Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne)
Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes
A la demande du Gapper et aux frais de la province de Luxembourg, une étude a été publiée et a déjà été commentée par des politiciens et la presse : « Concept d’énergie éolienne » pour la province de Luxembourg, écrit par CSD et ATM-Pro, Rapport final, Mai 2010).
Cette étude est critiquée ici.
A la demande du Gapper (une association pro-éolienne de la province du Luxembourg), une étude aux frais de la province de Luxembourg a été publiée et a déjà été commentée par des politiciens et la presse : « Concept d’énergie éolienne » pour la province de Luxembourg, écrit par CSD et ATM-Pro, Rapport final, Mai 2010.
Une phrase (page 2) situe la portée de ce rapport : « L’autorité provinciale et le Gapper ne disposant pas directement de compétences en matière d’énergie et d’aménagement du territoire, il est utile de signaler que le Concept d’énergie éolienne ne constitue nullement un document à valeur réglementaire. » En plus, la Province et le Gapper n’ont aucune compétence ‘technique’ en matière d’énergie et d’éolien. (La Région wallonne a par contre des fonctionnaires compétents mais peu écoutés).
Cela peut-il être compensé par un bureau d’étude ? Encore faudrait-il choisir un bureau indépendant ? Malheureusement, l’entreprise choisie, la CSD, est mal vue des défenseurs de l'environnement. Des exemples précis qui font penser à de l'incompétence technique ou de la partialité dans ses études d’incidences ont été collectés à Vent de Raison.
Pour ces raisons, il est difficile de croire que l’objectif suivant de la CSD puisse être atteint : « L’objectif est de mettre à disposition des différents acteurs (autorités compétentes, communes, développeurs, associations de défense de l’environnement et des paysages, …) un outil d’aide à la décision permettant d’évaluer la pertinence d’un site éolien à la lumière d’une réflexion territoriale globale. »
Page d'information sur Gapper. La continuation de cette page pointe sur les documents suivants :
Ces documents sur le site de la province de Luxembourg ne peuvent pas être imprimés comme si l’on craignait la transparence et la critique ! Quelques copies d’écrans sont montrées ici pour permettre l'évaluation d’un document cité à l’appui d’affirmations politiques par des officiels de la Province, affirmations qui doivent donc être évaluées par les citoyens en démocratie.
La façon d'étudier la question du vent est étonnante. Ralf Klaus de la CSD connaît la carte des vents de Tractebel puisqu’il l’a publiée sur son site.
(Cette carte Electrabel résulte d’un modèle mais pas de mesures effectuées sur le sol, selon une réponse à une question posée à Electrabel lors de la séance de présentation du nouveau projet de La Roche en Ardennes, le 17 septembre 2009). Les modélisations de Tractebel semblent cependant plus fiables que celles d’un bureau ATM-Pro sans réputation ni responsabilité.
Cette carte Electrabel montre qu’il y a de moins en moins de vent quand on s’éloigne de la côte. Le vent correspondant à celui sur la frontière linguistique ne se trouve plus que sur des crêtes dans les Ardennes.
Carte Tractebel
(à gauche) à la même échelle que celle de la CSD (à droite).
Tractebel | m/s | km/h | km/h | burst | MW/y | |||
wind map | moy | max | ||||||
couleur | wind | 3600 | 3x | 0,5 | 0,5 | |||
noir | 3,5 | 12,6 | 37,8 | 56,7 | 1000 | |||
violet | 4 | 14,4 | 43,2 | 64,8 | 1493 | |||
bleu | 4,5 | 16,2 | 48,6 | 72,9 | 2126 | |||
vert | 5 | 18 | 54,0 | 81,0 | 2916 | |||
jaune | 5,5 | 19,8 | 59,4 | 89,1 | 3881 | |||
brun | 6 | 21,6 | 64,8 | 97,2 | 4500 | |||
brique jaune | 6,5 | 23,4 | 70,2 | 105,3 | 4500 | |||
brique rouge | 7 | 25,2 | 75,6 | 113,4 | 4500 | |||
rouge | 7,5 | 27 | 81,0 | 121,5 | 4500 | |||
rouge foncé | 8 | 28,8 | 86,4 | 129,6 | 4500 |
Échelle estimée des couleurs de la carte des vents Tractebel (au delà du rouge foncé de la ligne du littoral, le vent est de plus de 8m/s en mer). Dans la province, la couleur est verte sur les crêtes avec quelques sommets en jaune. Le vent est donc en dessous de 6m/s.
