Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne)
Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes
Les action d'IEW sont analysées ici dans le cadre du projet éolien de La Roche-en-Ardenne.
La révision de la position en fin 2008 est discutée ici.
Dans le papier déterminant sa position (juin 2003), Inter-Environnement Wallonie (IEW) prend parti sans nuances pour les industriels de l’éolien [142].
Alors que l’on accuse les promoteurs de recevoir des subsides bien trop élevés par rapport à leurs dépenses (leurs bénéfices s’apparentent à de l’usure d’après la CREG française), IEW se fait l’écho des lobbies qui plaident pour augmenter encore ces bénéfices.
Le papier d’IEW incite à implanter plus d’éoliennes. IEW suggère ceci : « la Région mènera une politique volontariste :
« - Raccordement gratuit au réseau, dont le coût sera dès lors pris en charge par l’ensemble des consommateurs d’électricité, comme ce fut le cas pour les outils actuels de production d’électricité. »
Ce raccordement est à charge du promoteur. S’il était payé par le réseau ou l’intercommunale locale, ce prix serait répercuté sur la facture des consommateurs de la province au lieu d’être payé par le promoteur.
« - Politique foncière (expropriation, droit de préemption, péréquation, captation de la plus-value,…) afin de permettre la réalisation des projets, … »
Pour des opérations équitables, il faudrait au contraire payer les moins-values immobilières que l’installation d’un parc éolien entraîne pour les riverains (plusieurs millions d’euros par éolienne) et non seulement la plus-value pour l’agriculteur qui a une petite parcelle à louer pour le socle d’implantation d’une éolienne. Les promoteurs devraient aussi compenser les pertes pour le tourisme et pour la réduction d’emplois dépendant du tourisme.
IEW suggère : « Un moratoire ne nous semble en effet ni envisageable, ni souhaitable. » Notre plateforme d’opposition au développement anarchique de l’éolien industriel en région wallonne demande juste le contraire.
IEW propose, pour que la région étudie les projets, de créer des cellules éoliennes.
« La cellule éolienne doit être étoffée de différents experts nommés par le gouvernement : expert en paysage, … Cette cellule remettra avis concernant l’opportunité des projets éoliens aux autorités chargées de délivrer les permis. »
Ce n’est pas une mauvaise idée de demander l’avis d’experts mais ceux-ci doivent être nommés en concertation avec les associations de riverains et non par le gouvernement qui ne devrait pas être juge et partie.
Le travail d’experts en paysage nommés par des lobbies éoliens peut se constater dans l’étude d’incidence du projet de la Roche-en-Ardenne. Leur conclusion est invariablement d’accepter les éoliennes. Ces experts sont uniquement nommés pour empêcher les riverains de contester les promoteurs qui jugent, contre toute évidence, que les éoliennes ne gênent pas dans une zone touristique ou à proximité de zones classées et de sites et vues remarquables.
Le second projet de La Roche, augmentant le nombre d’éoliennes de 4 à 6, disposait ces éoliennes en bouquet comme recommandé, deux d’un côté de la route, et quatre de l’autre. Le troisième projet les place en ligne, ce qui met les éoliennes aux deux bouts trop proches des habitations. Cette évolution détruit les paysages au profit de la rentabilité.
IEW écrit dans son papier de position :
« Il est indispensable d’intéresser les communes au développement éolien. Celles-ci doivent donc pouvoir acquérir la maîtrise foncière des terrains sur lesquels s’implanteront les éoliennes. Elles pourront dès lors bénéficier d’une rente et seront ainsi incitées à mener une politique active en la matière. »
La position d’IEW, peut-être en faisant croire que c'était une position officielle, a pu servir à expliquer à la commune de La Roche comment profiter de l’éolien tout en ne pouvant pas recevoir officiellement des paiements directs. La Commune de La Roche a pris des options d’achat sur les terrains où on allait mettre les éoliennes.
