Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne)
Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes
Si l'on augmente le prix de base de l'électricité, quelle sera la perte de pouvoir d'achat des ménages?
La méthode de calcul est illustrée ici par l'exemple de l'effet de l'augmentation massive de l'éolien terrestre prévue en Wallonie.
Tous les agents économiques peuvent répercuter leurs coûts sauf les consommateurs finaux qui doivent payer leur facture d'électricité majorée.
Des notions d'économie aident à comprendre pourquoi un facteur multiplicatif de 5,7 est appliqué sur la partie des prix qui est fonction du prix de base de l'électricité.
Un ménage wallon moyen gagne en moyenne 27500 €/an net. Pour passer aux revenus bruts, il faut tenir compte des 50% pris pour des contributions obligatoires (apparaissant surtout dans la comptabilité des employeurs). La cohérence du calcul se vérifie ainsi : Un revenu net de 27500€/an est généré par la production de 55000 €/an de PIB brut (chiffres de la fin 2010, réduits depuis). Approximativement, le PIB wallon (36% du PIB belge de 300 G€/an ou 430 G$, Bruxelles non inclus) est de l’ordre de 82,5 G€, soit 55000€ x 1,5 millions de ménages.
Une part du revenu d’un ménage est consacrée à l’électricité. Chaque ménage wallon paye une facture d’électricité estimée officiellement comme suit : consommation moyenne annuelle par ménage de 3,5MWh/an à un prix de l'ordre de 236 €/MWh (prix apparaissant sur la facture d’un client privé, y compris les frais d’abonnement, c'est-à-dire, ‘Total des factures annuelles’ divisé par ‘Consommation annuelle en MWh’). Avant que les renouvelables soient significatifs, la part visible était de l’ordre de 3% (une facture annuelle de 826 € sur un revenu net moyen de 27500 €/an). Le total des factures wallonnes est alors de 1239 M€/an.
Dans la réforme wallonne voulue par le ministre Henry, on remplace 15 % de l’électricité traditionnelle par une production éolienne 3 fois plus chère, ce qui fait passer le prix du kWh de 100% à 130% (15% x 3 + 85%), soit une augmentation du tarif de base de 30%.
Le réseau belge a été optimisé pour transporter le courant des centrales nucléaires vers les utilisateurs répartis sur la Belgique. Comme peu de courant est utilisé de nuit par rapport au courant de pointe, les lignes HT, utilisées à près de 100% aux heures de pointe, ne sont utilisées qu'à 20% de nuit. L'utilisation moyenne étant, disons, de 30%. La moitié des coûts de distribution concerne le réseau haute et moyenne tension et est confiée au monopole Elia en Belgique. L'autre moitié concerne la distribution depuis des postes de transformation haute tension vers les utilisateurs et est confiée à des intercommunales. Les communes peuvent avoir investi dans les intercommunales et touchent alors un intérêt de leur capital mais cet investissement provient le plus souvent d'un endettement de la commune, qui fait partie de la dette des Etats (déjà surendettés). Les coûts de distribution sont approximativement égaux aux prix de production, ce qui double les coûts de l'énergie pour l'utilisateur (un peu plus pour le privé que pour l'industrie).
L'éolien intermittent peut être produit partout et, comme ce courant va dans un sens ou l'autre en fonction des zones variables où des fronts venteux se déplacent, des lignes de transport doivent être renforcées pour le distribuer. On estime ici que les lignes de transport doivent être triplées quand la production d'éolien en pointe est égale à la consommation normale. Comme un renforcement du réseau est nécessité pour cet éolien intermittent et que son coût augmente plus que proportionnellement avec la puissance éolienne installée, les coûts de transport demandent un investissement en lignes HT et peuvent doubler. Les factures d'électricité additionnent les prix de production et de distribution de l’électricité jusqu’au compteur. En première approximation, les coûts de distribution augmentent comme ceux de la puissance du renouvelable.
