Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

Un gouvernement wallon veut, pour les raisons dogmatiques dictées par la fausse écologie des lobbies éoliens, 20% de renouvelable sans se préoccuper du bien-être de ses citoyens.

Le coût d’une politique volontariste inutile

      La politique volontariste du gouvernement wallon est d’atteindre 20% de renouvelable en 2020 (déclaration du ministre Marc Nollet  dans L’Avenir, 5 mai 2010). Cela requiert d'étendre ce qui existe aujourd’hui en Wallonie à 700 turbines de 2,5 MW, soit 1.750 MW ou 3,5 TWh si elles tournent 2000h/an.

       Les CV pour cet éolien seront donc reportés sur toutes les factures (uniquement celles de Wallonie si l’énergie est scindée). Les 3,5 millions de CV à 90€/MWh vont coûter 315 M€/an ou, par ménage, 210€/m/an. Ce coût pourrait être multiplié par 5 (Voir plus loin) si les accroissements de coûts dûs à l’électricité éolienne sont reportés sur les consommateurs privés

Réaction de l'industrie aux augmentations de l'électricité

      Les industries vont difficilement accepter de perdre leur compétitivité avec les pays voisins parce qu’elles doivent payer leur électricité plus chère. Elles ont un moyen de pression très efficace, la menace de délocalisation. Elles demandent déjà que le supplément pour énergie renouvelable ne soit payé que par les consommateurs privés. En effet, Febeliec, la fédération belge des utilisateurs industriels d'électricité donne son avis sur son site, sur Canal Z et par des conférences de presse. L’administrateur, Peter Claes, se désole du manque de transparence pour mesurer si les industries belges sont plus taxées pour de l’éolien que ses concurrentes européennes et demande que les entreprises soient exonérées de la plupart des charges dues à l’éolien, comme cela se passe dans des pays voisins. « La fédération demande également l'introduction de tarifs dégressifs et d'un plafonnement des redevances pour financer les parcs éoliens offshore ainsi qu'une réforme en profondeur des systèmes de certificats au niveau régional. » Les organismes de défense s’inquiètent que des allégements pour l’industrie soient reportés sur les factures des consommateurs privés et sur leurs impôts et elles recommandent de supprimer simplement toutes nouvelles usines éoliennes inutiles et nuisibles ou, au moins, les plus injustifiables, celles onshore.

Réaction des services publics aux augmentations de l'électricité

     Pour payer leur électricité en hausse, les institutions publiques, administrations publiques, services publics, écoles, hôpitaux, homes, etc. vont demander qu’on augmente leur budget, ce qui entraîne que les gouvernements doivent augmenter les différents impôts qui financent le service public.

Augmentation résultante pour les consommateurs privés

       Au total, en excluant les 10% de pertes dans les lignes électriques et dans les consommations propres des générateurs électriques, les consommateurs risquent de devoir payer les suppléments pour 90% de la production. Puisque les ménages ne consomment que 18% de l’électricité mais doivent tout payer, ils auront des coûts (90/18=) 5 fois plus élevés, à payer sous forme d’accroissement des factures d’électricité et de taxes diverses.

1000 € par ménage par an pour l'éolien

       La politique volontariste du gouvernement wallon, si elle se poursuivait, risquerait de coûter 1000€ par ménage et par an, ce dont se réjouissent les lobbies éoliens et ceux qui profitent de leurs manœuvres. Il est maintenant reconnu que l'éolien onshore n'a pas d'avantage écologique, ne diminuant ni la consommation de combustible fossile, ni les émissions de gaz à effet de serre. Pour ces raisons, aucun éolien offshore n'est plus ajouté au Danemark depuis 2003 et en Allemagne depuis 2010.

