Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne)
Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes
On parle de la scission de la Belgique. Quel serait l'effet pour le coût de l'éolien?
Supposons que d’ici 20 ans, le temps de vie d’une éolienne, les finances publiques de la Belgique soient scindées en 3 parties, Wallonie, Flandre et Bruxelles. Supposons que la gestion de l’électricité soit aussi scindée.
La Wallonie a peu d’habitants (3,5 millions) mais une centrale nucléaire (Tihange) qui produit plus que la consommation wallonne. La Wallonie est donc exportatrice d’électricité. Comme, lorsqu’il y a du vent en Wallonie, il y en a souvent aussi dans les pays voisins, France, Flandre, Hollande et Allemagne, le prix de l’énergie intermittente éolienne sera faible ou négatif. Quand la consommation est faible de nuit et le WE, elle est aussi faible dans les pays voisins. La France va avoir un EPR (en 2013) et recommencera à exporter de l’électricité nucléaire, en plus de celle éolienne. L’énergie éolienne wallonne produite en excès devra être vendue aux voisins au prix du marché international, soit au prix de la moitié ou du vingtième du coût de l’électricité nucléaire. C'est la situation du Danemark vis-à-vis des voisins à qui il vend son courant quand il est excédentaire et sans valeur mais à qui il doit le racheter quand il est rare et cher.
La Wallonie, c’est à dire les consommateurs Wallons, devra payer pour la totalité des certificats verts émis en Wallonie alors que les produits de la vente d’électricité intermittente sera négligeable.
Les producteurs et les distributeurs d’électricité ne sont pas motivés pour que leurs réalisations reviennent le moins cher possible puisqu’ils peuvent légalement répercuter leur coûts sur les consommateurs. Elia a annoncé qu’il va financer les lignes haute tension requises par le surdéveloppement éolien en Allemagne. Sauf si les comptes futurs font apparaître d’autres sources, on suppose que le coût sera pris sur les consommateurs belges puisque Elia bénéficie d’un monopole, c'est-à-dire le droit de reporter ses dépenses sur les utilisateurs.
Le développement éolien est un jeu ayant des règles assez inhabituelles : plus on acquiert d’éoliennes, plus on perd. Si les plans délirants de l’industrie éolienne se réalisaient en Wallonie, on y érigerait un millier d’aérogénérateurs (production 4 TWh, payée par des CV de 86€/MWh), ce qui ferait perdre à chacun des 1,5 millions de ménages wallons (4 x 86€/1,5 =) 230 €/an ajoutés à leur facture d’électricité.
[Statistiques belges : 10.500.000 Belges, 3.500.000 Wallons, 6.000.000 Flamands, 1.000.000 Bruxellois, 2,33 personnes par ménage en Wallonie, 1.500.000 ménages, pouvoir d’achat (indice 100 en Europe): Bruxellois : 233, Flamands : 120, Wallons : 85].
L’Allemagne va conserver ses centrales nucléaires aussi longtemps que possible, interdire de nouvelles éoliennes onshore (bien qu’on puisse remplacer celles existantes par de plus modernes) et développer l’éolien offshore. L’Angleterre a inauguré un parc éolien offshore qui, à lui seul, produira plus que toutes les usines éoliennes onshore de Belgique.
[Alors que les ambitions de l'industrie éolienne, appuyée par des mensonges sur le changement climatique, se sont révélés des arnaques à grande échelle, cette information n'est pas encore parvenue en Wallonie. L'inutilité écologique des éoliennes on shore est maintenant reconnue presque partout.]
[Le parlement wallon est un complice responsable puisqu'il pourrait supprimer immédiatement : le maintien de prix élevés pour les Certificats Verts éoliens, le maintien du quota de renouvelable le plus élevé au monde (11% en 2011), un cadre de référence autorisant des éoliennes de 150 m de haut à 350 m des habitations ]