Dans le pouvoir d'achat des Wallons, 3% était consacré à l’électricité pour les ménages et, après une augmentation de 30 % du prix de base, ce montant passera à 3,9%. La facture d’électricité passe ainsi de 825 à 1073 €/an mais la réduction du pouvoir d’achat d’un ménage ne diminue pas de cette différence car un tel calcul ne tient pas compte des prix répercutés. En effet, les factures d’électricité des administrations publiques et privées et des industries (y compris l’agriculture) vont augmenter aussi, ce qui sera automatiquement compensé par une augmentation des impôts et des prix (mesurés par l'index). Un calcul correct doit tenir compte de ces effets cumulatifs.
Des agents économiques doivent fournir ces ressources supplémentaires. Malheureusement la macroéconomie montre que ces agents ne peuvent être que les consommateurs privés. Les mécanismes financiers qui traduisent cette augmentation en perte de pouvoir d’achat sont complexes (car une augmentation provoque une inflation simultanée). Cette évolution des prix est souvent modifiée par des règlementations financières parasites qui faussent les évolutions et les rendent non déterministes mais sans pouvoir changer le montant des dettes. En conclusion, une augmentation du prix de l’électricité est répercutée sur les consommateurs privés et sur eux seulement, un fait que les gouvernements ne diffusent pas.
Pour calculer jusqu’à quel niveau les prix vont monter après une augmentation de l’électricité (et donc pour en déduire le pouvoir d’achat qui reste aux citoyens), il faut tenir compte, dans le calcul des prix de revient de chaque bien ou service, privé ou public, d'un poste pour l’électricité, une part importante du coût. Un changement du prix de l’électricité est ainsi répercuté dans le prix de tous les biens et services.
La Belgique, avec 4,5 millions de ménages (compteurs électriques) qui consomment chacun 3,5 MWh, consommerait 15,75 TWh. Comment réconcilier ce chiffre avec la production belge qui est de l'ordre de 90 TWh (en tenant compte des pertes dans les centrales de production et dans le transport) ? La donnée cruciale, souvent occultée, est la suivante : Les ménages ne consomment que 17,5% de l’électricité. Le reste est, disons, consommé par les administrations publiques (20% y compris l'éclairage public), par les administrations privées (25% dans les bâtiments administratifs), par l'industrie, l'agriculture et les divers (37,5%).
La suite va montrer que l'augmentation du prix de l’électricité de base est à multiplier par (1/17,5=) 5,7 pour tenir compte des coûts répercutés.
Si une administration publique doit payer plus cher son électricité, elle doit cependant aussi équilibrer son budget, ce qui entraîne automatiquement une augmentation de sa dotation, laquelle est financée par des impôts. Les évènements récents dans les pays surendettés ont montré qu’une administration ne peut pas financer ses dépenses en augmentant sa dette.
Quand une industrie doit payer son électricité plus chère, elle doit augmenter ses prix de vente. Si une industrie ne pouvait pas augmenter ses prix, elle risquerait la faillite après peu de temps, à moins de l'éviter par une délocalisation ou des licenciements. Les coûts du nucléaire et de l’hydraulique ne changent presque pas (prix constants sans inflation), quel que soient les fluctuations des prix des hydrocarbures. Si des pays voisins ont une politique énergétique qui leur permet de maintenir stables les prix de l’électricité (pays producteurs ou ayant des solutions alternatives aux combustibles fossiles : hydraulique ou nucléaire), ces pays peuvent alors produire à moindre coût et la concurrence va jouer contre le pays qui augmente les prix de ses produits de base (la Wallonie), menaçant ainsi ses profits industriels et, partant, ses emplois. Une augmentation de l’électricité menace gravement l’économie du pays qui la subit. On suppose d'ailleurs que, sous la pression des problèmes de chômage, les pays vont conserver leur nucléaire plus longtemps que prévu et que les autres choisiront de générer l'énergie manquante avec du charbon ou de la lignite, sans se préoccuper des idées fausses répandues sur l'effet de serre du CO2.
Une augmentation de l’électricité de base se traduit aussi par une augmentation du coût des biens (à coûts constants sans dévaluation). Cette augmentation porte sur des usages de l’électricité qui sont 5,7 fois plus importants que ceux des ménages mais qui sont aussi payés indirectement par ces ménages.