    Le parlement wallon est un complice responsable puisqu'il pourrait supprimer immédiatement : le maintien de prix élevés pour les Certificats Verts éoliens, le maintien du quota de renouvelable le plus élevé au monde (11% en 2011), un cadre de référence autorisant des éoliennes de 150 m de haut à 350 m des habitations. Il pourrait diminuer les quotas Kyoto qui ne sont pas imposés mais qui avaient été acceptés par des politiciens belges qui espéraient y gagner des électeurs et la reconnaissance  des lobbies éoliens (ou des avantages plus concrets, tels que des articles élogieux dans les médias contrôlés par une succursale du 'Big Business'). On a l'impression que les dirigeants de l'Europe et de la Région wallonne sont aux ordres, non de leurs électeurs mais des lobbies éoliens.

       Les lois votées sous l'influence des lobbies éoliens vont plomber l'économie pour 15 ans. La mafia a trouvé comment bénéficier des subsides éoliens, inventant la délinquance verte, « un secteur nouveau où il y a plus d'argent public et moins de vérifications ». La justice italienne a confisqué 1,5 G€ au "Seigneur des Vents" (Lord of the Wind). Les pays qui ont compris que l'éolien est une arnaque veulent réduire le prix des CV mais les lobbies éoliens, par l'intermédiaire des ONG qu'ils financent, les menacent de procès s'ils le font.   

       Un classement des pays corrompus a été réalisé par une firme d'assurance allemande, Allianz, qui s'affiche très active pour promouvoir l'éolien et qui a donné les bonnes places de son classement CPI (Corruption perceptive Index) aux pays qui ont collaboré avec les lobbies éoliens: (1) Danemark. (7) Hollande. (15) Allemagne. À des places intermédiaires, on trouve des pays avec relativement peu d'éolien : De (20 à 25) GB, Belgique, USA, France. Parmi les exceptions de pays éoliens mal classés, on trouve l'Espagne (30) et le Portugal (32). Allianz a ainsi trouvé un moyen astucieux de dédouaner ses coreligionnaires. Pour l'éolien, il faudrait inverser son classement. Un tableau compare les pays européens pour la pénétration éolienne. La Belgique avait résisté au pire, ce qui montre que les précédents gouvernements n'étaient pas tous dupes jusqu'en 2009.

Inutilité de l'éolien terrestre contre l'épuisement des combustibles fossiles

     Le risque d’épuisement des combustibles fossiles est moins dangereux et pressant que le risque d’épuisement des minerais de phosphates, alors que cette source de phosphore est indispensable pour maintenir la productivité agricole. La mode du catastrophisme climatique fait oublier des dangers plus réels et plus urgents.

Risques que l'éolien fasse sauter sur le réseau

      Un effet pervers de l’éolien est le besoin d’un backup thermique, émetteur de CO2, car le backup par des centrales nucléaires ne permet pas de suivre en mode miroir les fortes fluctuations de la production éolienne. Il arrive déjà, pendant les nuits où la consommation est très faible, que le réseau ne puisse plus accepter de l’énergie éolienne. Du fait de règlements dictés à l’Europe par les lobbies éoliens, - règlements pièges qui obligent le réseau à accepter de l’éolien en priorité et au coût élevé des CV -, le gestionnaire du réseau se trouve dans des situations impossibles où il doit, sous peine de procès, accepter de l’énergie éolienne qui risque d’endommager son réseau. L’éolien n’est pas seulement inutile, ne réduisant ni la consommation de combustibles fossiles, ni les émissions de gaz à effet de serre, il est aussi nuisible car il perturbe la sécurité du réseau et il gêne une solution meilleure du point de vue de la réduction des gaz à effet de serre, le nucléaire.

Pas d'acceptation des éoliennes sans désinformer la population

     Une revue, Science et Vie, éditée par des ingénieurs, explique pourquoi l’éolien n’est pas une solution à la crise énergétique (septembre 2010 : Eoliennes, Le Vent tourne : Pourquoi leur avenir est compromis en France). Les arguments s’appliquent à la France mais aussi à la Belgique qui produit 55% de son électricité par du nucléaire et encore plus à la Wallonie qui en produit un pourcentage aussi élevé qu’en France (85%). Des chercheurs indépendants, Attali, Allègre, Berger, pensent avec les ingénieurs et beaucoup d’autres, que l’éolien n’est pas une solution à la crise énergétique.

