Groupe
d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne)
Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes
Comment a été réalisée la carte éolienne de la Wallonie?
La version officielle ne correspond pas à un mode de réalisation crédible.
C'est le lobby éolien qui a dessiné la carte, se préoccupant des intérêts de ses membres, les promoteurs, au lieu de respecter le droit des riverains à un environnement sain.
Critères pour établir la carte éolienne en Wallonie (Le cas de Warempage)
L'histoire officielle de la création de la carte est la suivante: Un département universitaire a été chargé de trouver où placer des éoliennes au mieux en Wallonie. Ce département était auréolé par la renommée d'une carte secrète, autrefois conçue par le professeur Feltz, et qui tenait compte de critères réalistes, respectueux de l'environnement.
Les contraintes du nouveau travail cartographique des zones favorables et des lots pour le nouveau CDR (Cadre de référence éolien) du gouvernement wallon étaient simples. La méthodologie était prétendue scientifique. Les universitaires de l'Ulg ne recevaient commande de ce travail payant que s’ils respectaient des critères imposés et invivables (450m des habitations, bruit toléré jusqu'à 45 dB (au lieu de 40 dB), encerclement sauf sur 120°, parcs à 4km l’un de l’autre).
Les autres critères utilisés par le professeur Feltz, comme de respecter le caractère paysager ou monumental de la région étaient balayés. Le partage en lots (des groupements non valablement justifiés par l’étude Ulg car le vent et le paysage sont indépendants de ces zones arbitraires) ne sert qu'à réduire le pouvoir des communes.
Il ressort de l'étude que la
limite - éolien/habitation - devait être inférieure à 350m ou 450m pour que l'on puisse
placer assez d'éoliennes pour la puissance demandée par un objectif
(4,5TWh/an) choisi d'avance pour assurer des bénéfices maximum au
lobby, d'ailleurs en ruinant la population des riverains et des
consommateurs.
Une histoire plus crédible est que
la carte récente a été conçue par le lobby Edora qui a reporté sur
la
carte tous les projets éoliens imaginés par les promoteurs, lesquels se
précipitaient sur tous les terrains, vu les possibilités d'y
faire d'immenses fortunes en y obtenant un permis de construire
éolien.
Edora pouvait centraliser tous ces projets secrets, soit en étant informée par ses membres, soit par des délégués d'Edora qui travaillaient officiellement au ministères de M. Nollet ou de M. Henry.
Cette carte a été présentée comme scientifique alors que la plupart des critères scientifiques étaient ignorés. Une véritable étude scientifique aurait révélé qu'on ne peut pas mettre des éoliennes à moins de 1500 m des maisons, sinon on risque de nuire gravement à la santé de ces riverains, incapables d'y trouver un sommeil réparateur. Pour mesurer l'atteinte au paysage, à la qualité de vie et à la faune que provoquerait des parcs éoliens au voisinage, des critères scientifiques devaient être trouvés, testés et appliqués. Personne n'a, comme le professeur Feltz l'avait fait en son temps, estimé sur des critères mesurables quel était la qualité des zones potentielles et les risques de détruire cette valeur immatérielle par de l'éolien.
Le coût de ces installations éoliennes est exorbitant et va créer une bulle financière (un endettement camouflé des consommateurs) plus importante que celle du photovoltaïque. Comment une étude scientifique peut-elle oublier de mentionner cet élément essentiel?
Un indice supplémentaire de la façon dont a été réalisée la carte éolienne de la région wallonne vient d'un projet (on a révélé plus tard qu'il y en a eu au moins deux) à La Roche en Ardenne, projet qui est présenté comme ayant été inspiré par l'opportunité offerte par la publication de la carte éolienne alors qu'il y a des indices plus crédibles que c'est l'inverse qui s'est passé. C'est l'ensemble des projets éoliens, centralisés par Edora, y compris un projet de Warempage (qui était connu par des rumeurs), qui a servi à établir la carte éolienne. D'autres cas montrent que les projets des promoteurs se sont retrouvés, comme par miracle, inclus dans la carte.
Le site de Warempage, préservé jusqu’aujourd’hui pour sa beauté
Le cadre éolien, bâti sur des critères où le paysage n’intervient presque pas, a produit des aberrations telles que le choix du site de Warempage. (Le site réel n’a pas été divulgué aux riverains). La procédure mécanique stupide pour trouver les zones acceptables aurait pu difficilement trouver un emplacement plus nuisible (en rouge) pour surplomber et entourer la vallée des 2 Ourthe et saloper ainsi ces paysages pittoresques en les dominant par des éoliennes industrielles géantes. Les nuisances sont très fortes dans un cercle de 3 km (pointillé rouge).
