Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

Comment se déroulerait un conflit futur? Un pays privé de sources d’énergies est en situation précaire.

Chantage à l’approvisionnement énergétique

     La croyance récurrente qu’il n’y aura plus de guerres
Voici comment on pourrait utiliser l’arme de l’énergie contre l’Europe, laquelle est dépendante de l’étranger pour le pétrole et le gaz.

     Imaginons qu’un pays producteur ait chargé des géopoliticiens machiavéliques d’étudier comment mettre l’Europe à la merci d’un chantage énergétique. Pour imaginer comment se passerait ce genre de conflit, examinons deux stratégies pour empêcher l’indépendance énergétique de l’Europe grâce au nucléaire.

  • Conditionner la population pour qu’elle ait une réaction de rejet à toute évocation du mot nucléaire et diabolise ainsi toute centrale nucléaire, civile ou militaire.
  • Piéger l’Europe dans des investissements qui seraient perdus si l’option nucléaire était choisie plus tard, ce qui est le cas du système de production : éoliennes - centrales à gaz.
  • Piéger des électeurs à investir dans l’éolien. Les promoteurs éoliens émettent en effet des parts dans le pays où les éoliennes sont installées. Les investisseurs locaux, qui sont aussi des électeurs, perdraient leur mise si le pouvoir décidait plus tard de revenir au nucléaire.

     Pour comprendre quelles opérations favorisent ces stratégies des producteurs de gaz, cinq manipulations sont étudiées ici :

  • Les stratégies et les chantages possibles sur l’énergie.
  • Les désinformations sur le nucléaire.
  • Le pouvoir de convaincre de la propagande moderne.
  • Les désinformations sur le renouvelable intermittent.
  • La transformation des messages de la désinformation en réglementations, stables et contraignantes.

Croyance à la résolution pacifique des conflits

     Avant chaque guerre moderne, les dirigeants attaqués n’ont pas cru qu’une nation moderne allait se lancer dans une guerre. Cependant, bien que la France ait été le pays le plus évolué au XVIIIe siècle, Napoléon a déclenché des guerres dès qu’il y a vu son avantage. En 1870, 1914 et 1940, les dirigeants allemands, malgré leur civilisation avancée, ont provoqué des guerres quand ils ont cru y trouver plus d’avantages que d’inconvénients.

     Dans chaque cas, la population attaquée s’était mal préparée car elle croyait que les guerres étaient des survivances barbares du passé et ne se reproduiraient plus. L’ignorance des risques est fréquente et dangereuse. Une attitude prudente consiste donc à envisager que le voisin prépare une guerre, ce qui est supposé ici.

Conflit énergétique avant une guerre ouverte

     Une guerre moderne serait catastrophique pour l’assiégé mais aussi pour l’attaquant. Les conflits futurs seront donc précédés par des chantages pour obtenir des concessions sans devoir aller jusqu’à la guerre.

     Si les problèmes qu’avaient connus l’Allemagne et le Japon devaient se répéter à l’occasion de désaccords survenant sur les droits de l’homme ou sur l’harmonisation entre les lois religieuses fondamentalistes et les lois démocratiques ou sur la tolérance envers des méthodes mafieuses ou sur l’opposition à un cartel du gaz payé par des transferts de technologies militaires ou sur des questions matérielles impactant la prospérité et la propriété, les producteurs d’énergie (pétrole et gaz) pourraient exercer un chantage pour contraindre l’Europe à accepter leurs exigences.

     Lors de la crise de Berlin où tous les accès terrestres à la ville encerclée ont été supprimés, les Alliés pouvaient soit céder, soit provoquer une guerre qui aurait été nucléaire, soit faire survivre les habitants de Berlin en les ravitaillant de l’extérieur par un pont aérien. Ils ont choisi cette dernière solution qui a d’abord prolongé la crise sans qu’aucun des adversaires ne soit acculé à céder mais finalement Staline a compris qu’ils n’était plus supporté par ses alliés traditionnels en étouffant les habitants innocents de Berlin et il a négocié.

La faiblesse d’un pays privé de sources d’énergie

     Un pays privé d’électricité et de pétrole ne pourrait pas résister si on le privait de la majeure partie de son énergie. Par contre, si le nucléaire fournissait plus de la moitié de l’énergie, le pays pourrait résister car il ne devrait produire que peu d’énergie supplémentaire pour des transports et des industries indispensables. Il pourrait alors utiliser les maigres ressources du charbon local et de la chimie (qui permet de synthétiser du pétrole) en plus d’autres énergies tirées du bois, des cultures et de la géothermie. Il pourrait ainsi survivre et attendre de l’aide extérieure ou la chute du régime oppresseur et ne serait pas contraint à se défendre par une guerre déclarée. En effet, l’électricité nucléaire et les énergies d’appoint pourraient faire tourner la plupart des industries de subsistance et rendre habitables les maisons et les lieux de travail. Une centrale nucléaire peut facilement stocker des provisions d’uranium pour des dizaines d’années.

     Ceux qui croient que les considérations ci-dessus sont des spéculations sans fondements devraient étudier la crise récente (janvier 2006) de l’Ukraine où l’interruption du gaz russe a été déterminante pour que l’Ukraine tienne compte des impératifs du voisin. La politique de formation d’un cartel gazier n’est pas secrète [77].

     La suite montre quelles personnes contrôlent la gestion du gaz et quels sont les rapports de force entre les producteurs de gaz et les utilisateurs actuels.

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