Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne)
Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes
Les raisons d'être pour ou contre le nucléaire sont nombreuses. Au lieu de dresser la liste quantifiée des avantages et des inconvénients, les adversaires avancent des slogans et des rumeurs incontrôlables.
Les Russes ne peuvent avoir aucune information fiable sur l'influence à long terme d'une légère augmentation de la radioactivité causée par l'accident de Tchernobyl, laissant donc la place aux rumeurs qui font peur et que des propagandistes utilisent pour faire préférer le gaz naturel au nucléaire alors que le bannissement du nucléaire se fait au profil du charbon, le combustible le plus polluant.
Le document explicatif de la politique des Verts (discuté à la page précédente) fixe aussi la politique verte pour le nucléaire.
L'appartenance à un courant d'idées suppose qu'on a des opinions imposées sur tout. On ne peut pas être catholique et pour le planning familial. On ne peut pas être écologiste et pro-nucléaire. Ce n'est pas par hasard. Les gourous d'une secte savent qu'il faut imposer aux fidèles des règles qui les protègent des situations morales délicates et angoissantes.
Dans le cas des Verts, ceux qui ont apporté les fonds pour fonder le parti avaient un agenda précis bien que non proclamé. Ils ont employé les moyens pour que l'opinion antinucléaire devienne une composante du politiquement correct.
La propagande contre les risques de pollution radioactive a conduit à rejeter tout ce qui est nucléaire sans examen réel et à le classer comme une pollution inévitable comme pour les autres industries.
Le document des Verts cultive une forme de haine contre le nucléaire. Les antinucléaires contestent les affirmations suivantes : le nucléaire ne produit pas de CO2 ; l'uranium ne va pas être épuisé dans quelques dizaines d'années car il y a tant d’uranium sur terre que le nucléaire est durable et même renouvelable.
Les Verts affirment que le nucléaire n’est pas économique, est trop centralisé et dépend d’uranium extrait par des mineurs qui ne sont pas protégés par « les droits de l’homme ».
Les Verts confondent le nucléaire civil et militaire. Ils ne veulent pas savoir qu’il n’y a pas eu d’accident sérieux en Occident et que les réacteurs modernes sont encore plus sûrs. Ils sont persuadés que le nucléaire ne sert qu’à camoufler des usines de retraitement pour fabriquer du plutonium et des bombes.
L'argumentation antinucléaire est axée surtout sur la catastrophe de Tchernobyl, une catastrophe qui n'était possible que dans un régime où l'on ne pouvait pas s'occuper des dangers réels car la vérité officielle ne permettait pas d'envisager ce qui ne cadrait pas avec la doctrine. Les Verts, oubliant que la plupart des vieux écologistes avaient d'abord été des militants communistes, condamnent le nucléaire, ce qui condamne d'abord le Communisme dont la négligence a laissé arriver l'accident de Tchernobyl.
Ce qui est certain à propos de Tchernobyl est que des campagnes médiatiques en ont profité pour rendre effrayant tout ce qui est en rapport avec le nucléaire. Des enfants malformés ont été inventé et exhibés. On demandait de recevoir des enfants refugiés de Tchernobyl comme on aurait dû le faire pour les refugiés de Katrina. L'ancien et aussi le nouveau régime russe ne donnent pas les moyens de mesurer l'ampleur de la catastrophe et laissent circuler des rumeurs aberrantes sur le nombre de morts et sur la pollution radioactive résiduelle. L'État russe n'a pas l'information pour mesurer si l'espérance de vie des liquidateurs est différente du reste de la population. Le nombre de morts statistiques varie de 0 à plus de 10.000 suivant la méthode de calcul. Les antinucléaires ignorent les falsifications des méthodes les plus extrêmes.
Encore maintenant, dans des médias populaires, vivant d'expédients, toute discussion sur le nucléaire fait intervenir des professionnels (souvent manipulés sans s'en rendre compte) qui évoquent avec une ingénuité touchante les malheurs des populations atteintes par la catastrophe et que le pouvoir communiste n'a ni aidé, ni recensé, comme s'il voulait amplifier toutes les rumeurs alarmistes qui ne sont supportées par aucun fait vérifiable. Les Nations Unies et l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA), les seuls à avoir fait quelque chose d'utile, sont accusés de minimiser la réalité et ne se prononcent pas parce que les informations disponibles ne permettent pas de conclure.
Des arguments non mesurables sont utilisés pour qu'on ne puisse pas contester les estimations faites par les antinucléaires (déchets, nettoyage du site, assurances, réglementations).
Les grandes dépenses pour réparer le dégâts nucléaires de la guerre sont ajoutées au prix du nucléaire civil. Par exemple, celles nécessaires pour convaincre les pays de l’Est d’arrêter leurs centrales nucléaires dangereuses. Les antinucléaires attribuent au nucléaire civil les traces restantes de l’effort militaire pour faire face à la menace soviétique d’une guerre nucléaire.
Sans chercher à savoir si la réponse a la question suivante a été chiffrée, les Verts ont été persuadés que le nucléaire est plus subsidié que l’éolien. Les Verts ne voient pas de contradiction à vouloir confisquer les énormes gains que le nucléaire réalise maintenant parce qu’il revient beaucoup moins cher depuis que le pétrole et le gaz naturel ont augmenté de prix.
