Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

Demande d'une politique environnementale efficace pour le climat et non pas pour les promoteurs éoliens

Une politique pour rendre raisonnable le développement éolien

     Un exemple de ce qui pourrait être fait pour combattre le dérèglement climatique sans être plus destructeur que constructif est résumé ici : 

  • Pas de pied d'éolienne à moins de 800 m des maisons sauf expropriation.
  • Indemnisation pour la perte immobilière des maisons et terrains situés à moins de 1,6 km sans vue directe sur le parc ou à moins de 3,2 km avec vue directe dans le paysage. 
  • Indemnisation pour ceux dont le gagne-pain dépend du tourisme vert.
  • Véritable consultation démocratique et prise en compte des objections des riverains. 
  • En cas de refus d'une demande de parc éolien, forte amende à verser aux riverains qui, contrairement à des lobbies éoliens, ne sont pas financés par le pouvoir public et avaient du s'investir pour se défendre.
  • Interdiction de projets soumis par un promoteur à un endroit déjà refusé pour un projet antérieur ou à un endroit inadéquat.
  • Un moratoire jusqu'à ce que le gouvernement wallon ait compris quelles augmentations sa politique éolienne va imposer aux futures factures d'électricité de ses citoyens et qu'il ait proclamé ce montant à ses électeurs potentiels. 
  • Pas de subsides, quotas d'électricité ou autres avantages qui seraient plus importants pour l'éolien que pour la cogénération, laquelle est plus efficace à tous point de vue par rapport à l'éolien.
  • Suppression de tout quota d'électricité pour l'éolien (seule énergie correspondant au concept de renouvelable suivant les définitions des organisateurs de l'arnaque éolienne). La Wallonie est la seule région ou pays au monde (y compris les autres régions de Belgique) à imposer un quota d'électricité renouvelable au taux inatteignable de 9 % en 2009. L'amende de 100 € par certificat vert manquant ne peut pas être ajoutée aux dépenses (ce qui ne permet pas de déduire 25 % de taxes) et se monte donc à 134 €, plus du double du prix de rachat garanti des CV (65 €). Cette situation confirme que la Région wallonne s'est laissée entraînée dans une manœuvre machiavélique, peut-être conseillée et trompée par des lobbies éoliens. Cette réglementation wallonne a été rendue plus efficace pour les promoteurs en empêchant l'échange des CV avec les autres régions. Cette arnaque double les revenus des promoteurs en Wallonie et explique la pléthore des chasseurs de primes de l'éolien, lesquels s'emploient à détruire le cadre de vie de la Wallonie en projetant de s'installer même aux endroits les plus inadéquats. C'est la raison principale qui explique que cette région peu ventée soit actuellement si prisée.

      Puisque les grands partis de la Belgique se sont rendus compte que la Sortie du Nucléaire était une politique insupportable (où depuis qu'ils ont le courage de le dire), ils devraient aussi harmoniser le reste de la politique énergétique avec cette nouvelle donne et forcer les Wallons à supprimer leur règlement  fixant des quotas d'électricité renouvelable, quotas devenant encore plus inatteignables devant le maintien du nucléaire à prix bien plus faible, du moins tant que le nucléaire n'est pas classé comme renouvelable. Les quotas wallons empêchent une lutte efficace contre les émissions de CO2. Les Bruxellois et les Flamands risquent de refuser de s'endetter pour l'éolien wallon inefficace et demander que la gestion de l'électricité soit régionalisée, laissant l'endettement éolien sur 15 ans à le seule Wallonie. La Belgique et ses régions ont besoin de négociateurs qui comprennent les conséquences des politiques concoctées par des lobbies sur le climat et l'énergie.

      Une politique raisonnable et modérée est défendue par Vent de Raison. D'autres organisations subsidiées qui prétendent favoriser un éolien responsable ont des politiques plus ambiguës. 

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