Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

Un Pacte Mondial pour la responsabilité sociétale des entreprises a été proposé en 2004 par l'ONU.

Des entreprises qui détruisent le cadre de vie de villages ardennais y ont souscrit, sans se soucier de leur attitude contradictoire.

La responsabilité sociétale des entreprises (RSE)

     Electrabel, promoteur du projet éolien contre des villages à l'ouest de La Roche-en-Ardenne, fait partie de la firme Suez (maintenant Suez- Gaz de France). Cette entreprise, spécialiste de la fourniture d'électricité, ne peut pas ignorer les problèmes du réseau électrique évoqués sur ce site et les énormes dépenses que l'adaptation de ce réseau aux contraintes éoliennes ferait supporter à ceux qui ont un compteur électrique. (Les clients privés sont principalement concernés. Les industriels construisent des centrales de cogénération au gaz naturel dans l'enceinte de leurs usines pour se désolidariser le plus possible du réseau national).

    Suez, comme toutes les grandes entreprises, prétend adhérer aux règles de la Responsabilité Sociétale des entreprises (RSE)

        Parmi les 10 principes de ce pacte mondial, les suivants concernent l'environnement et la corruption.

     Les responsables de Suez, au lieu de faire élire leur président, Gérard Mestrallet,  à la Présidence des Amis du Pacte mondial (en avril 2008) feraient mieux de mettre leurs actions en accord avec ce qu'ils prêchent et de retirer leur projet éolien proche des habitations en zone résidentielle wallonne, projet antisocial vis à vis des riverains et non justifié du point de vue environnemental et économique. Même s'ils ne peuvent pas s'afficher contre la mode du renouvelable, leur politique ne devrait pas montrer qu'ils cherchent avant tout à profiter de l'adage : "Green is Gold". ("Ce qui est Vert rapporte de l'Or").

        L'entreprise allemande E.On avait eu le courage de critiquer la politique éolienne allemande. Des personnalités scientifiques ont mis en question l'utilité de l'éolien, par exemple Attali critique «l’avidité d’entreprises, (pour qui le « vert » représente surtout des profits)». Des chercheurs indépendants, Allègre, Berger, pensent avec les ingénieurs et beaucoup d’autres, que l’éolien n’est pas une solution à la crise énergétique.

     Une revue, Science et Vie, éditée par des ingénieurs, explique pourquoi l’éolien n’est pas une solution à la crise énergétique (septembre 2010 : Eoliennes, Le Vent tourne : Pourquoi leur avenir est compromis en France). Les arguments s’appliquent à la France mais aussi à la Belgique qui produit 55% de son électricité par du nucléaire et encore plus à la Wallonie qui en produit un pourcentage aussi élevé qu’en France (85%). Science et Vie a publié d'autres articles: Nucléaire ou charbon ? (Mars 2007). Sciama Y. et Chevassus N. (Mars 2008) Le dossier noir des énergies vertes, Science et Vie, 1086, pp. 54 - 75.

         Depuis 1970, les gouvernements, et non plus les ingénieurs ou les financiers, prennent les décisions sur l’énergie. Cela ne dispense pas les firmes d'ingénieurs, spécialistes de l'énergie, du devoir de prévenir poliment les gouvernants qu'ils font fausse route. Cela fait partie de la responsabilité sociétale d'une entreprise mais ne semble pas une évidence éthique pour certains responsables des grands fournisseurs d'électricité belges.

Retour