Un dossier sur les éoliennes permet de calculer
les coût de chaque mesure politique, de peser les avantages et les
inconvénients et d'agir en connaissance de cause.
Le manque de justification de l'éolien devient alors évident.
L'erreur de jugement sur l'éolien s'explique par des raisons
stratégiques et a été amplifiée par la création d'intérêts
financiers artificiels.
Conclusions du dossier
Les conclusions suivantes sont
expliquées et justifiées dans le dossier présenté sur ce site.
Faible productivité des éoliennes en Ardennes
- Les éoliennes sont deux fois moins productives en Ardennes qu’en
Flandre (Le pourcentage de temps pendant lequel le vent est
assez fort pour que des éoliennes produisent est de 30% en haute
mer mais de 15 à 20% sur les crêtes ardennaises).
- La Wallonie est bien placée pour exploiter l’hydraulique, la
Flandre un peu mieux pour exploiter le vent de la mer.
- L’hydraulique ardennaise a fourni cinq fois plus d’énergie
que celle du vent en Flandre (en 2005)
- Les systèmes éoliens en Ardennes produisent plus de gaz à
effet de serre que ceux en haute mer.
Le courant intermittent a peu de valeur
- Le courant intermittent se vend moins cher (moins
de la moitié du
prix moyen) qu’une fourniture à la demande
- L’électricité produite par une éolienne est subsidiée (le réseau est contraint d'acheter le courant à
83 €/MWh dès que les éoliennes produisent mais ne peut vendre ce
courant intermittent qu'à la moitié du prix du marché). Les
subsides seront payés en finale
par les consommateurs futurs. Les éoliennes sont ainsi financées par une augmentation
cachée de la dette belge.
Nécessité de centrales à gaz en backup des éoliennes
- Si on installait des éoliennes qui fournissent toute la
puissance dont un pays a besoin, il resterait à la fournir aussi quand il
n’y a pas de vent (soit 70 % du temps en haute mer, ou 80% du
temps dans les Ardennes). Il faut que des centrales à gaz soient prêtes à fournir les 100% de la puissance
requise quand le vent tombe.
- Le système éolien émet indirectement presque autant de
CO2 qu’une centrale à gaz (de 70 à 85 %). La coût de la production globale
est tributaire de la disponibilité et du prix du gaz.
L’éolien revient beaucoup plus cher que le nucléaire.
- Les éoliennes ont été célébrées comme le symbole des
énergies propres et renouvelables. Pourtant le système éolien de
production à la demande doit avoir des centrales à gaz en backup (dont il doit payer
l’investissement en plus de celui des
éoliennes). Les secondes émettent du CO2 et ne sont donc ni propres
ni renouvelables et les premières sont extrêmement chères.
- Les éoliennes symbolisent la perpétuation de la pollution
plutôt que l’énergie propre.
- Que l’énergie éolienne gratuite revienne si cher est un
paradoxe bien expliqué.
Les Ardennes ont promu les énergies renouvelables efficaces chez
eux
- Les Belges produisent leur électricité avec des pourcentages
d'émissions de
CO2 très inférieures à celles de l’OECD (43% contre 63%).
- Des éoliennes couvrant les Ardennes diminueraient son
potentiel touristique et résidentiel (Même ceux qui croient peu
à cet effet ne devraient pas prendre ce risque).
- Des rumeurs infondées prétendent que les accords de Kyoto en
1997 condamnent les Ardennes à saccager leur industrie
touristique.
Pourquoi les éoliennes sont-elles refusées partout dans les
régions du monde densément habitées ?
- Les photos de belles éoliennes sont trompeuses car elles ne
bougent pas.
- Le défaut inéluctable des éoliennes, c’est le pouvoir
hypnotique d’un mouvement rotatif non naturel, 24 heures sur 24,
captant l'attention et la détournant de l'effet bénéfique du paysage.
Cette intrusion dans le cours des pensées est énervant à la longue
sauf pour ceux dont l'esprit a besoin d'être excité artificiellement.
- Tout paysage non industriel est gâché si on y met une éolienne
qui s'invite à la place de ce qui est beau et naturel et le
détruit. L’impact
paysager est d’autant plus grand que les éoliennes sont plus
gigantesques.
- On n'aime pas se promener sous des lignes
électriques qui pourtant ne bougent pas. Les promeneurs choisiront
des lieux loin du
voisinage d’éoliennes. Des lobbies éoliens sont réduits à y
organiser des courses cyclistes et à subsidier des voyages
d'écoliers pour pouvoir dire que les touristes viennent.