Les échelles de la carte CSD sont basées sur les productions attendues des éoliennes. Le plus foncé est le plus productible. La carte Electrabel démontre visuellement que la Wallonie et spécialement le Luxembourg n’est pas un endroit convenable pour installer des éoliennes puisque le vent y est très faible (couleurs : vert et un peu de jaune).
L’étude pour le Gapper ne mentionne pas que le vent est bien plus irrégulier sur les crêtes, ce qui diminue fortement le rendement des centrales d’appoint devant fournir une puissance complémentaire à celle de l’éolien intermittent pour générer la puissance totale relativement constante de la demande. En plus, les sites sur les hauteurs ont un maximum de nuisance paysagère, visuelle et écologique, puisque les monstres animés ne peuvent pas y être cachés par des rideaux d’arbres et se voient de loin, gâchant les paysages naturels. Les oiseaux et chauve-souris qui volent sur les crêtes se font tuer. Le bruit sourd des éoliennes se propage fort loin depuis 150 m au dessus des crêtes dans ces régions calmes.
Pour l’étude commanditée par la province, la CSD a ignoré les informations venteuses plus ou moins sérieuses d’Electrabel et les a remplacées par des informations invérifiables, celles d’une étude ATM-pro. Alors que la CWAPE a publié des chiffres prouvant que le coefficient de charge en Wallonie est inférieur à 20%, CSD affirme (page 5) sans preuve que le facteur de charge est de 23 à 28% (2015 à 2450h/an). La production serait alors de 4300 à 5500 MWh/an (Certains calculs du rapport supposent 5GWh/aérogénérateur de 2 MW, une exagération probable de 5/3,5-1=40%. Les performances de l’E82 sont basées sur des publicités Enercon invérifiées et sur des régimes fantaisistes des vents locaux). Le facteur de charge dépend principalement du vent qu’aucune étude ne peut changer et, de façon très marginale, de l’aérogénérateur. Les statistiques réelles sont encore plus pessimistes, puisque ce qui est observé pour l’onshore des régions voisines d’Allemagne n’est que de 16,5%.
Le facteur de charge inventé par CSD serait ainsi supérieur à celui de l’Angleterre et du Danemark. Les coefficients de charge varient suivant les saisons et sont plus forts certaines années venteuses. Les coefficients récents de la CWAPE sont eux-mêmes douteux et probablement exagérés (20% au lieu de 18%) puisque, d’après les statistiques CWAPE pour la dernière année, il n’y a pas correspondance de dates entre la production et la puissance installée. Une puissance produite à la fin de l’année devrait correspondre à la puissance installée moyenne et non à celle - non précisée - qui semble être celle au départ de la période. Les données d’ELIA sont insuffisantes pour trouver la production réelle de chaque parc éolien et la consommation de combustibles fossiles (associés à leur production) des centrales utilisées pour l’appoint.
Au lieu d’utiliser des données existantes de Tractebel, CSD a choisi d’inventer une nouvelle méthodologie en employant une simulation par modèle informatique (ATM-pro) auquel on peut faire dire ce que l’on veut, comme l’ont montré les études sur le climat, études truquées comme l’a révélé le Climategate. CSD fait ainsi croire à la province (gisement éolien, carte 3a, annexe b) qu’il y a du vent là où il veut installer des éoliennes et que ces éoliennes vont produire 33% de plus (production de 4500 MWh/an au lieu de 3300 MWh).
Pour les sites existants, le rapport se base sur une production actuelle communiquée par Apere (21.01.2010). On sait que ce lobby, soutenu par la Région wallonne, a comme mission la publicité des entreprises éoliennes et ne recule pas devant des chiffres manifestement mensongers comme ici.
