Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

Interview commenté du ministre de l'énergie wallon.

Une manœuvre politique pour qu'un parti minoritaire puisse faire passer ses vues.

L’Ecolo plaide pour que la note du formateur intègre l’“éco-compétitivité”.

Les revues écolos comparent le nombre d'éoliennes par pays mais au lieu de louer les pays qui ont installé le moins d'éoliennes inutiles, elles célèbrent les pays les moins compétitifs pour le prix de l'électricité, lequel est directement lié au nombre d'éoliennes et ils organisent ainsi une compétitivité à l'envers. Les pays les moins compétitifs sont ceux qui ont adopté la politique énergétique des écolos, la moins protectrice d'un environnement humain et sain (bruit des éoliennes nocif pour le sommai des riverains, paysages dévastés, biodiversité détruite par les ravages éoliens sur les oiseaux rares et les chauve-souris).

Une manœuvre politique des écolos

Nollet : "Ecolo est une force en déploiement"

       Entretien : L’Ecolo Jean-Marc Nollet livre son analyse de la situation politique alors que les négociations en vue de former un gouvernement abordent un nouveau virage ce week-end.

      Voici des extraits de cet interview par Martin Buxant et Vincent Rocour, paru dans La Libre Belgique, mis en ligne le 03/09/2011.  (Mes commentaires sont en vert)

Est-ce qu’Ecolo désire participer au prochain gouvernement ?

       Je ne connais pas un seul parti, et en tout cas certainement pas Ecolo, qui se présente à une élection et qui ne désire pas faire partie du gouvernement. Mais ce ne sera pas à n’importe quelle condition. On y va pour réaliser des choses, et avec Groen ! (Ce qu'ils veulent réaliser, c'est la sortie du nucléaire, remplacé par de l'électricité 3 fois plus chère).

Il y a quand même des matières auto-excluantes pour vous. La sortie du nucléaire par exemple…

      Quand on regarde la Grèce, le Portugal, l’Espagne, l’Italie, on peut avoir une vision positive de la Belgique. C’est sans doute dû à la bonne santé allemande et à l’absence de mesures d’austérité. Et pour nous, c’est clair, l’austérité ne relancera pas l’emploi ni l’économie. Il faut un redéploiement. Nous allons déposer un programme d’investissement massivement tourné vers l’éco-compétitivité. C’est un nouveau concept. Il faut aller capter les emplois de demain. (La propagande écologiste prétend, contre toute évidence, que leurs investissements dans l’environnement (entendez, dans l’éolien onshore) vont amener beaucoup d'emplois). Et sélectionner, comme on l’a fait dans le plan Marshall 2.vert, quelques domaines dans lesquels la Belgique doit s’inscrire comme pays d’excellence. Je pense à la recherche, à l’éolien offshore qui restera de compétence fédérale, à l’efficacité énergétique, à des alliances environnement-emploi. Un tel programme d’investissement nous semble beaucoup plus important qu’une ixième réforme fiscale qui va dilapider les moyens avec peu d’impact. L’Allemagne l’a fait. Il faut anticiper le changement. Pas le subir.

Mais cela coûtera cher. Pourtant il faut trouver 22 milliards pour mettre les comptes de l’Etat à l’équilibre…

       Il y a trois règles d’or : l’équilibre budgétaire, l’équilibre social et l’équilibre environnemental. L’équilibre budgétaire, c’est l’engagement de ne plus avoir de déficit en 2015. (La comptabilité budgétaire est faussée par le paiement différé des investissements éoliens qui sont un dette camouflée qui n'apparait pas dans le budget mais dans le pouvoir d'achat des consommateurs qui doivent payer des notes d'électricité augmentées pendant 15 ans). L’équilibre social, c’est la réforme des pensions. Enfin, il y a l’équilibre environnemental : nous consommons les ressources de la planète plus rapidement qu’elles ne se régénèrent. La Flandre demande qu’on ait une responsabilisation budgétaire des entités fédérées. Je suis d’accord. Mais il faut aussi une responsabilisation environnementale. La Wallonie a inscrit une baisse de la production de CO2 de 30 % dans sa déclaration de politique régionale. Il faudrait inscrire aussi cet objectif dans la déclaration de politique fédérale. (Les écolos monnaient leur adhésion pour former une majorité et débloquer la crise belge. Ils veulent imposer au niveau fédéral la première manœuvre qu’ils ont imposé à la Wallonie : d’énormes quotas de renouvelable, ce qui garantit des revenus énormes pour ceux qui installent de l’éolien). Même chose pour la biodiversité. Une espèce d’oiseau sur huit est menacée. (Certaines espèces rares sont menacées par les hachoirs éoliens). Une espèce de mammifère sur cinq est menacée. Une espèce de conifère sur quatre est menacée. (Il faut de l'argent pour restaurer des espaces naturels protégés, ce que la politique verte antiéconomique ne favorise pas). Il faut une réflexion sur les normes de produit, sur la consommation. Et tout cela ne se retrouve pas assez dans la note du formateur. Il faut des objectifs chiffrés en la matière. Et on va se battre là-dessus.

Pensez-vous que des synergies puissent être développées entre CDH et Ecolo – les deux formations pivots entre PS et MR ?

        On peut se retrouver, mais ce n’est parce qu’il y a un "C" dans CDH que c’est le même "C" que dans Ecolo. Maintenant, si on regarde ce qui se passe à l’échelle européenne, on voit que les partis verts ont partout le vent en poupe alors que c’est une spécificité wallonne et bruxelloise que d’avoir un parti comme le CDH.

Que voulez-vous dire ?

      Mais on voit comme le CDH a du mal à se situer au Parlement européen : il est dans un groupe avec Berlusconi, Sarkozy, etc. Des partis conservateurs. Nous, comme écologistes, nous sommes une force en déploiement au niveau européen en Allemagne, en France, aux Pays-Bas.  (Les écologistes ne sont pas un parti de citoyens, ce sont les exécutants européens d’un programme (de marchands de gaz naturel) qui veut supprimer le nucléaire et installer des éoliennes, même si cela va ruiner l’Europe) Pour le moyen ou le long terme, il y a une vraie difficulté pour le positionnement du CDH. Ce qui n’est pas du tout notre cas.

Comment un petit parti peut imposer ses dogmes

      Une technique similaire a été utilisée en 1962, où des partis belges s’étaient groupés pour arriver à une majorité. Parmi les communes de la périphérie de Bruxelles, les belles banlieues des riches (qui votent à droite) passent en territoire flamand tandis que les communes pauvres qui restent votent pour une majorité socialiste contre la droite). Le résultat a été l’adoption du droit au sol pour les frontières de l’agglomération bruxelloise et 50 ans plus tard, les blocages qui empêchent de former un gouvernement fédéral.

       Le parti de l'écologie politique, poursuivant la désinformation nucléaire menée de main de maître, va probablement exiger la sortie du nucléaire si sa présence au gouvernement est indispensable pour assurer une majorité pour résoudre une querelle sans rapport à l'environnement sur Bruxelles entre Flamands et Francophones. Le parti vert ne facilitera pas la protection de l'emploi. 

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