Le raisonnement est le suivant. On part du pouvoir d’achat. Une perte au niveau national (que ce soit pour payer des fabricants d’éoliennes, des fournisseurs d’électricité ou des dons aux pays sous développés) ne se répercute que sur les consommateurs finaux (puisque tous les autres peuvent les répercuter). Une part du pouvoir d’achat (qui provient des biens fabriqués et des services prestés) est automatiquement consacrée à l’électricité. Un consommateur qui doit payer son électricité plus chère (30% sur 3%=0,9% de son pouvoir d'achat) subira aussi une augmentation 5,7 fois plus élevée sur tous les biens et services qu’il achète alors qu’il gagne le même montant en terme de pouvoir d’achat. L'augmentation de 0,9% est donc à multiplier par 5,7, soit 5,1 %.
Une augmentation des coûts de 5,1 % diminue ainsi le pouvoir d’achat d’un ménage de 1402 € (son pouvoir d’achat passant de 27500 à 26098 €). Le prix de l’électricité augmente progressivement, de l’ordre de 0,5 % par an, hors inflation et taxes. A cause de l'éolien, le pouvoir d’achat sera en plus progressivement réduit de 5,1 % de 2011 à 2020. Ce facteur multiplicatif (5,7) doit être adapté si des catégories d'utilisateurs (cas sociaux, grands consommateurs, industries électro-intensives) sont exonérés. Si 20% de la consommation est dans ce cas, le nouveau facteur multiplicatif est : 5,7/0,8=7,12. Et la perte de pouvoir d'achat passe à 0,9*7,12 = 6,4% sur 15 ans.
En raison de la crise, la croissance du pouvoir d’achat en Europe est inférieure à 1%/an, sans tenir compte des coûts de l’électricité. Le pouvoir d'achat réel est difficile à estimer en raison de l’inflation et de la possibilité que la productivité industrielle croisse différemment de ce qui est prévu. La perte cumulée due au renouvelable peut être ainsi cachée aux Belges qui ont une culture financière insuffisante comme le regrettait déjà le ministre Reynders lors de la crise financière de 2008.
On constate maintenant qu’aucun média officiel n’attribue l’augmentation courante de l’électricité au renouvelable, alors que l'augmentation de l'éolien et du photovoltaïque en est la raison principale. En effet le prix du baril de pétrole est resté de l'ordre de 100$/baril depuis quelques années. Le prix du gaz naturel a baissé par rapport à celui du pétrole, étant 2 fois moins cher que pendant la période 2005-2008. Donc, seule l'augmentation artificielle du renouvelable explique la hausse actuelle de l'électricité.
Ce paragraphe montre une autre façon de faire le calcul du coût supplémentaire. Les éoliennes prévues en Wallonie (4,5 TWh), génèreront annuellement 4,5 millions de certificats verts valant chacun au moins 65 € (En fait, 84,87 € sur le marché en 2010 d'après la page 7 de l'avis CD-11g05-CWaPE-334 du 5 juillet 2011 (Commission wallonne pour l'énergie) concernant l’impact, sur le coût du réseau et sur le prix de l’électricité, des quotas de certificats verts envisagés à l’horizon 2020. La dépense sera de (4,5 M x 65 €=) 292 M€ par an pour la Wallonie et de 585 M€/an en ajoutant le renforcement du réseau et sera automatiquement prélevée sur les factures d’électricité des Wallons, riches ou pauvres (ou 382 et 764 M€ avec le CV répercuté à 84,87 sur les consommateurs).
Celui qui emprunte doit verser un paiement régulier pour rembourser le prêt et son intérêt. Les Certificats Verts correspondent à un paiement régulier pour couvrir un prêt. Un pays qui accepte des éoliennes non rentables augmente ainsi la dette des citoyens, c'est à dire, puisque ceux-ci ont une moindre capacité à être taxés, des nations, mais l'arnaque éolienne est réglementée de telle façon que cette dette n'apparaît pas dans la comptabilité et est remboursée en étant prélevée automatiquement sur les consommateurs. La crise financière de 2008 a été causée par des dettes immobilières trop élevées pour les acheteurs. Ce qui est arrivé aux particuliers arrive maintenant aux Etats, régions et communes,. On les a laissé contracter des dettes trop élevées, ce qui met les habitants de divers pays (Grèce, Italie, Espagne) en grande difficultés. Les dirigeants auraient dus d'en rendre compte plus tôt, quand il était encore temps de restaurer l'économie par une politique d'austérité qui ne freine pas la production et n'engendre pas de chômage. La politique éolienne wallonne accroît les problèmes économiques qui vont avec une dette exagérée (764 * 15 = 11,5 G€ sur 15 ans) mais aucun politicien n'ose signaler que la politique écologiste nous précipite vers une nouvelle crise.