Le rapport utilise le mot : « productible » au lieu de ce « qui peut vraiment être produit », peut-être pour se prémunir contre les lois punissant les désinformations. L’étude CSD foisonne d’anomalies « qui vont toutes dans le même sens », favorables aux lobbies éoliens.
Sur le tableau Excel joint, on constate que tous les sites (à 4 exceptions près, n° 35, 49, 58 et 61) ont à peu près la même production. La production est partout entre 4,35 et 4,75, une différence de 10%, qui correspond à des différences de vent de 3% (puisque 1,03 au cube = 1,1). CSD devrait justifier comment il ne trouve que des différences de 3% entre 62 sites luxembourgeois. Pourtant CSD insiste que la méthode permet de tenir compte des conditions locales de vent alors que le résultat semble plutôt s’appliquer au vent dans une plaine. Gapper voudrait que toutes les communes soient traitées également. CSD semble s’être inspiré d’une méthode qui avait cours dans la Russie soviétique, où les performances étaient promulguées par décret. On a constaté à Estinnes qu’Enercon n’est pas fiable quand il annonce les performances de ses aérogénérateurs. Il semble que la méthodologie CSD et ATM-Pro soit aussi fantaisiste.
L’étude CSD propose des éoliennes Enercon N82 de 2 MW et de 150 m de haut qui ont un rendement meilleur dans les lieux peu ventés (Pourtant, peu de ces nouvelles éoliennes ont été installées dans les zones à l’intérieur des terres en Allemagne, zones qui sont aussi mal ventées qu’au Luxembourg belge. L’Allemagne a préféré de l’offshore). Avec un coefficient de charge attendu de 18%, les aérogénérateurs de 2 MW sont bien moins puissants que ceux de 3 MW de même taille et de même prix, si ceux-ci sont installés dans des lieux bien ventés (coefficient de charge de 24%). Les différences sont de 24%/18% =1,33 et de 3MW/2MW=1,5, soit au total 2 fois plus. Vouloir à tout prix installer des éoliennes partout, y compris là où cela est inefficace, est une aberration montrant la tournure d’esprit fanatique des partisans de la fausse écologie (Allègre, 2009) ou de l’environnementalisme mal conçu (de Duve, 2010).
Pour un prix similaire à celui des éoliennes de 2 MW proposées dans la province de Luxembourg, des éoliennes de 3MW de la même taille produiraient 2 fois plus en des lieux normalement ventés comme en France, au littoral belge, au Danemark, en Irlande ou en Angleterre. Comme le vent est plus régulier quand il est plus fort et n’est pas perturbé par des crêtes, les centrales d'appoint y auraient un rendement meilleur, économisant en plus quelques pourcents du combustible fossile nécessaire aux centrales d’appoint (charbon ou gaz). Les éoliennes offshore sont encore plus efficaces mais semblent rapporter moins au « business de l’environnement ».
Détail de la carte Feltz, retravaillée dans l’étude CSD. Les zones roses et grises (zones à haute sensibilité paysagères et zones sensibles paysagères) ont disparu. Le détail des zones foncées d’exclusion semble avoir été un peu aménagé (Il faudrait pouvoir comparer cet extrait de carte avec la carte Feltz détaillée, si celle-ci existe). Les monuments classés sont indiqués mais non les Piches.
CSD ne garde que les zones d’exclusion paysagère en publiant sa carte Feltz qui ignore les zones à haute sensibilité paysagères et les zones sensibles paysagères. Sur la carte du document « Concept éolien », on remarque sur un détail de leur carte (jointe ici) une trouée à l’endroit où est écrit le ‘che-’ de La Roche-en-Ardenne. La carte Feltz a-t-elle une précision suffisante pour donner des limites précises entre la zone d’exclusion paysagère et les zones sensibles?