Des agents, armés des écrits d’IEW, pourraient avoir persuadé l’intercommunale locale de choisir une disposition étonnante pour que le câble de liaison au réseau soit payé par un autre que le promoteur. Le trajet erratique de ce câble est en effet rendu long et complique pour cheminer à côté d’un autre câble que le réseau local projette d’installer, ce qui brouillera la répartition des coûts. Si cette pratique est habituelle, cela expliquerait que l’électricité soit beaucoup plus chère dans la province du Luxembourg qu’ailleurs en Belgique.
Si IEW voulait vraiment protéger l’environnement, il ne devrait pas proclamer ardemment, contre l’avis de ceux qui protègent les paysages ardennais, qu’il faut mettre des éoliennes on-shore là où elles ont un très mauvais facteur de charge :
« Inter-Environnement Wallonie souhaite ardemment l’implantation d’éoliennes en Région wallonne. Les objectifs éoliens fixés par le «Plan wallon pour la maîtrise durable de l’énergie» constituent un bon point de départ. La mise en place d’une véritable stratégie d’implantation devrait toutefois permettre un développement plus ambitieux des éoliennes dans notre Région. »
Bien que IEW semble s’occuper d’actions réalistes pour de nombreux problèmes d’environnement, sa section en charge des éoliennes, tant qu’elle ne change pas profondément, a une attitude sournoise qui est pire que celles des lobbies éoliens affirmés comme Apere, EWEA, Ademe ou Edora.
IEW a reçu le support du gouvernement fédéral en étant nommé rapporteur du Printemps de l'Environnement. Parmi les nombreux travaux de cette réunion que nous ne jugeons pas ici, il faut remarquer que IEW a eu un rôle négatif ou passif à propos des situation kafkaïenne de la Belgique où quatre gouvernements ont chacun leur politique environnementale et où le fédéral n'a pas de pouvoir d'harmonisation. Par exemple, les questions de l'échange des certificats verts entre régions et du montant exagéré qui leur est attribué ont été écartées par le rapporteur sous le prétexte qu'il ne fallait pas décourager les promoteurs !
Dans un interview que la RTBF a consacré à Inter-Environnement Wallonie (décembre 2008), un de ses membres change de politique pour se mettre plus en accord avec la position maintenant dominante dans le public. La diffusion de cette position raisonnable a été assurée par Vent de Raison soutenu par le Sénateur MR Destexhe et par d'autres personnalités politiques.
La manœuvre d'IEW semble politique car cette organisation subsidiée profite de ses moyens de diffusion dans les médias du gouvernement pour minimiser les demandes des opposants à l'éolien. Une politique raisonnable est différente.
Cependant le ministre a annoncé ce 15 décembre, qu'il allait employer, au lieu de IEW, un lobby qui lui est entièrement dévoué, l'Apere, pour convaincre les collèges échevinaux de participer à des coopératives pour la destruction massive du paysage par l'éolien : « J'ai d'ailleurs mandaté le facilitateur en matière éolienne pour qu'il précise aux communes les différentes palettes d'intervention qui peuvent être les leurs dans un PPP. Reconnaissons que l'exploitation d'une éolienne et son entretien sont relativement complexes. » La Région wallonne affirme ainsi qu'elle ne recule devant rien pour détruire son pays par l'éolien.
La nouvelle brochure d'IEW donnant sa nouvelle position, remplaçant celle de 2003, représente des éoliennes en première page : Cette brochure semble annoncer le programme futur des Fédérations d’installateurs éoliens. Position de la Fédération Inter-Environnement Wallonie (Décembre 2008). Mieux encadrer l’implantation de parcs éoliens en Wallonie, pour poursuivre un développement harmonieux dans le respect des paysages et de la biodiversité.
Voici quelques réflexions à la lecture de cette brochure bien documentée (Ses notes sont aussi commentées en annexe).
Les membres influents d’IEW sont cités dans la brochure : Action Environnement Beauvechain, l'ADESA, l'ADSVN, Agribio, les Amis de la Terre, l'APERe, Greenpeace, Natagora, Sauvegardons Naast et ses environs, Teslabel, et le WWF.
