Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

Greenpeace a eu des problèmes pour financer son organisation et n’a pas pu garder son indépendance.

Greenpeace a éclaté en organisations locales qui profitent de la notoriété passée pour servir les causes de lobbies peu recommandables.

L’évolution d’un mouvement : Greenpeace      

       La transformation de  certains mouvements environnementaux en lobbies antinucléaires s’est développée à la fin des années 1980.

      L’évolution de l’organisation Greenpeace illustre la difficulté des contestataires à garder leur indépendance alors qu’ils ont besoin, comme tout le monde, de fonds pour fonctionner et payer des employés permanents. Greenpeace a conquis une audience mondiale en dénonçant des atteintes flagrantes à l’environnement.

       La méthode était principalement de faire naviguer des vieux navires de mer et de perturber la pêche à la baleine (1979) ou la pêche avec d’énormes filets dérivant. Greenpeace a alors eu une réputation justifiée de redresseur de torts. Aidé par des bénévoles et emporté par ses premiers succès, Greenpeace a engagé jusqu’à 600 employés rémunérés mais a eu des problèmes financiers car les cotisations des sympathisants restaient fort réduites.

       Suite à une réorganisation (1979), la plupart des dirigeants ont été poussés à quitter l’organisation et les 2/3 des employés ont été remerciés. Par rapport à l’ancien groupe international assez américain et canadien, des nouvelles organisations nationales et autonomes ont conservé le nom Greenpeace [128, 134]. Elles ont pris alors un rôle prépondérant. Un des fondateurs, Gordon Moore, a alors quitté l’organisation qui ne lui semblait plus indépendante.

      Greenpeace était pacifiste et contre l’arme nucléaire mais pas contre le nucléaire civil avant ces événements. On peut constater sur Internet que Gordon Moore a été traité comme les exclus du Communisme. Après l’éclatement du groupe initial en petites entités incontrôlées, celles-ci ont perdu leur indépendance financière [58]. En effet, le premier Greenpeace n’acceptait pas les dons de sociétés, d’organisations gouvernementales ou de lobbies, sachant bien que toute cause idéaliste serait ainsi rapidement transformée pour faire plaisir aux commanditaires. Cela semble maintenant la façon de survivre de la plupart des Greenpeace régionaux sans que l’on puisse contrôler si leurs messages diffusés au nom de Greenpeace sont intègres. Certains de leurs messages sont bien relayés par les médias et diffèrent peu de ceux des gaziers [62].

       Greenpeace a donné sa caution à des causes présentées de façon idéaliste bien que non réaliste, sans que ses militants se rendent compte qu’elles proviennent de manipulations par des lobbies sans scrupules.

      Greenpeace a diffusé un rapport sur la catastrophe de Tchernobyl dont la plupart des auteurs sont Russes (en plus de quelques signataires de Greenpeace International des bureaux d'Amsterdam). La plupart des références datent d'avant 1996. La version de Grenpeace date de 2006. C'est en s'appuyant sur les premières versions de ce genre de rapports (fortement corrigés ensuite par les études des Nations Unies et de l'AIEA) que les campagnes antinucléaires se sont développées.

       Greenpeace a récemment créé un classement des entreprises fournissant de l’électricité. « En raison des investissements réalisés et de ses projets d’investissements dans l’énergie nucléaire, le produit Electrabel Vert reçoit le score minimum pour sa politique d’investissement (-1).» Greenpeace Europe se montre encore ici un fidèle soutien des gaziers russes pour renforcer le sentiment antinucléaire et préparer le piège éolien à la sécurité énergétique.

    Greenpeace ne perd aucune occasion de disqualifier toute entreprise qui n'est pas activement contre le nucléaire, confirmant que leur rôle premier est de lutter contre toute concurrence nucléaire pour la génération d'électricité. L'ONG prétend que l'électricité verte que tout distributeur d'électricité doit maintenant inclure dans son offre n'est pas vraiment verte s'il a aussi du nucléaire. Ces militants à principes n'ont aucune difficulté logique à proclamer dans un seul message que le nucléaire est hors de prix et que les exploitants de centrales nucléaires font trop de bénéfices (cas d'Electrabel en Belgique)

       Patrick Moore (un fondateur de Greenpeace) explique ce qui est utile pour protéger la planète.

     La phase suivante d'une campagne de manipulation est la disqualification des opposants.

Suite