CSD a-t-il choisi ses limites en fonction de parcs éoliens projetés? Sur le terrain, on remarque que la crête concernée ici est un point de vue remarquable, ce qui est le cas de la plupart des sites de la province de Luxembourg établis sur des crêtes et des sommets. Avant l’ère de l’automobile pour tous, le meilleur moyen conseillé aux Belges et aux Hollandais en 1919 pour apercevoir un merveilleux paysage typique de l’Ardenne était de prendre le train, puis le petit tram qui arrivait jusqu’à La Roche. De là, le guide Cosyn recommande une promenade à pied jusqu’a la croix de Jérusalem, c'est-à-dire jusqu’au parc éolien projeté.
L’étude CSD liste les contraintes utilisées pour sélectionner les sites possibles.
Elle fixe une distance minimum de 100 m par rapport à l’axe d’une autoroute. Comme de nombreuses autres options, les choix de CSD sont nettement dangereux.
Le sol sous une éolienne peut être miné par des infiltrations d’eau, ce qui lessive parfois une partie du sol. Le mat éolien, n’étant plus soutenu, s’écroule comme montré sur l’image. Cela peut être évité si le constructeur ne construit qu'après que des sondages aux emplacements choisis aient montré la solidité du sol mais ces sondages ne sont prévus qu’après avoir reçu le permis (Cas Electrabel à La Roche).
Il faut donc augmenter (165m au minimum) la distance entre une éolienne géante et des bords d’infrastructures : autoroute, lignes de chemin de fer, conduites souterraines (gaz et eau) et lignes haute tension.
Les zones d’exclusions choisies par CSD, variables pour chaque scénario, ont des critères inférieurs aux minimums tolérables des associations environnementales.
Des exclusions inadmissible sont admise ou refusées suivant les scénarios : zones forestières du plan de secteur; zone de 200m autour des zones forestières du plan de secteur et des zones de conservation spéciales (y compris des zones Natura 2000) ; réserves naturelles et zones de richesse écologique (avec ou sans distance tampon); zones Feltz (seulement celles d'exclusion dans le scenario de base et aucunes dans les scenarii alternatifs); zones militaires de vol à basse altitude.
Belgocontrol et les télécoms ne désirent pas donner actuellement de limites, puisqu'elles devraient changer au cas où l’armée belge devrait s’entraîner plus pour intervenir dans une mission de l’OTAN ou de l’ONU ou au cas où de nouveaux types de télécommunications se généralisaient.
L’étude (page 9) ne tient compte que de zones d’exclusions minimums (cercle de 2 km autour d’un aéroport ou d’un radar, alors qu’il faut 15 km ou plus).
L’étude prévoit une distance minimum aux habitations de 500m, une option contestée par la population (Il faut au moins 1500m).
En page 5, le rapport recommande un nombre minimum de 5 éoliennes par parc de façon à éviter un mitage du paysage. Mais plus loin, l’étude accepte des usines de 3 éoliennes !
L’application des critères décrits conduit à inclure seulement 0,6% du territoire, ce qui ne laisse qu’un nombre de sites non mentionnés mais probablement inférieur à une dizaine. Pour augmenter le nombre de sites, des parcs avec moins de 5 éoliennes sont inclus (29 sites) et des scenarii suppriment les contraintes. Pour avoir un maximum de sites, les scenarii alternatifs suppriment toutes les contraintes (Tableau 3, page 20), pour arriver jusqu’à 8,8%. (page 19)
66 sites sont sélectionnés en supprimant toutes les contraintes ci-dessus. Des sites qui ne satisfont aucun des scenarii sont même ajoutés. « Notons qu’aucun classement n'a été établi pour les sites n°58 et 61 étant donné que le productible calculé pour ces deux sites était inférieur au seuil minimal fixé à 4,3 GWH par an et par éolienne. » (Le site 58 est La Roche en Ardennes. Une éolienne est prévue à 315m de maisons. Le site 61 est Curfooz à Bouillon).
Il est probable que des contraintes réelles feraient disparaître les 35 sites restant. Une étude sérieuse de l’éolien onshore dans la province de Luxembourg permettrait de supprimer la plupart de ce qui reste, d’économiser plus d’un milliard d’euros et de préserver la région pour le tourisme vert et l'environnement pour ses habitants.
