Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

Le catastrophisme est une technique utilisée pour la porpagande

Réchauffement climatique et catastrophisme

      Le climat de la terre est en train de changer. On observe depuis 1800 que les glaciers reculent, indiquant que l’on sort d’une période glaciaire comme cela arrive tous les 100.000 ans.

      Depuis que l’on connaît le mécanisme de l’effet de serre, on peut dire que la Terre se réchauffe suite aux gaz à effet de serre (CO2 et méthane) émis en brûlant des combustibles fossiles. Les émissions vont se réduire au fur et à mesure de l’épuisement des réserves de combustibles fossiles, ce qui fera augmenter les prix, ce qui réduira progressivement la consommation et finalement l’émission de GES. Le pic de production du pétrole et du gaz semble maintenant atteint et l’on commence à brûler la seconde moitié des principaux combustibles fossiles. Le CO2 émis va probablement doubler, ce qui doublerait le taux de CO2, sauf pour ce qui est absorbé. Ce taux a déjà été plus élevé à la fin de cycles glaciaires. Le réchauffement restera probablement limité à un maximum prévisible.

      Les prophètes du catastrophisme décrivent aujourd’hui les horreurs que le réchauffement pourrait produire. Les changements rapides de climats rendraient moins fertiles les zones tropicales. Les zones tempérées se réchaufferaient, provoquant des mauvais rendements agricoles et propageant des maladies telles que la malaria. La mer monterait de plusieurs mètres, inondant ceux qui habitent à proximité de rivages plats.

Le contrôle de la réduction des gaz à effet de serre

      Pour lutter contre le réchauffement climatique, il faudrait réduire de 70% les émissions de GES dans tous les pays. Pour faire adopter des accords autoritaires obligeant tous les pays, des stratèges pensent qu’un gouvernement mondial est nécessaire. L’autorité d’un gouvernement unique est remplacée dans la politique moderne par des accords de multi latéralité. Des vues communes, appuyées sur de nouveaux dogmes, seraient adoptées par tous les pays mais devraient quand même être supervisées. L’ONU et l’Union européenne se sont investies dans cette mission de « bonne Gouvernance ». Un moyen d’action est de  financer des organisations de la « Société civile », organisations non gouvernementales (ONG) chargées de proposer certains dogmes, de vérifier que ces façons de penser sont respectées et de protester contre les violations. Ces orientations politiques ont surtout du succès en Europe.

Les prophètes des catastrophes

      Le monde n’est plus menacé par la guerre mondiale comme en 1940 ou par la guerre froide comme en 1950 mais des prophètes catastrophistes existent à toute époque. Ils parlent maintenant de la pollution chimique et nucléaire, de surpopulation et d’un monde privé de sources d’énergie et dont les changements climatiques empêchent la survie des humains.

      L’épuisement des réserves fossiles, devenu évident depuis la première crise pétrolière vers 1970, ne préoccupait pas beaucoup les scientifiques puisqu’ils savaient que le nucléaire pouvait fournir encore plus d’énergie.

      Cet optimisme a été combattu dans les années 80 quand une campagne médiatique, attisée par l’accident spectaculaire de Tchernobyl, a montré les dangers du nucléaire et les a exagérés sans relativiser les risques. Le réchauffement climatique et les risques du nucléaire sont devenus un domaine émotionnel cultivé par des ONG ayant accès aux médias.

       Des stratèges prévoient une catastrophe énergétique dans un monde sans nucléaire et sans combustibles fossiles. Les entrepreneurs, dévalorisés par les crises attribuées à la technologie et attaqués par des ONG, n’ont pas pu orienter l’industrie vers des solutions validées par des scientifiques. Des opportunistes ont donc imaginé que la seule façon de résoudre la crise était d’utiliser du renouvelable, une méthode promue comme un nouveau dogme avant de se préoccuper des contraintes techniques qui handicapent son développement, par exemple l'intermittence.

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