Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

Tours urbaines et éoliennes en zones résidentielles : même gâchis par des promoteurs.

L'éolienne, un symbole erroné de l'énergie propre qui devient, comme les tours urbaines, un symbole de la destruction du paysage pour les buts intéressés des promoteurs.

 Comme l’image de la tour Montparnasse l’illustrait pour une vision bornée de la modernisation urbaine, l’image d’une éolienne servira plus tard à illustrer comment un enthousiasme irréfléchi pour une cause mal comprise a fait prendre des décisions aberrantes et a enrichi des promoteurs.

Comment des promoteurs accaparent le terrain sans le payer

Les tours de bureaux parsemées dans les villes

    En 1960, la mode du modernisme a fait croire à l’intérêt de construire de grands immeubles-tours dans les villes mais la valeur des maisons du voisinage en a été dévaluée.

     Les promoteurs rentabilisaient un petit terrain sans devoir payer pour l’étendue de leur nuisance, méthodes imitées maintenant par d’autres promoteurs qui louent un petit terrain de moins d'un hectare par éolienne, détruisant les paysages naturels et les zones résidentielles alentours par des capteurs hypnotiques d’attention.

    Il faut près d'une dizaine d'années  pour que les citadins réalisent l'étendue des nuisances dans leur  ville. Seulement après ce délai pendant lequel des dommages irrémédiables avaient été commis, la pression populaire a obligé les politiciens à refuser les nouveaux projets de tours urbaines isolées  mais pas au point de faire détruire une tour construite. La destruction du tissu urbain par des buildings-tours est une fameuse erreur historique comparable à l’engouement pour les éoliennes dans les années 2000.

     Les tours urbaines avaient été construites avant que les riverains se rendent compte :

  • qu’il y a des vents tourbillonnants à la base des tours,
  • qu’on peut observer leur intimité de haut,
  • que la possibilité de parquer dans le quartier disparaît,
  • que des embouteillages sont incessants.

     Les riverains des tours n’ont jamais réussi à se faire indemniser car on ne tenait pas compte à l’époque de ce qui gênait le ‘progrès’.

Le développement futur des parcs d'éoliennes acceptées

    Après que les promoteurs immobiliers aient planté des building-tours pour détruire le tissu des villes, une écologie mal digérée risque maintenant de saccager les paysages naturels des campagnes avant que les riverains se rendent compte des nuisances. D’autres promoteurs parsèment les campagnes d’éoliennes, détruisant les sites naturels et les zones résidentielles par des capteurs hypnotiques d’attention.

     Qui a dénaturé la ville de Bruxelles par un urbanisme intéressé ? Le groupe le plus souvent cité par les Bruxellois est Vanden Boeynants et ses amis qui ont fait fortune ainsi. Des "Vanden Boeynants des campagnes" imitent maintenant ce succès destructeur en parsemant les régions d'éoliennes plus hautes que les tours urbaines.

    Dans les premiers parcs, on constate que les anciennes éoliennes ont été remplacées par de nouvelles éoliennes de plus en plus gigantesques et de plus en plus nombreuses. Il n’y a plus de zones purement agricoles en Belgique, toutes les campagnes étant en fait des zones résidentielles. Le coût de nuisance des éoliennes n’est pas inclus dans les calculs de rentabilité car cela doublerait les coûts.

     La publicité mensongère pour les éoliennes entraîne que des politiciens puissent paraître sincères quand ils disent ne pas comprendre l’opposition des résidents à voir des éoliennes construites dans leur paysage et à proximité de leur maison.

      Les Américains, attaqués comme Nimbies en 1995, contestaient le droit, que les promoteurs éoliens s’adjugeaient, de détruire l’environnement paysager sans le payer. Maintenant les promoteurs doivent exproprier les terrains et les maisons à proximité (Aux États-Unis, cela veut dire à moins de 2 miles). Ils revendent ou louent ensuite les habitations de ces ghettos éoliens à des gens moins sensibles aux nuisances éoliennes. La création de parcs éoliens dans les zones désertiques de l’Amérique et de l’Espagne soulève moins de contestations que dans la Belgique densément habitée. Les Flamands interdisent les éoliennes en zone non industrielle. Les politiciens Wallons prouvent encore une fois leur incapacité à bien gérer en faisant semblant de ne pas comprendre cette nécessité, de même qu’en installant des éoliennes en zone bien moins venteuse qu’en Mer du Nord, éoliennes peu performantes qui seront inutiles dès que le renouvelable efficace aura une capacité supérieure à ce que le réseau peut accepter.