Des études suggèrent que les partis Verts ont été fondés par des commanditaires pour lutter contre le nucléaire. Ce pourrait être les lobbies pétroliers et gaziers (thèse de Engdahl). Ce pourrait être aussi des stratèges (dont Kissinger) persuadés que le nucléaire civil est la porte vers le nucléaire militaire et que cela doit être évité à tout prix.
Les Israéliens n'ont pas de centrales nucléaires mais on s'accorde à penser que cela ne les a pas empêché de constituer sans difficultés une réserve de bombes nucléaires.
Des stratèges pensent que seuls les Occidentaux sont capables de concevoir ces bombes mais ils sont aveugles aux énormes progrès de la formation de scientifiques en Asie et au Moyen-Orient et à la diffusion des connaissances. Tous les pays récemment développés ont des scientifiques capables de faire ce que seuls les Occidentaux pouvaient réaliser il y a 30 ans.
Qu'il s'agisse du Pakistan, de la Corée du Nord ou de l'Iran, leurs scientifiques sont capables de réalisations complexes pour autant que le régime ne les entrave pas et leur donne les moyens. Empêcher le nucléaire à cause du risque de prolifération est une politique de l'autruche. Rendre difficile l'étude du nucléaire ne peut que rendre d'autant plus compliqué les politiques de surveillance mutuelle pour éviter que des organisations interdites et donc secrètes puissent fabriquer des armes de destruction massive en se cachant.
Les entreprises vendant des réacteurs nucléaires ont eu la vie dure à cause la campagne antinucléaire depuis 1987. Ils recommencent seulement maintenant à construire des prototypes de nouveaux réacteurs malgré les changements de réglementation et les campagnes juridiques pour les empêcher de progresser. Le réacteur en cours d'installation en Finlande revient très cher comme tout prototype d'un nouveau modèle mais une politique commerciale normale est d'investir pour prendre pied dans un domaine.
Après chaque opération de la construction d'une installation nucléaire, des contrôles très sévères sont effectués par des organismes indépendants et les opérations imparfaites doivent être recommencées, ce qui produit des délais variables de construction en Europe (moins au Japon, en Russie ou en Chine).
Pour des turbines éoliennes, aucun organisme ne vérifie les pales dont le bris a déjà été à l'origine de 98 accidents dangereux (décompte jusqu'en novembre 2006). La même étude a répertorié 212 autres accidents sur des éoliennes sans que la nécessité de contrôler les turbines placées à proximité des habitations (350 mètres) ait été imposée.
Confondant subsides pour la recherche et pour l'exploitation, des lobbies antinucléaires (Greenpeace) font croire que le nucléaire est subsidié et revient plus cher que le charbon et le gaz (l'étude est basée sur d'anciens prix du gaz en 2004). L'éolien subsidié par les consommateurs et qui ne fournit que de l'électricité intermittente de peu de valeur est présenté comme moins cher alors qu'il reste, même dans ces conditions, plus de 2 fois plus cher (voir les coûts relatifs). Le document Greenpeace de 2004 sur la centrale finlandaise est devenu un chapitre indiscuté du catéchisme antinucléaire. Le réacteur EPR qui a reçu un permis de construire en 2005 est construit normalement avec des délais normaux pour un prototype et sera terminé vers 2011 si de nouvelles difficultés ne sont pas soulevées.
Il est possible que des gourous de l'économie occidentale (les hommes de Kissinger, pas seulement les Verts) aient fait comprendre à la plupart des dirigeants occidentaux qu'il était politiquement correct d'admettre que le risque de prolifération nucléaire était si grand qu'il fallait abandonner toute filière nucléaire et se rabattre sur le gaz naturel et l'éolien (cela daterait de 1978 et n'aurait pas été modifié depuis). Les campagnes médiatiques dont les spectateurs de télévision sont abreuvés vont dans ce sens. Ces campagnes expliqueraient qu'aucun dirigeant n'ose questionner l'efficacité de l'éolien et ne veuille s'opposer à l'arnaque de l'éolien décidée en haut lieu. Ceux qui s'attaquent aux lobbies pétroliers n'ont plus ni finances publiques, ni accès aux medias.
Des affairistes sont prompts à profiter de l'accord tacite sur la politique éolienne pour le transformer, grâce au secret qui empêche de le discuter en restant politiquement correct, en une opportunité juteuse pour des affaires. Il est moins risqué politiquement de ne pas se soucier que les parcs éoliens détruisent ce qui reste de la vie naturelle. L'aspect le plus cynique de cette dérive est que les consommateurs d'électricité ont dû acheter à crédit les investissements éoliens sans le savoir. «Ils nous ont tout volé sans que nous nous en rendions compte.» (Lovelock).
Le nucléaire ne produit pas de CO2 tandis que l’éolien, indissociable de ses centrales à combustible fossile de backup, n’arrivera jamais à réduire suffisamment les gaz à effet de serre. « Il n'y a pas d'alternative plausible à l'énergie nucléaire si nous voulons sauver la civilisation » (J. Lovelock). Le piège éolien est aussi un piège destructeur pour la planète.