      On n’arrive pas à établir comment les gouvernements, du niveau européen au niveau communal, se sont faits ainsi piégés par le lobby éolien. Il est devenu évident que l’on doit refuser d’accroître la production éolienne tant que ces problèmes aigus de fonctionnement du réseau ne seront pas résolus.

Coûts d'une usine éolienne

          Voici une estimation du coût que les consommateurs d’électricité et les imposés vont devoir payer pour financer chaque usine éolienne. Une usine de 6 éolliennes de 3 MW (18 MW) produisant 27 GWh/an cf 17%) reçoit pendant 15 ans 27.000 CV/an (un par MWh). Piégés par les quotas de renouvelable, les fournisseurs wallons doivent livrer un nombre de CV proportionnel à 11% de leur production en 2011, et à 26% en 2026. Comme, il n’y a pas assez de CV et que le coût des CV manquants est égal à l’amende (100€/CV), tous les fournisseurs en concurrence vont augmenter leur prix de l’électricité en Wallonie pour compenser ce surcoût sur le prix des CV.

      Puisque Electrabel se permet de parler des gains pour la région (point suivant), il est intéressant de tenter de deviner et de chiffrer les opérations financières non transparentes lors des manœuvres pour installer de l’éolien terrestre.

      Pour chaque usine éolienne, un exploitant éolien devra investir le capital théorique de 6×4M€ pour les aérogénérateurs + 7M€ pour le prix du permis (voir plus loin) = 31M€. Cela laisse un bon bénéfice au promoteur qui se rembourse sur les 27.000 CV qu’il recevra pour chacune des 15 années suivantes, soit 400.000 CV d’une valeur de 100€, soit 40 G€. En fait le constructeur reçoit des aides pour son investissement, disons 50%, et, dans le cas où Electrabel est aussi promoteur, il ne doit pas acheter de permis à 7 M€ à un intermédiaire, ce qui fait que son investissement connu n’est que de 12 M€. (Electrabel a dit que son investissement pour ce genre de parc est de 25 M€).

7 M€: le coût de vente d'un permis pour 6 éoliennes

       L’Union des villes et des communes de Wallonie (UCVW) a révélé dans la note 6 d’une étude - Eolien: quelle est la répartition des coûts entre les différents postes d’un projet? – qu’un promoteur pouvait revendre un permis de construire de 6 éoliennes pour 30% de l’investissement (soit 7,5 M€ d’euros sur 25 M€). Si un promoteur compense la nuisance de son parc par un versement de 1M€ par éolienne, il devrait répartir cette indemnité pour les riverains qui voient leurs maisons et terrains dévalués et pour ceux qui vivent du tourisme et qui voient leurs profits réduits à peau de chagrin. Les promoteurs tentés de verser plutôt cette indemnité aux décideurs ne peuvent le faire légalement. Les riverains n’ont pas un budget de consultation juridique comparable à ceux associés à des gains de 7,5 M€ des promoteurs et sont victimes de harcèlement (nombreux projets simultanés) pour leur faire dépenser de plus en plus de frais de défense et les inciter à abandonner les poursuites.

       Si une commune négocie un permis de construire éolien et obtient moins de 1 M€ d'avantages par éolienne (pour elle, les riverains et les autres citoyens locaux), elle n'a pas servi d'intermédiaire efficace. De toute façon, la meilleure façon de servir ses habitants est d'empêcher l'érection de cette usine par tous les moyens légaux.

Qui va payer pour adapter le réseau à l'éolien ?

      La distribution de l’électricité éolienne nécessite un nouveau réseau renforcé pour l’éolien dont le coût va doubler le prix de base (Le coût de distribution de l’électricité est actuellement égal au prix de sa production sur le réseau actuel optimisé). La Commission européenne prépare une manœuvre pour ce réseau. Si la Wallonie a 100 usines éoliennes et que l’énergie est scindée d’ici 2026, ces coûts seront attribués au 1,5 million de ménages wallons, soit plus de 5000 €/ménage sur 15 ans : (40x2x100/1,5=5333), une somme significative pendant la crise financière.

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