- Des éoliennes ont été acceptées sur des sites industriels
(port de Zeebrugge) mais pas sur des sites en mer visibles
depuis une Côte touristique.
- L’obstination des promoteurs d’éoliennes à ne pas
reconnaître les nuisances est surprenante mais s'explique
par la crainte que toute concession justifierait des dédommagements.
Perte de valeur des maisons et des terrains
- Une résidence secondaire n'est plus un lieu relaxant si un quartier
industriel ou un parc d'éolienne vient s'installer à côté.
- Plus la densité de population est élevée, plus les éoliennes
sont gênantes.
- Les Ardennais qui ont travaillé dur pour promouvoir le
tourisme de week-end et de vacances vont perdre leur
investissement.
- Aucun responsable solvable (promoteur, commune, fournisseur
d’électricité) n’est identifié pour les indemnisations.
- Pour installer des éoliennes, il n'y a plus de zones
purement agricoles en Belgique, celles-ci étant toutes devenues
des zones résidentielles, ce que les Flamands ont reconnu mais
pas encore les Wallons.
Les éoliennes ne peuvent avoir qu’un rôle minime par rapport aux
autres énergies.
- Si on acceptait de construire un parc d'éoliennes, on risquerait
d’en construire des dizaines et la totalité des Ardennes
serait défigurée. Chacun aurait la vue gâchée par un ou plusieurs parcs
d’éoliennes.
- Un système de centrales nucléaires (3 réacteurs) fournit la
puissance de 1500 éoliennes ardennaises de 2 MW mais sans avoir
besoin de centrales d’appoint polluantes devant fournir
80% de l'énergie à haut prix et avec des émissions de CO2 en
rapport..
Confusion des problèmes du CO2 et de l’épuisement du pétrole
- Tout le monde sait que la terre se réchauffe et qu’il faut
s’y préparer.
- L’épuisement des réserves de pétrole et de gaz est attendu
et causera une crise.
- Les éoliennes n'apportent rien pour combattre ces crises
mais en précipitent la venue.
- Il faut trouver d’énormes ressources énergétiques, beaucoup
plus que ce que pourrait produire les méthodes vraiment renouvelables
(à l'exclusion des éoliennes et de la biomasse qui est en
compétition avec l'alimentation).
- Le CO2, gaz produit par les autos et les industries, est
devenu le symbole de l’industrie pour les militants désirant que
la nature redevienne comme avant la révolution industrielle mais
cela ne justifie pas d'agir sans efficacité.
- Pour les pays en développement, la lutte contre le CO2 se
traduit par le refus de financer des centrales classiques comme
si on voulait freiner leur développement.
Réactions internationales à la raréfaction du pétrole
- La consommation mondiale de charbon, le combustible le plus
dommageable pour l’effet de serre, a doublé de 1980 à 2005 et
continue d’augmenter à ce rythme, y compris en Allemagne.
- Les États-Unis, l’Angleterre, la France et la Finlande se préparent à
construire des centrales nucléaires.
- Le nucléaire se développe en Chine, en Inde et en Russie,
que l’Europe le veuille ou non.
- L’avantage décisif d’une électricité à moitié prix va
entraîner la délocalisation des industries qui n’avaient pas
encore de raisons de partir.
- À l’appauvrissement dû au prix du pétrole va s’ajouter le
chômage dû aux délocalisations.
- Le nucléaire est la seule méthode connue ayant la dimension
requise pour réduire les émissions de CO2 et pour remplacer les
combustibles fossiles.
Le piège de l'Éolien
- Le défaut rédhibitoire des éoliennes est
que l’investissement dans ce système de production risque de bloquer le passage
vers des énergies moins chères et produisant beaucoup moins d’effet
de serre.
- Des investigateurs croient que, parce que les éoliennes vont
continuer à rendre les centrales à gaz indispensables, les
campagnes qui ont amené la diabolisation du nucléaire civil et
l'engouement pour les éoliennes visent à rendre l'Europe
dépendante de l'approvisionnement du cartel gazier. Sous la
menace d'une fermeture des gazoducs, l'Europe serait prise dans
un piège éolien dont elle ne se méfie pas assez.
- Les mouvements antinucléaires et les lobbies
de l’éolien auraient été manipulés par des producteurs de gaz pour
organiser ce piège.
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