Vent de Raison a étudié les incohérences de documents publiés par l’Apere et les a ainsi disqualifiés. Apere est un des membres d’IEW malgré qu’il dépende des subsides de la Région Wallonne et n’est nullement indépendant.
WWF, une très ancienne ONG élitiste fondée par des chasseurs, a de nombreux dirigeants venant de l’industrie du pétrole [Engdahl W. (2007) Pétrole : une guerre d'un siècle, Jean Cyrille Godefroy, page 171, traduit de A Century of War (1992, 2004) Pluto Press, London]. WWF a été une des premières ONG à prendre une position antinucléaire (1974), de même que Les Amis de la Terre et Greenpeace.
Les mouvements antinucléaires ont ensuite (1998) soutenu le renouvelable, un nom derrière lequel se cache presque exclusivement l’éolien, seule solution actuelle que des experts en communication arrivent à présenter comme alternative au nucléaire en camouflant ou en faisant douter des arguments scientifiques.
L’ADSVN, une association subsidiée, a abandonné son soutien à l’association Vent de Raison (VdR), laquelle est trop indépendante pour que les lobbies éoliens, antinucléaires, gaziers ou autres puissent la contrôler. Ces lobbies ayant de grand moyens, y compris des supports de fonds publics, peuvent cependant gêner VdR pour propager ses conclusions.
Natagora 23 a pris des positions proches (ou recopiées) de celles de IEW. Nous espérons que Natagora va changer et défendre la faune depuis qu’un de ses dirigeants a été viré parce qu’il était aussi promoteur éolien.
Il semble qu’IEW veuille récupérer le combat réussi mené par VdR contre la prolifération anarchique de l’éolien terrestre puisqu’elle reprend la plupart de ses thèmes. Cependant la position d’IEW est agressivement pro-éolienne comme le montre les quelques extraits suivants.
« Considérant que l'éolien est une partie intégrante d'un bouquet de solutions nécessaires pour alimenter nos besoins énergétiques, la Fédération réaffirme son soutien au développement de cette énergie, couplé à une politique de maîtrise des consommations et en parallèle avec la promotion des autres énergies renouvelables ».
La Commission Européenne prévoit d'augmenter la part des énergies renouvelables dans la consommation totale d'énergie de 20% d'ici à 2020. IEW ajoute que « cet objectif sera en partie atteint par le développement de projets éoliens ».
IEW ne se préoccupe pas des raisons qui rendraient les éoliennes utiles, de la puissance intermittente qui peut techniquement être absorbée par le réseau ou de l’existence d’autres solutions (cogénération, biomasse) plus efficaces ou moins onéreuses pour satisfaire aux conditions qui vont bientôt remplacer celles du Protocole de Kyoto.
La nouvelle version va imposer des quotas d’énergies renouvelables mais on espère qu’elle n’imposera plus des quotas d’électricité venant de sources d’énergies renouvelables. Des quotas très élevés (9 % en 2009) ne sont demandés qu’en Wallonie et pas par les autres régions ou pays. Le Parlement wallon n’a besoin d’aucune autorisation extérieure pour supprimer ce piège nuisible et stupide voté par des majorités précédentes inspirées par des lobbies éoliens, piège qui fait passer le prix des certificats verts de 65 €/MWh à 134 € (montant suite à l’amende non déductible de 100 €).
« Une étude sur la capacité paysagère et les attitudes sociales face à l'implantation des parcs éoliens en Belgique est en cours, financée par la Politique Scientifique Fédérale (projet Lacsawep). Cette étude devrait contribuer à la réalisation d'une politique cohérente en matière de développement éolien 6 ».
Le groupe Lacsawep va écrire un : « Rapport final dans lequel les deux rapports thématiques sont traduits en directives politiques pour l’évaluation des impacts paysagers des éoliennes et la gestion des attitudes à l’égard des projets éoliens ».
