Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

Le champ de bataille de Ramillies constitue, avec celui de Waterloo, un des sites militaires historiques majeurs de l’Europe, étudié par les spécialistes en sciences militaires.

Ces deux champs de bataille sont remarquablement conservés, ayant résisté jusqu’ici aux développements immobiliers et industriels.

Le gouvernement wallon veut le détruire en y construisant une usine éolienne.

Champ de bataille de Ramillies menacé

         Le territoire belge a été le théâtre de grandes batailles entre la France et ses voisins. La bataille la plus célèbre est Waterloo mais celle de Ramillies fut plus importante (plus de morts et de blessés qu’à Waterloo).

         En 1706, Ramillies vit s’opposer les troupes françaises de Louis XIV, sous les ordres du Maréchal de Villeroy, à celles, austro-anglaises du duc de Marlborough pour s’approprier les États espagnols des Pays-Bas, dont nous faisions partie.

       Les conséquences politiques de ces batailles furent décisives car la Belgique (Flandre comprise) aurait été incorporée à la France si Marlborough n’avait pas triomphé à Ramillies et Wellington à Waterloo.

       Le champ de bataille de Ramillies constitue, avec celui de Waterloo, un des sites militaires historiques majeurs de l’Europe, étudié par les spécialistes en sciences militaires.

         Le site de Ramillies est riche par ailleurs de vestiges gallo-romains (chaussée romaine, tumulus) et cette plaine dégagée est aussi une étape importante pour les oiseaux migrateurs.  

       Comment le gouvernement wallon a-t-il pu imaginer de dénaturer ce site en y planifiant une usine éolienne ? Il a laissé introduire un projet que, heureusement, toutes les administrations sensées du pays ont rejeté.

         L’histoire des tentatives de s’approprier la plaine de Boneffe (ou de Ramillies) ne s’arrête pas après le rejet du projet éolien par tous les services publics. Aussi incroyable que cela paraisse, le Ministre wallon en charge de l’environnement, un écologiste, a quand même autorisé ce projet. Les associations de défense ont souligné cet abus de pouvoir. Au lieu de se rétracter, le ministre s’est enfermé dans sa décision. Ses explications montrent que les dogmes de l’écologie politique ont, chez lui, préséance sur la protection du patrimoine. Les iconoclastes reviennent en force. Des fanatiques incultes ont droit non seulement à la parole mais aux saccages légaux.

       Au moment où la DG04 a introduit un dossier d’inscription de la chaussée romaine sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco (Organisation des nations Unies pour l’éducation, la science et la culture), la Wallonie se lance dans l’opération opposée, sans se rendre compte que ses dirigeants passent ainsi pour des incultes. A cet égard, il est opportun d’établir des similitudes concernant (1) l’implantation d’éoliennes au large du Mont-Saint-Michel en France, classé au Patrimoine mondial depuis 1979, au sujet duquel l’Unesco a clairement exprimé son refus en date du 23 juin 2011 à l’occasion de sa 35ème session réunie en son siège à Paris et (2) La protection des plages du débarquement, laquelle a eu un support international. Le britannique « Battlefield Trust » s’est prononcé sans ambiguïté (traduction) : « …tout ceci signifie que le champ de bataille de Ramillies mérite d'être protégé et préservé afin de permettre l'appréciation et la compréhension pleines et entières du paysage aux fins de comprendre les décisions prises par les chefs d'armée ainsi que le déroulement même de l'action. Des éoliennes créeront une perturbation majeure empêchant une appréciation correcte du paysage… »

        Sur le plan technique, des études récentes ont établi que, l’éolien terrestre dans un pays peu venté tel que la Wallonie, ne diminue pas la consommation de combustible fossile et ne réduit pas les émissions de CO2. Le gaz naturel des centrales thermiques de backup doit compenser en miroir la production intermittente d’électricité éolienne. Ces centrales sont ainsi utilisées en mode cyclique, avec de fréquents ralentissements et redémarrages, ce qui réduit leur rendement et augmente la consommation de combustible fossile au point d’annuler le gain d’énergie apporté par des éoliennes. Les producteurs d’électricité pourraient, pour falsifier ces études, mesurer les consommations réelles des centrales de backup mais, sur cette question cruciale, ils n’ont pas publié les mesures dans leurs usines. Pourtant ce rapport permettrait à des pairs de vérifier et d’évaluer suivant la méthode scientifique les économies éventuelles du système éolien.

         L’écologie politique ne peut actuellement rien prouver sur ses espérances éoliennes et ses promesses d’économie d’énergie ne peuvent s’appuyer que sur les proclamations infondées des lobbies éoliens. Les Verts espèrent peut-être que les défenseurs de la Plaine de Boneffe n’auront pas les moyens financiers d’introduire un recours au Conseil d’État. Ces défenseurs n’ont pas de subsides contrairement aux organisations qui travaillent pour les Verts. L’histoire de l’écologie politique est parsemée d’abus de pouvoir, d’inégalités démocratiques, de désinformation et d’aberrations économiques.

        L’écologie politique ruine ceux qui y croient, telles que la banque Dexia qui avait prêté à des parcs éoliens non rentables. Les difficultés économiques de quelques pays ont été aggravées par leur soutien aux installations éoliennes, tels que l’Espagne, l’Italie et le Portugal. Les idéologies (à moins qu'il ne s'agisse d'arnaques organisées) y prévalent sur les bons principes d’économie, avec les résultats attendus.

        L’écologie politique est une idéologie européenne qui publie les réalisations éoliennes de chaque pays et les met en concurrence sans tenir compte du potentiel variable de l’énergie venteuse. Les politiciens écologistes, pour être bien notés et avoir droit aux campagnes médiatiques organisées par les groupes européens associés au parti, doivent faire du zèle, même au détriment de leurs citoyens, condamnés à payer pour leurs réalisations non rentables. 

        Cet épisode de la bataille de Ramillies prouve que l’écologie politique forme des fanatiques dangereux pour l’Europe avant de l’être pour la Wallonie.

        Avis négatif des administrations. Les services publics qui avaient émis un avis négatif sont : le Conseil wallon de l'Environnement pour le Développement durable (CWEDD), la Commission Royale des Monuments, Sites et Fouilles de la Région wallonne (CRMSF), le Département de la Nature et des Forêts (DNF), la Commission consultative d'aménagement du territoire et de la mobilité (CCATM) d’Eghezée, la Commission consultative d'aménagement du territoire et de la mobilité d’Orp-Jauche, la Commune de Ramillies, la Commune d’Hannut, la Commune de Wasseige et la Commune de Fernelmont.

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