grands journaux avaient été grassement financés pour vanter ces emprunts dont la chute boursière avait ruiné beaucoup de Français et de Belges. Ils semblent travailler maintenant à ruiner les Wallons.
Ces trois manœuvres expliquent que le prix de l’électricité a commencé à augmenter en Wallonie et va encore augmenter beaucoup plus, allant jusqu’à doubler. Il ne faudra bientôt plus compter sur la Flandre ou sur Bruxelles pour financer les folies écologiques des Wallons.
L’électricité est produite principalement par du nucléaire en Belgique et en France et devrait se vendre à peu près au même prix dans ces deux pays. C’est la politique énergétique différente qui explique la différence majeure des prix. Une politique se traduit par des taxes à la consommation d'électricité, taxes dont les entreprises sont exonérées pour soutenir la compétitivité et l'emploi. Comme un nombre croissant de députés actuels n'ont plus une idée cohérente de la rentabilité et des problèmes financiers, il s'ensuit que leurs décisions en toute bonne foi détruisent l'économie et renforcent la crise.