Un membre de Lacsawep vient du lobby éolien l’Apere (bien qu'il soit listé comme membre d’une « Association pour la Promotion des Énergies Renouvelables ? »). L’Apere s’était disqualifiée par un sondage d’opinion accumulant les erreurs volontaires on non et par d'autres documents propageant une propagande débile. D'autres membres d'IEW représentent Ecopower CVBA et Vlaams Energieagentschap. Espérons qu'aucun membre n'ait l'autorité d'un commissaire soviétique.
Les buts de Lacsawep sont décrits mais on ne sait pas si leurs méthodes seront calquées de celles des études d’incidence. Nous suggérons qu’ils lisent nos pages sur les photomontages pour apprendre comment détecter les trucages. Vont-ils montrer à ceux qu’ils sondent des photos sur écran d’ordinateur avec des éoliennes en mouvement ou des photos figées ? Les autres membres viennent des universités ou de ministères et sont à priori indépendants. On y retrouve le Pf Feltz qui avait fait un travail que le gouvernement wallon, bien qu'il se dise démocratique, a choisi de garder secret parce qu'il gêne les promoteurs éoliens.
« En 2005, la production éolienne se chiffrait à environ 71 GWh, pour une capacité installée de 50 MW. Au 15 septembre 2008, cette capacité a atteint près de 139,9 MW 11 et permet de produire près de 312,95 GWh 12 »
IEW préconise d’augmenter la puissance éolienne. Il cite l’Apere qui prévoit une multiplication de la puissance par 21 en Belgique (sans l’offshore) : 3 GW par rapport au 140 MW installés. Ces projets prévoient des éoliennes terrestres de 6 MW de 250 m de haut avec des rotors de 125 m de diamètre.
Le total prévu se situe entre 500 éoliennes terrestres de 6 MW de 250 m de haut et 1500 éoliennes de 2 MW de 150 m de haut. Dans les parcs éoliens existants, on remplacerait les éoliennes déjà installées par des éoliennes de 6 MW
IEW applique à l’éolien terrestre la formule honnie du « toujours plus » que les écologistes reprochent à la consommation capitaliste 26.
L'exemple de La Roche montre que IEW a conseillé les communes comme s'il était un démarcheur de l'industrie éolienne. Dans son papier de position (page 11 et suivantes), IEW veut continuer ce rôle douteux, expliquant que cela « offre également une occasion unique d’informer et de sensibiliser les citoyens aux enjeux énergétiques. Si les citoyens comprennent mieux la nécessité, pour atteindre l’objectif de Kyoto, de développer les énergies renouvelables en Région wallonne, sans doute seront ils plus enclins à accepter les parcs éoliens. » La suite montre comment les opinions spontanées et correctes des habitants seront transformées par cette propagande : « Un projet de parc éolien sera sans doute alors moins perçu comme un investissement privé au bénéfice d’un privé mais comme un projet aussi utile pour la collectivité. »
Ce que l'on connaît du travail secret du Pf Feltz était la localisation de 41 sites possibles. IEW, qui regrette le caractère secret du travail, a eu d'autres informations. Le Pf Feltz aurait défini des zones d'exclusion et des zones sensibles. Cette dissonance quant à ce travail rend manifeste ce que les méthode totalitaires du secret réservé au cercle dirigeant ont de pervers.
La définition de quelques zones possibles permettrait de faire un appel d'offre, seule procédure empêchant la corruption. IEW signale que « l’attrait des plus-values par certains propriétaires ne constitue pas un argument dans la définition des zones favorables, mais surtout pour que cette plus-value bénéficie à la collectivité. Cette politique foncière éviterait donc la spéculation et le gel de terrains favorables à l’implantation de parcs éoliens. » Si quelques propriétaires, même habitant loin des éoliennes, peuvent profiter de la location du terrain de l'éolienne, le conseiller IEW camoufle soigneusement que la difficulté de faire accepter un parc éolien est que la plupart des riverains craignent avec raison la dévaluation de leurs biens. L'implantation d'éolienne entraîne une énorme perte globale de valeur immobilière pour la zone, perte qu'on fait supporter par les riverains qui n'ont pas stoppé le projet avec assez d'efficacité.
