Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne)
Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes
Les électeurs doivent se méfier des messages partiels ou erronés.
Il faut identifier des candidats pour défendre les électeurs contre les promoteurs éoliens et leurs lobbies
Les Communauté européennes ont répandu une affiche proposant des choix d'énergies (par exemple, devant le parlement européen de Bruxelles. Elle est reproduite ici car la page des communautés a changé.
Cette affiche a été corrigée et mise à jour ici. La surface du cercle entourant les dessins montre l'énergie produite par chaque solution (ou par chaque fraction de solutions qui ne fonctionnent qu'en combinaison) .
Si l'électeur choisit l'éolien, cette énergie peut être utilisée 20 % du temps pour des éoliennes terrestres (30% du temps en offshore) mais ce vote implique une consommation de 70 à 80 % de gaz naturel qui émet du CO2 (l'affiche originale est trompeuse car elle ne l'évoque pas).
S'il choisit du solaire qui peut fournir de l'électricité pendant 33 % du temps (jusqu'à 50 % si l'on tient compte de la faible demande de nuit), il choisit ainsi 50 % de gaz naturel et 50 % de solaire (uniquement quand il fait beau ou au sud de l'Espagne ou au Sahara).
Les autres choix sont le gaz ou le charbon (le plus polluant) ou bien l'électeur doit se réduire au nucléaire qui n'émet pratiquement pas de gaz à effet de serre. Les défis énergétiques sont plus compliqués. Le secrétaire à l'énergie américain, Steven Chu, pense que l'on pourrait découvrir de nouveaux moyens technologiques pour résoudre la crise, comme Haber avait découvert la synthèse des engrais pour résoudre la faim dans le monde.
Comme le GIEC dit qu’il faut arriver, non pas à une réduction de 20 % des GES, mais à une réduction de 80 %, tous les scénarios présentés ici (sauf le nucléaire) sont inadéquats pour empêcher le réchauffement climatique et pour retarder l’épuisement des combustibles fossiles. D'autres solutions existent.
Le Parlement européen a voté le 6 mai 2009, avant d’être balayé par les prochaines élections, un don de 4 G€ pour des réseaux de transport d’énergie (gazoducs et électricité). 2,5 G€ sont destinés au réseau de gaz naturel (gazoducs et ports méthaniers) pour éviter des problèmes sérieux lorsque la Russie coupe ses livraisons de gaz.
Le lobby éolien a profité de cette loi pour ajouter 565 M€ pour l'éolien. Heureusement, les parlementaires européens se sont rendus compte que la population est contre les usines éoliennes à moins de 3 km des habitations et a réservé cette somme pour l'éolien offshore. Si la Belgique a ainsi de l'argent européen pour développer son offshore, elle n'a aucun besoin de l'éolien terrestre qui devra être déconnecté quand d'autres projets, réduisant mieux les émissions de CO2, se développeront, tels que la cogénération ou le nucléaire. Le reste des fonds européens est attribué pour l'amélioration du réseau électrique, un autre don à l'éolien. Le coût de l'éolien n'est pas transparent.
On voit ici la tour ITT à côté d'un des rares endroits qui avait gardé un cachet ancien à Bruxelles : l'Abbaye de la Cambre.
Le ministre belge van Den Boeynants a été considéré comme responsable de la destruction urbanistique de Bruxelles car c'est lui qui autorisait la construction de grandes tours dans le tissu urbain de la ville. Il a fallu du temps avant que la réaction populaire (partout dans le monde) fasse interdire la construction anarchique de nouvelles tours.
Le ministre wallon Antoine (qui a été ou est ministre de l'environnement et ministre de l'énergie) signe les autorisations de construire des éoliennes.
Il est donc responsable de la destruction de la campagne wallonne et de ses paysages, par exemple, lorsqu'il accepte des éoliennes à proximité de sites protégés comme ici à Beausaint (La Roche en Ardenne).
Jusqu'ici, la réaction populaire contre cette destruction inutile des campagnes n'a réussi qu'au Danemark. Pour le moment, peu d'hommes politiques osent défendre la Convention de Florence contre ces agressions lucratives et sanctifiées par les croisades médiatiques des lobbies éoliens. Valéry Giscard d'Estaing fait figure d'exception.
Il est surprenant que des hommes politiques puissent paraître persuadés d'agir ainsi pour le bien commun. Peut-être les iconoclastes croyaient-ils aussi qu'ils faisaient œuvre d'utilité publique ? Les politiciens se laissent influencer par des lobbies (et les ONG que les lobbies subsidient) au lieu de prendre conseil chez de vrais scientifiques. Ce site explique qu'ils comprennent de travers l'écologie, le réchauffement climatique, les contraintes de la production d'électricité et les scénarios qui émettent et capturent les gaz à effet de serre. Celui qui a fondé l'écologie moderne en 1969, Lovelock, a des idées différentes de celles des lobbies.
Quelques hommes politiques ont pris très tôt l'initiative de protéger l'environnement paysager et climatique. Des noms wallons sont W. Borsus et A. Destexhe.
Nous cherchons des candidats (de tout parti politique) qui s'engagent personnellement à défendre les aspects les plus importants exposés dans nos pages (ou dans celles de Vent de Raison ), surtout l'interdiction de construction de parcs éoliens terrestres à proximité d'habitations ou dans un paysage encore préservé.
L'histoire du parc éolien montre pour qui il ne faut pas voter (ni pour leur parti si celui-ci soutient cette politique environnementale). Ainsi, des pays pourront se délivrer du lobby éolien comme l'a fait, avec beaucoup de retard, le Danemark.
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Directives CE sur les renouvelablesDirectives CE, version imprimée (pdf)
CE Directive on renewables. English version (pdf)