L'organisation du marché de l'éolien n'est pas basé sur les considérations économiques habituelles. Sachant que le pouvoir d'achat dépend de la productivité, chacun essaie en principe d'être le plus efficace mais cet objectif n'a pas été recherché pour la gestion de l'électricité où l'on a l'impression que l'on a organisé le marché, sous le couvert d'une fausse libéralisation, dans le but de produire du courant au prix le plus élevé. Acheter le courant nucléaire avec des contrats à long terme aurait permis des coûts bien inférieurs à celui de contrats pour le prochain quart d'heure. Utiliser des centrales thermiques au gaz de façon cyclique pour qu'elles complètent une production intermittente leur donne un rendement plus faible qu'en utilisation régulière. Cela oblige à consommer plus de gaz naturel et donc à dépenser plus. Avoir besoin de réseaux transportant du courant intermittent rend le coût de transport de l'électricité beaucoup plus cher mais l'arnaque est si bien agencée que personne n'est responsable du prix de l'électricité.
Les statistiques européennes ne connaissent pas la catégorie des ‘Ménages’ mais seulement une catégorie ‘Domestique et équivalent’ qui englobe le tertiaire et l’agriculture. D’autre statistiques utilisent des catégories ‘résidentiel’ ou ‘bâtiment’ mais difficiles à définir. Des pays, autres que la Belgique, considèrent souvent que les bureaux (publics et privés), l’éclairage public et les magasins consomment autant que les ménages. Dans quelle catégorie mettre la consommation d’électricité des gens qui ont une activité professionnelle en partie chez eux ? Qu’en est-il des médecins, des écoles, des hôpitaux ?
La consommation normale des ménages, officiellement de 3,5 MWh par an, est en fait plus élevée, puisque le ménage type n’a parfois ni réchaud électrique, ni bouilloire, ni machines à laver, ni chauffage d’appoint. L’augmentation est parfois estimée à 2/3 en plus, proche de 6 MWh.
La seule recommandation à ce stade est de demander des statistiques plus explicites. Comment un gouvernement peut-il prendre des décisions sur des données aussi vagues ? Les changements de définitions ne modifient pas l’augmentation des prix pour un ménage mais les pourcentages seraient changés (et moins significatifs) puisqu’ils porteraient sur une consommation de base plus élevée et plus variable. La publicité à propos du nombre de ménages qui sont sensés bénéficier de l'énergie éolienne serait moins impressionnante, ce qui gênerait la propagande des lobbies éoliens.
Un prix réaliste des éoliennes onshore doit inclure la perte de valeur immobilière des vastes terrains rendus invivables par la proximité des éoliennes (perte dont la valeur est estimée ici à la moitié du prix des éoliennes). Cet ajout de l'immobilier montre que le prix de l’investissement éolien par MW est 66% moins élevé en onshore qu’en offshore. Cependant, les promoteurs n’ont pas encore été contraints à une juste compensation des riverains et ils espèrent ne pas être contraints à indemniser leurs victimes. Le nouveau cadre éolien wallon, pas encore voté par le parlement, leur donnerait la possibilité dictatoriale, au nom d'une utilité publique non démontrée, de prendre possession des terrains pour l'éolien à un prix arbitraire en dehors de tout recours pour les énormes pertes immobilières des riverains et la destruction du bien général qu'est un environnement rural préservé.
Comme le coefficient de charge offshore est 50% plus élevé que l’onshore (30% au lieu de 20%), la production y est donc 50% plus forte par MW, ce qui entraîne que le coût de production du MWh éolien est équivalent pour l’offshore et l’onshore, une comptabilité financière habituellement occultée par les lobbies éoliens qui cultivent le manque de transparence sur leurs affaires. Comme une centrale de backup pour l'offshore fonctionne de façon plus constante grâce au vent plus régulier, elle a un rendement nettement meilleur et le prix global du système offshore (éolien plus backup) est ainsi moins désavantageux que le système onshore.
