Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

Un calcul simple montre le prix élevé de l'éolien industriel.

Cet handicap est combiné avec l'absence d'avantages environnementaux et même avec le désavantage de ne pas pouvoir évoluer vers des solutions meilleures.

Le coût des turbines est anormalement élevé car la plupart des bénéfices sont consacrés à financer des lobbies pour promouvoir un système sans autres avantages pour certains que de préparer des stratégies dangereuses (voir le
piège éolien). 

Indices des coûts de l'électricité produite à la demande

   Pour calculer la rentabilité d'une entreprise produisant de l'électricité, la méthode financière normale est utilisée.

Données 

- Tous les coût se rapportent à la production d'une usine de puissance 1 GW travaillant pendant 365 jours de 24 heures.  Le coefficient d'utilisation U tient compte des entretiens et des pannes avec arrêt de la production.

- Le montant de l'investissement C et sa durée D pour une puissance donnée. Si on connaît le taux d'emprunt, une formule donne le paiement annuel financier pour l'amortissement de la dette, capital et intérêt.  Les remboursements annuels ou annuités A sont calculés (sur un taux de 4% à prix constants) dans une région des feuilles de calcul. Ils sont :

  • 4,42% pour 60 ans (durée estimée des centrales nucléaires nouvelles). 
  • 5,05% pour 40 ans (durée  des centrales thermiques à gaz ou au charbon avant renouvellement complet).
  • 9% pour 15 ans (durée de vie subsidiée des éoliennes).

- Le coût du combustible F (fuel). Les prix des matières premières varient avec leur degré d'épuisement et leur rareté relative.  Ce coût est variable pour le gaz, le pétrole et le charbon. Pour le nucléaire, ce coût est la somme du prix variable du minerai d'uranium F et du prix invariable de l'enrichissement E et de l'élimination des déchets.

- Le coût des opérations annuelles O de fonctionnement ne dépend pas du taux d'utilisation U (pourcentage de temps pendant lequel l'usine produit). Ces coûts d'opération sont les mêmes pendant l'arrêt  puisque les ouvriers sont présents (ils pourraient travailler alors à la maintenance).

Comparaisons de coûts

     Pour faire des comparaisons, on emploie le même taux d'emprunt partout. On calcule la somme des frais fixes, remboursement annuel A et opérations O, et du prix du combustible F pour une usine fonctionnant au taux d'utilisation U. Des tableaux montrent les calculs. La présentation des calculs est conçue pour utiliser un minimum de données (indiquées par un fond bleu dans le tableau).

- Le prix réel de l'électricité à la sortie de la centrale est obtenu comme suit. On additionne les coûts (annuités, opérations et combustibles) et on applique un coefficient d'utilisation donné.

(A+O+F) * U

   On se base sur le coût total hors taxe de chaque type de production d'électricité.

   Pour les spécialistes, un tableau de calcul donne les formules de calcul. Elles peuvent être réutilisées si des experts compétents ont une meilleure connaissance des données réelles C, D (dont on déduit A), O, F, U.

     La structure détaillée des prix en Belgique est rendue inutilement compliquée, ce qui rend les comparaisons difficiles. Les gens ayant travaillé dans le privé sont effarés de voir que des politiciens (pas seulement des socialistes et des écologistes) prennent des décisions sans en avoir cherché l'impact financier sur le pouvoir d'achat des Belges.

      En 2007, les prix de production (centrales utilisées à 90%) étaient avec le baril à 96$ :

  • 27,18 €/MWh pour le charbon.
  • 38,44 pour le gaz
  • 21,55 pour le nucléaire

    Des calculs sont faits pour 1997, pour 2007 et pour 2020. La seule donnée changeant entre ces 3 tableaux est un facteur multiplicatif pour le prix des fuels.

     Le prix à coûts constants du charbon a été peu modifié, sauf pendant le choc pétrolier de 1975 à 1985 et depuis 2007. Le traitement des déchets (filtrage et stockage des déchets et du CO2) pourrait augmenter le prix (multiplié par 2 ici en 2007)

    Le prix du gaz suit, depuis 2007, le prix du pétrole. Le gaz peut être retraité pour en faire un carburant, ce qui est une utilisation plus raisonnable que de le brûler pour produire de l'électricité. (multiplié par 2,5 tandis que le prix du baril est multiplié par 4, c'est à dire 96$/baril, à partir de  24$/baril en prix constant 2007).

      Le prix de l'uranium a été multiplié par 10 depuis le moment où il ne coûtait que 1% du coût total (soit un facteur 4 par rapport au tableau de calcul de 1997). 

    Les coûts réels restent assez compliqués et peu diffusés. Les spécialistes peuvent changer les données sur les feuilles de calcul, cela ne changera pas les grandes différences entre les coûts des modes de production, le nucléaire étant devenu l'égal du charbon (sans tenir compte de la pollution) et beaucoup moins cher que le gaz depuis 2007.

      La suite montre que les seuls coûts de l'électricité ayant une signification sont les coûts de chaque système de production capable de fournir de l'électricité à la demande.

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