IEW suggère que la commune ait tous les pouvoirs pour définir les zones où elle pourra faire ses petites affaires en toute légalité.
IEW explique sa façon de raisonner : « A partir du moment où l'énergie est considérée comme un enjeu collectif (les certificats verts et le caractère d'équipement d’utilité publique des parcs éoliens en matière d'aménagement du territoire le démontrent). » Un raisonnement circulaire parfait : l'éolien est un bien puisqu'il reçoit des subsides et est proclamé d'utilité publique !
6. Une étude sur l'acceptation sociale des éoliennes en Région wallonne a par ailleurs été menée en 2005 par le bureau Aerograf (renvoie vers une adresse URL introuvable). Il doit s'agir de cette autre référence.
11. Produits par 84 turbines, soit une puissance unitaire moyenne de 1,7 MW. (Note : Au lieu de 140 MW produisant 313 GWh sur 2236 h avec un facteur de charge de 25 %, ce serait plutôt 168 MW et des des turbines de 2 MW produisant pendant 1863 h, soit à 21 %, ou des turbines de 2,5 M produisant pendant 1490 h, soit à 17 %, ce qui correspond au facteur de charge observé en Ardenne).
12. En prenant pour hypothèse que les éoliennes wallonnes fournissent de l'électricité pendant 2200 heures par an (Note : une hypothèse qui aurait du être 1659 h)
13. En considérant qu'un GWh correspond à la consommation annuelle de 300 ménages (client avec comptage unique) sur base de l'étude menée en 2003 par la Commission Wallonne pour l'Énergie (CWAPE), (Note : Cette étude trouve que 2,5 millions de Wallons consomment 4,56 TWh, soit 5,5 % de l’électricité en Belgique et montre donc que la consommation totale des ménages belge est inférieure à 20 % de l’électricité demandée (84 TWh) en Belgique).
23. Natagora : L'implantation d'éoliennes en Région wallonne – Janvier 2008 : Note : Natagora publie une carte des zones d'exclusion. Le plateau de Vecmont en bordure de la région 5 et entre les zones 7 et 8 (toutes zones d’exclusion de Natagora) a cependant été accepté pour un parc éolien par la Région Wallonne. Le papier de Natagora inclut de nombreuses phrases identiques à celles de la position IEW, ce qui fait douter de leur indépendance.
25. Un projet "paysage" comparable a été mené dans le Parc Naturel des Deux Ourthe. Note : La réalité est expliquée ici :
26. En 2003 623,517 certificats ont été octroyés, en 2004 695,724, en 2005 823,368, en 2006 1,144,644, le nombre cumulé au 1er février 2008 est de 4,438,662. Source. Note : Le montant réclamé depuis février 2008 aux consommateurs d’électricité belges est donc de 4,4 millions de CV x 90 € = 400 million €. La position d’IEW va multiplier ces montants par 20 dans les prochaines 15 périodes. Le projet d’éolien terrestre coûtera 3 GW x 1659 h x 90€/CV = 447 M€/an supplémentaires aux ménages belges ayant un compteur d’électricité, une dépense dont les habitants appauvris par la crise financière et la crise économique qui va en découler aimeraient se passer. En cas de scission, la Wallonie pourrait être contrainte de payer plus de la moitié de cette somme, soit 236 € par an et par ménage (354 € si les CV sont insuffisants pour les quotas en augmentation automatique chaque année, ce qui ferait passer les CV à 134 €).
Le cas d'IEW illustre comment une ONG peut être détournée de ses buts idéalistes pour devenir un organisme chargé de la communication (c'est à dire de la publicité et de la propagande) d'une industrie privée, ici l'industrie de l'énergie éolienne. Des organismes subsidiés par des fonds publics sont ainsi détournés pour des buts commerciaux et la notoriété acquise peu à peu par les efforts de bénévoles est ainsi progressivement détruite.