Les lobbies éoliens publient des chiffres de production (et de capacité installée) non vérifiés. Dans quelque cas, des investigateurs ont eu accès à des données vérifiables et il s'est avéré que les coefficients de charge étaient systématiquement faussés, étant de 22% au lieu des 27% proclamés en Angleterre. Des vérifications sur la production éolienne comparée à la capacité ont montré que les coefficients de charge en Wallonie étaient aussi systématiquement faussés (18,9% pour la Belgique). Pour fixer les idées, on pense que les coefficients de charge de la Wallonie sont inférieurs à 18% mais des messages diffusés font croire que le coefficient de charge peut monter à 23% (2000 heures/an). Une autre méthode est de prétendre qu'une éolienne de 3 MW n'est qu'une éolienne de 2,5 MW faisant passer le coefficient de charge de 19% à 23%. Ce changement n'est pas seulement formel. Il a un impact financier sur la capacité requise pour le réseau et sur les coûts de régulation. Cela transforme la désinformation en escroquerie (désinformation dans le but de gain financier).
Les questions ouvertes sur la rentabilité des centrales thermiques de backup qui fonctionnent en mode cyclique et sur les coefficients de charge des parcs éoliens offshore ou onshore seraient faciles à éclaircir par des producteurs d'électricité qui ont accès aux données existantes (consommation quart horaire de combustible des centrales de backup, coefficient de charge de chaque parc éolien et courbes d’intermittence, mesure de la puissance maximum des parcs éolien au point de raccordement au réseau). Le fait qu’ils ne divulguent pas ces informations cruciales (sous le prétexte qu'elles sont confidentielles) fait penser qu’ils ont intérêt à ne pas faire connaître des résultats qui iraient à l’encontre des vues faussées diffusées sur les énergies renouvelables.
Pour comparer deux politiques énergétiques (éolien ou nucléaire), les 6 GW offshore préconisés par certains plans électoraux français (14,71 TWh) auront la même production qu’un seul EPR (1,6 GW, 14 TWh/an). Même après les renforcements de la sécurité, révélés nécessaires par Fukushima, les investissements pour un kWh nucléaire sont nettement moins chers que pour un kWh éolien. Le plan vert wallon (8 TWh) ne produirait pas plus qu’un seul réacteur nucléaire supplémentaire de 1 GW (15% du nucléaire belge actuel). Le courant intermittent est bien plus difficile à utiliser au moment où il est produit et se vend d’ailleurs nettement moins cher, y compris à des prix fréquemment négatifs de moins 100€/MWh, annulant les rentrées des certificats verts.
Les brevets pour les éoliennes modernes ont été pris vers 1990 (valables de 17 à 20 ans). Ils avantagent encore la fabrication d’éoliennes au Danemark ou en Allemagne. Les éoliennes à vitesse varaible p)peuvent être réglées pour avoir un meilleur rendement pour des vents légers. Pour les véhicules électriques et les éoliennes, ces nouveaux générateurs électriques à puissance variable fonctionnent avec des aimants permanents. La Chine peut déjà construire des éoliennes efficaces à un meilleur prix car ses coûts de main d’œuvre sont bien moins élevés. En plus les terres rares (aimants permanents indispensables pour les éoliennes modernes) sont monopolisées par la Chine et ne seraient livrées rapidement que dans des éoliennes complètes. Bien que ceux qui promeuvent l'éolien proclament que cela apportera des emplois, rien ne permet de le croire. Les éoliennes ne fourniraient que très peu d’emplois durables en Belgique, sauf quelques emplois dans des lobbies éoliens, dans des bureaux d’études cartographiant des sites éoliens et dans des administrations en charge du renouvelable.
Pourquoi le parti de l'écologie politique veut-il imposer une telle réduction du pouvoir d'achat des Wallons, sans aucun avantage pour l'évolution climatique ou la réduction des achats de combustibles fossiles? On est réduit à des suppositions, telles que les suivantes.