Warempage est un beau village, avec de nombreuses maisons anciennes et des chalets dans un décor pittoresque, comme le sont de nombreux environs de l'Ourthe. Les retombées du tourisme y sont importantes. Le potentiel immobilier qui serait perdu par ce projet éolien est immense.
« Dans ce plan, les abords des villages d'Ortho, Hubermont, Nisramont, Warempage, Herlinval, Floumont et Mousny apparaissent comme étant des lieux qui pourraient accueillir des éoliennes.»
Le Bulletin oublie de mentionner Bertogne, Béthomont, Buisson, Bérismenil, Engreux, Gives, Hives, Petite Mormont, Grande Mormon, Nadrin, Ollomont, Maboge, Mabompré, Wigny et d’autres villages impactés visuellement à moins de 5 km ou 7 km des parcs éoliens. Le bruit grave et persistent des éoliennes s’entend dans le calme de la nuit à plus de 10 km et est franchement énervant les jours où l’on ne dort pas bien, ce qui arrive à tout le monde, surtout aux personnes âgées. Quelqu’un qui a 60 ans aujourd’hui devra subir ce bruit jusqu’à ce qu’il ait 75 ans (ou 85 ans si des extensions sont ajoutées pendant 10 ans). Il n'est pas possible de placer une isolation sonore efficace des bâtiments pour assourdir les ondes graves des éoliennes, lesquelles portent à une dizaine de km, comme les barrissements d’éléphants.
Le bulletin communal révèle les manœuvres des promoteurs (les entreprises citées sont pour la plupart étant des prête-nom belges pour des entreprises étrangères).
« Étant donné la publication de ce document (CDR), deux promoteurs, à notre connaissance, ont sollicité les propriétaires et les locataires des parcelles sur lesquelles des éoliennes pourraient être installées. Aussi, la commune qui est propriétaire de deux parcelles entre Warempage et Nisramont a été approchée par ces deux promoteurs. Le premier, ENECO, a présenté, en séance publique du Conseil communal du 21 mai, la motivation de sa démarche. Le second, ASPIRAVI, le fera au Conseil communal du mardi 9 juillet.»
« Une réunion d'information à la population est nécessaire. Toutefois, nous ne souhaitons pas l'organiser en cette période estivale car, d'une part, de nombreux habitants concernés sont en vacances à l'étranger et, d'autre part, un plan bis a été déposé par le Ministre Di Antonio qui pourrait remettre en question le plan éolien, précité, rédigé par l'administration de son collègue, le Ministre Henry. La cacophonie actuelle accentue nos craintes. Notamment celles qui concernent la maitrise de l'approvisionnement énergétique et la mise à disposition de ce confort aux générations futures ».
Après le fiasco de la présentation du parc éolien, la cacophonie augmente. Le gouvernement wallon a changé les règles, éloignant les éoliennes à 600m des maisons (alors qu’il faudrait 3 km), mais n’a toujours pas exclus les régions sensibles comme le faisait la carte Feltz.
Les gens du pays sont au courant du bruit insupportable que font les éoliennes voisines de Bourcy mais ceux qui ont choisi d'habiter dans des régions calmes refusent souvent les conflits. Les promoteurs ont-ils trouvé ainsi des pigeons facile à exploiter? Différentes manœuvres sont en cours pour tenter de les corrompre, comme d'offrir des parts de coopératives ou des promesses d'électricité à bas prix.
La commune devrait protéger son patrimoine et celui de ses habitants. Elle pourrait refuser ses terrains que les promoteurs convoitent mais la mafia sait que toute opposition a son prix limite. Un permis de construire une éolienne se revend à plus d'un million d'euros. Une seule éolienne rapporte plus de 1 million d'euros de bénéfice net à son exploitant (Ce sont tous les Wallons, chacun pour une faible part, qui sont contraints de subsidier cet éolien). Contre les précédents projets éoliens à La Roche, ce n'est pas la commune qui a saisi le Conseil d'Etat (Une procédure imposée par les auteurs de l'arnaque éolienne car elle est la plus chère et donc la plus dissuasive). D'autres communes font ainsi respecter leurs droits en finançant elles-mêmes les recours contre le gouvernement wallon actuel.
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