Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

La politique des  partis écologistes est basée sur une sorte de manifeste appelé 'Agenda Vert'. 

Sous sa présentation humanitaire pour sauver la planète se cache une politique qui peut modifier notre façon de vivre mais pas nécessairement suivant les intentions proclamées.

Les conséquences économiques d'une politique peuvent être prévues. Comme lors des débuts du communisme, la difficulté n'est pas tant de prévoir ce qui risque d'arriver mais de le faire comprendre aux électeurs. Le communisme n'a pu être imposé que par les méthodes du totalitarisme. L'écologisme n'est pas aussi radical, comptant s'imposer par des campagnes de communication.

Conséquences d'un 'Agenda Vert'

      L’agenda « vert » veut utiliser des mandats, des règlements, des subsides, et des taxes pour contraindre la société à une transformation fondamentale des structures énergétiques, économiques et sociales et provoquer ainsi un glissement vers les énergies renouvelables. Les promoteurs de cet agenda semblent persuadés que celui-ci est justifié pour stopper un réchauffement climatique dû à l’homme mais l’examen de leur plaidoyer montre que leurs convictions sont plutôt basées sur des dogmes que sur des arguments vérifiables.

     Notre site explique que leurs communiqués (on devrait dire leur propagande) sont trompeurs et dépourvus de valeur scientifique, et que les politiques préconisées sont coûteuses, inefficaces et dommageables à de nombreux aspects de l’environnement.

     Les partis écologistes prétendent lutter contre la corruption alors que leurs actions démontrent qu'ils emploient des méthode assimilables à de la corruption mais que leurs avocats ont rendues légales.

Appel de Genève, déclaration de Paris

      L’appel de Genève fut signé en 1996 par des magistrats européens pour une meilleure coopération judiciaire entre les pays d’Europe. Depuis, des magistrats ont constaté que des politiciens européens essayaient de raccourcir les délais de prescription en matière d’abus sociaux et de faire passer une nouvelle procédure de marchés publics qui supprimerait les appels d’offres pour plus de 90% des marchés. En matière de corruption, les activités les plus sensibles aux pratiques de prélèvements, de commissions et de rétro commissions sont l’énergie et dans une moindre mesure, les activités traditionnelles des grands travaux, de l’armement, de l’aéronautique et des exploitations minières.

      En 2003, des magistrats européens ont lancé une « déclaration de Paris » qui a eu une couverture médiatique plus importante que l’appel de Genève. Les médias avaient identifié et célébré une magistrate active contre la corruption, Mme Eva Joly. Ils l’ont transformée en vedette quand des fuites (on ne sait pas qui a dévoilé ce qui aurait du demeurer secret) contaient dans le détail ses joutes avec Bernard Tapie, Roland Dumas et Mme Deviers-Joncour. Depuis, les révélations d’une victime  (Roland Dumas, 2011, Coups et Blessures, Cherche-midi, pp. 347-354) montrent que ses cibles étaient orientées, que ses enquêtes étaient partiales et que ses méthodes étaient peu compatibles avec les traditions judiciaires. Les médias ont de tout temps été utilisés pour influencer la politique, mais ce genre d'excès dépendait du degré de liberté de la presse, souvent limité. L’intrusion des médias pour influencer les affaires judiciaires est un phénomène nouveau.

La propagande dans les médias

      Un parti, Europe-écologie, a démontré sa virtuosité dans l’organisation des campagnes médiatiques pour se faire valoir comme le seul soucieux de la préservation de la nature. D'abord en faisant croire que la planète est en danger de réchauffement dû à la combustion du charbon et que les catastrophes climatiques ne peuvent être évitées que par une politique réduisant les gaz à effet de serre. Avec des candidats inconnus mais des campagnes (films, télévisions, presse) les présentant comme les seuls héros capables de sauver la planète, ce parti a acquis une représentation importante au Parlement européen.

        Ce parti écologiste est peu concerné par des questions économiques majeures (chômage, pouvoir d’achat, sécurité sociale) ou bien il ne comprend pas leur importance car la santé économique se dégrade en proportion de leur degré de prise de pouvoir. Il a accepté d’aider les autres partis pour ce qui intéresse ceux-ci à condition que ces partis les aident en échange à faire progresser leur agenda « vert », mettant l’Europe à l’avant-garde d’une lutte présentée comme indispensable pour protéger la planète.

      Pour ceux qui savent que l'alarmisme climatique est une machination, l’agenda vert est considéré comme une stupidité dogmatique, par exemple par la majorité des Américains, par les Chinois, par les Indiens et par la presque totalité des pays non influencés par la propagande écologique. Ils jugent que les politiques découlant de l’agenda vert sont une lutte illusoire contre un réchauffement climatique soi-disant dû à l’homme mais les pays émergents n’osent pas se prononcer car ils sont étonnés que les Occidentaux, qui ont encore un grand prestige, se sabordent ainsi.

       L’agenda vert recommande des opérations politiques dont les politiciens débordés ne mesurent pas la portée réelle, n'ayant ni le temps, ni les connaissances, ni l'audace pour cela. Ils soutiennent ainsi ce qui leur apparaît comme des actions anodines ou des lubies politiques sans portée, comme la fixation de quotas de renouvelable pour les fournisseurs d’électricité ou la fixation d'un prix élevé pour les certificats verts. En fait, les décisions qui en découlent s’avèrent équivalentes à obliger ces fournisseurs à construire des éoliennes, ce que les parlementaires qui votent ces quotas (ou qui ne s’opposent pas à de telles mesures décrétées par les gouvernements sans consultation du parlement) ne comprennent pas (ou font semblant de ne pas comprendre). Les lobbies éoliens se sont souvent arrangés pour contrôler, en collaboration avec le lobby écologique, presque tous les rédacteurs des rubriques 'environnement' des médias à grande diffusion. Ils peuvent ainsi appliquer une politique déjà appliquée en URSS : dénigrer les parlementaires avertis qui s’opposent à ce qui est vraiment important pour la stratégie, en l'occurrence la stratégie camouflée de ‘Europe écologie’.

