Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

Des opportunistes se sont fait un chemin entre les proclamations des environnementalistes et la réalité.

Les premiers environnementalistes qui se sont fait du souci pour la planète seraient effrayés de constater que leur œuvre est devenue une plateforme électorale.

De l’idéalisme au business de l’environnement     

      L’immense majorité des militants sont des gens honnêtes, mûs par leurs enthousiasmes et par leur désir de bien faire et de servir l’humanité par des idéaux exaltants. Grâce à des militants motivés, les Soviétiques furent efficaces malgré leurs budgets réduits. Les paiements aux journaux et aux médias étaient des dépenses secrètes.

      Les militants communistes se sont reconvertis quand il n’a plus été possible de cacher le gâchis économique dans l’empire soviétique et la réalité de la vie courante sous le régime de Staline et de ses successeurs. Des militants communistes, avides d’idéalisme, se sont alors tournés vers l’environnement. Les mouvements pacifistes et environnementaux se sont multipliés depuis 1960 et 1980.

       Les premiers Environnementalistes (Klages 1913) [59, 71] étaient contre les industriels qui détruisaient la nature par la technologie. La contestation était proche de celle des anarchistes, bien que non violente. Les Environnementalistes scientifiques, conscients de l’effet de serre, étaient pour le nucléaire (Lovelock, 1972 [35]).

      La prise occulte du contrôle de certains mouvements pacifistes par des gens formés aux méthodes de la propagande soviétique est spéculative car les opérations financières sont gardées secrètes et les militants de base n’en ont même pas le soupçon, croyant que l’argent vient de donateurs ayant les mêmes idéaux. Des manœuvres similaires sont plausibles pour des mouvements écologiques repris par des lobbies gaziers.

      On a dévoilé que des lobbies polonais pour l’exploitation de la lignite ont soutenu les mouvements antinucléaires pour attaquer leur concurrent mais cela camouflait probablement un financement bien plus efficace par la propagande soviétique qui contrôlait alors la Pologne.

Majorités politiques et pouvoir des petits partis

      Quand un lobby a un grand budget au départ et une organisation diversifiée, il profite d’effets amplificateurs. Dés que les antinucléaires (écologistes) ont eu quelques parlementaires, le lobby a regroupé les pays européens pour des actions communes.

      Des partis traditionnels, quand il leur manque quelques voix pour avoir une majorité, s’allient aux petits partis qui leur demandent en échange de supporter leurs propres projets, par exemple, pour les Verts, de voter des subsides pour les éoliennes. Il est surprenant que les desideratas prioritaires des Verts aient été les demandes des gaziers : sortie du nucléaire et subsides à l’éolien.

      Quand les demandes sont indifférentes aux objectifs des grands partis, des petits partis parviennent ainsi à faire progresser les idées de leurs mandants. Le parcours du ministre français Cochet est un exemple de ce parcours : passant de militant communiste à écologiste, il devient ministre quand les Verts sont appelés à renforcer la majorité socialiste et fait voter des subsides aux éoliennes.

      Un groupe d’élus peut profiter du passage au gouvernement d’un de ses membres pour accorder des subsides à tout organisme agissant dans le sens du lobby. Les promoteurs éoliens profitent de deux façons modernes d’utiliser l’argent de l’État : les subsides aux associations [103] et les subsides aux investissements nouveaux (éoliens).

       Au lieu de nommer des fonctionnaires, les gouvernants utilisent l'argent des contribuables pour subsidier des militants des ONG qui n'ont aucune formation comparable à celle des des fonctionnaires. Les parlementaires s’ingénient à créer et aider des organisations non gouvernementales permanentes pour servir leur cause au lieu de s'assurer les services de leurs  fonctionnaires compétents. Par exemple, l’Ademe, organisme officiel de l’État français, a recruté des bénévoles recevant tous les avantages des fonctionnaires tout en ne laissant entrer personne qui ne soit un antinucléaire (Allègre 2007 [34]) et en se distinguant par une politique copiée sur celle des lobbies antinucléaires et éoliens. En Belgique, un organisme remplit un rôle similaire, l’Apere.

      La description de la propagande moderne va permettre d’étudier l’activité des lobbies en l’illustrant dans le domaine de l’éolien industriel.

      Pour faire croire que la population accepte l’éolien, une technique est de faire des sondages.

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