Pour ceux qui veulent rationaliser l’État belge, le seul résultat positif de cette initiative du Gapper au service des lobbies éoliens est de démontrer que le niveau de pouvoir provincial est non seulement inutile mais est en plus nuisible. Cet étage administratif dont l’incompétence est ainsi affichée, pourrait être supprimé au bénéfice de tous.
L’annonce de 66 sites éoliens a déjà dévalué partiellement de 30% la valeur immobilière des 200 maisons riveraines de chacun de ces parcs, soit une perte de 200 * 200 k€ * 66 * 33% = 871 M€. Il faut y ajouter les pertes dues à un tourisme moindre.
Ces 324 éoliennes de 2 MW fonctionnant 8760h à 18 % pendant 15 ans devraient produire 324*2*8760h*18%*15=15,3GWh. L’autorisation de ces usines éoliennes implique la promesse de remboursement de CV représentant chacun un MWh. Le coût d’un CV pour les citoyens est le remboursement moins la valeur de l’électricité intermittente produite, soit 80€ (remboursement des CV) - 15€ (coût moyen de l’intermittent) =65€. La Wallonie a choisi la politique « Command and Control » (mais peut voter à tout moment de la supprimer) en imposant que 10% de la production de chaque acteur soit renouvelable, la stratégie la plus ruineuse pour les citoyens. Le prix des CV en Wallonie est situé entre le prix de l’amende (100€/MWh) et celui du rachat garanti de 65€/MWh. La promesse de remboursement porte donc au moins sur 15Mx65€=0,975G€. Les citoyens sont ainsi contraints de transférer aux producteurs éoliens un montant équivalent au remboursement des annuités d’un endettement caché, puisque ces sommes, servant en grande partie aux gains des promoteurs, viendront gonfler les factures d’électricité des ménages et des industries belges.
L’initiative du Gapper, si elle était poursuivie, coûterait près de deux milliards d’euros (en perte immobilière et en promesse de paiements) à charge de la Wallonie, du moins si la scission financière de l’État belge se poursuit, soit plus de 1000 € ajoutés à la dette publique du million de ménages wallons (1G€/1M). Ceux qui profiteraient de cette manne extorquée aux autres citoyens seraient quelques exploitants éoliens et ceux qui les aident, mais, comme dans une mauvaise opération financière, la majorité de la somme se retrouverait dispersée au vent, sans profit ni pour les citoyens, ni pour la planète.
L’étude prétend que la Wallonie ne peut pas réduire de 13% ses émissions sans onshore (page 7), contrairement à une étude de Vent de Raison. Il y a pourtant encore de la réserve de renouvelable en offshore et en biomasse.
En plus, la Flandre peut encore mettre son nucléaire au niveau français (La Wallonie y est déjà), ce qui, malgré la faiblesse de l’hydraulique et du vent, classerait la Belgique parmi les plus efficaces pour faire face aux défis de l’énergie et du changement climatique, après la Suède, la France et la Suisse. Peut-on penser que l’industrie éolienne (et l’écologie politique dont sont issus les dirigeants de leurs lobbies) a comme but essentiel de s’opposer à la reprise du nucléaire ? CLER, une sorte d'ONG anti nucléaire, le dit clairement: ''l’AIE ignore ou feint d’ignorer dans son analyse cette incompatibilité fondamentale entre les orientations nucléaires et les orientations du Grenelle.'' Le Grenelle recommande plus de renouvelable, ce que les initiés comprennent comme plus d'éolien puisque c'est le seul renouvelable en piste.
(Page 2) : L’étude CSD signale que ses résultats ont été présentés à quelques parties prenantes et ont probablement été contestés ou refusés car l’étude inclut un paragraphe pour préserver l’irresponsabilité de la CSD. « Signalons ici que la participation des instances et personnes susmentionnés (dont le Pf. Feltz, Nature et forêts, AVES et Natagora) ne traduit nullement leur adhésion aux conclusions du concept. »