Nouvelle réglementation du système énergétique

      C’est ainsi que des lois (appelée libéralisation de l'énergie) perturbant le système énergétique et sa rentabilité ont été votées par tous les parlements européens. Comme s’ils suivaient le joueur de flûte d’une fameuse légende germanique, les Allemands ont ainsi été entrainés par des tribuns aux idées généreuses et menaçantes dans une catastrophe environnementale éolienne, ce qui les a condamnés à avoir l’énergie la plus chère du monde tout en ayant dévasté les paysages de leurs campagnes rendues ainsi en partie inhabitables. En prime, l’Allemagne a un taux très élevé d’émissions de gaz à effet de serre.

      Le business de l’environnement de l’écologie politique a surtout une capacité de nuisance dans l’énergie, la source majeure des affaires du pays et des mouvements financiers de son PIB. Les écologistes ont fait passer des lois supprimant les appels d’offres pour l’éolien, un marché européen de près d’un trillion d'euros, si on y inclut la modernisation du réseau électrique qui en est une condition indispensable et les indispensables centrales de backup au gaz naturel. Ils ont aussi subsidié exagérément cet éolien en fixant un prix des certificats verts qui triple le coût de l’électricité et en fixant des quotas de renouvelables obligeant à construire, sous peine d’énormes amendes un nombre absurde d’éoliennes.

      L’Europe est ainsi contrainte à des dépenses inutiles pour produire de l’énergie électrique incluant une production éolienne de 20%, soit 20% des 2000 TWh européen, soit 400 millions de CV à 100 € (prix de l'amende pour insuffisance de quota de renouvelable), soit 40 G€/an, soit des dépenses de 600 milliards d’euros pour les prochaines 15 années de vie des éoliennes, s'ajoutant au surplus du coût du réseau. En plus, en estimant que le fait d’avoir court-circuité les appels d’offres a permis de doubler le prix officiel des éoliennes (qui est bien moindre en Chine), les responsables prennent le contrôle sur une manne éolienne considérable, sommes extorquées à ceux qui n’ont pas d’autres choix que de payer leurs factures, sommes qui profitent aux promoteurs qui s’engouffrent dans le juteux business éolien au dépens de leurs concitoyens. La politique résultante est de soutirer aux pauvres (les consommateurs) pour le donner aux riches (les promoteurs éoliens et ceux qui favorisent leur business), une méthode ‘Robin des bois’ inversée.

      L’arnaque légale de l’éolien consiste, non pas à se faire payer des commissions occultes pour chaque permis mais à faire voter des règlements incompréhensibles qui, justifiés sur des idéaux écologiques imaginaires, permettent d’extorquer aux consommateurs le prix de ces appareils inutiles, prix d’ailleurs gonflés pour payer les intermédiaires.

      Eva Joly pense que 200 millions de dollars ont été détournés lors de l'affaire Elf. Le trop payé pour l'éolien (double du prix de 30$ pour 1000 TWh) se monte jusqu'ici à 30 G$. Mais il pourrait atteindre un trillion $ au cours de la durée de vie des éoliennes actuellement projetées en Europe. Soit une arnaque 5000 fois plus conséquente. Il faudrait nommer une magistrate, non pas passionnée par son métier, mais intelligente et réaliste.

La légalisation de la corruption

      Comme pour protéger ceux qui ont monté cette arnaque légale et ceux qui s’y impliquent pour capter la manne éolienne, on a assisté à la création d’une ONG dont le but, apparemment louable, est de lutter contre la corruption. Mais les méthodes de l’arnaque éolienne ne font pas partie des corruptions définies et traquées par cette ONG, ‘Transparency International’. Le résultat est que, dans le classement des pays, ceux-ci sont d’autant moins corrompus qu’il y a plus d’éoliennes, comme le Danemark. Ensuite, viennent le Portugal, l’Espagne et l’Allemagne qui sont assez bien classés par rapport à des classements traditionnels mais plus sérieux.

      A peine créée, cette ONG s’est empressée d’attribuer à Eva Joly un prix récompensant la lutte contre la corruption. La suite montre que les auteurs de l’arnaque sont encore plus audacieux. Eva Joly a été recrutée par ceux qui ont mis au point les méthodes légales nouvelles de l’arnaque éolienne. Eva Joly est maintenant membre de ‘Europe Écologie’, bien que ceux qui la connaissent pensent qu’elle est folle (p. 342 chez R. Dumas, ce qui semble exagéré ; elle est seulement une fanatique qui voit de la corruption partout). Eva Joly est ainsi (si ses convictions ne l’empêchaient pas de voir l’évidence) face à un conflit d’intérêt entre le refus de la corruption et l’appartenance à un parti qui pratique avec maestria, en jouant sur le cadre légal de la définition de la corruption, l’art de profiter de la crédulité du public, ce qui lui permet d’entretenir une forme de corruption dans son jardin et de détruire le cadre de vie des autres au nom d’une lubie climatique dont la fausseté devient plus évidente chaque jour. 

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