Désinformation sur l’éolien

      En résumé, les lobbies gaziers ont intérêt aux désinformations suivantes qui ont été répandues. Les concepts utiles pour promouvoir les éoliennes sont :

  • Confusion entretenue pour faire croire que l’éolien a un bénéfice environnemental.
  • Négation de l’impact paysager hypnotique.
  • Négation de l’impact sur le tourisme vert et la valeur du résidentiel.
  • Ignorance officielle du fait que l’espace agricole s’est transformé en espace résidentiel et qu’il n’y a plus que les zones industrielles où l’on puisse encore installer des éoliennes sans d’énormes coûts de nuisance, même s’ils ne sont pas comptabilisés.
  • Ignorance du fait qu'un système de production électrique doit fournir du courant à la demande et que tout ce qui produit du courant intermittent n'a pas de signification économique hors de cet ensemble intégré. Le but de cette façon faussée d'étudier le problème est d'empêcher d'expliquer facilement comment l’éolien implique des pollutions et de l’effet de serre par ses centrales d’appoint.
  • Camouflage du prix réel de l’éolien par des subsides différés qui n'apparaissent pas dans les comptes.
  • Camouflage de l’augmentation de la dette belge par les promesses de subsides à long terme.

   Comme il sera difficile de faire démonter des éoliennes, il importe d’en empêcher la construction avant qu’elles ne soient installées. Comme les riverains des tours de bureaux, les riverains des éoliennes se plaignent d’avoir été piégés car les nuisances ne sont pas encore connues avant l'installation. Les promoteurs sont assez astucieux pour persuader les campagnards qu'ils participent ainsi à la lutte contre le réchauffement climatique alors que c'est le contraire. 

Les promoteurs éoliens accaparent le terrain près des turbines sans devoir l'acheter

       Les promoteurs de l'éolien n'achètent pas le terrain. Ils ne louent que la très petite zone où chaque turbine est installée. Ils accaparent ainsi tous les terrains dévalorisés du fait de l'installation des éoliennes sans devoir les payer, ce qui est d'autant plus dérangeant qu'ils ont menti effrontément sur les justifications des éoliennes, leur principale justification étant un juteux bénéfice que les futurs consommateurs d'électricité devront payer au décuple sans qu'ils sachent ce qu'on leur prépare.

Étendue des nuisances visuelles

      La distance de nuisance est fonction de la taille des éoliennes, Pour ne pas voir des éoliennes derrière un enclos de 12 m de large dans des murs de 2 m 50, il faut que la distance soit de l’ordre de 12 fois la hauteur, soit 1,1 km pour les éoliennes de 90 m de haut ou 2,2 km pour celles de 180 m de haut. En effet, un mur située 1 m plus haut que la hauteur des yeux, 1 m 50, cache ce qui est en dessous d’un angle de 1 sur 12, soit sur 5°, soit sur la largeur d’une main tendue : 1 degré par épaisseur de doigt ou 5 degrés pour 5 doigts. La visibilité est bien plus dérangeante si l'on construit les turbines sur des crêtes.

     Un truc de photographe pour faire paraître plus grand un espace est de prendre des photos grand angle, ce qui donne l'impression que les objets y apparaissent plus petits qu'en réalité. Les promoteurs de l'éolien utilisent ce truc dans les photomontages des études d'incidence où les éoliennes paraissent toute petites.

     Sur une photo à moyenne distance, on voit un poteau correspondant à l'éolienne mais on ne remarque presque pas les pales. L'œil remarque immédiatement tout ce qui est en mouvement, ce qui fait que dans la réalité, ce qui frappe, ce n'est pas le poteau mais l'hélice en rotation constante qui capte le regard même si on ne le veut pas. Les études de nuisance ne captent pas cet effet, ce qui arrange les promoteurs et trompe les campagnards placés pour la première fois devant ce phénomène.

      L'ensemble de ces petits trucages pour minimiser les nuisances démontre que les organismes chargés des études d'incidence favorisent les promoteurs plutôt que les riverains et ne sont donc pas des juges indépendants et fiables.

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