Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne)
Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes
Une campagne choc de Greenpeace tente de forcer la Belgique à sortir du nucléaire. Elle vise le parti socialiste, qui est le maillon faible de la ligne de défense contre l'écologie politique. Le PS n'a pas condamné nettement l'idéologie verte qui, mal menée, entraîne la destruction de l'économie en la contraignant à une énergie chère.
Merci à Greenpeace pour son idée d’expliquer la politique par des scénarios choquants. Nous reprenons une de ses méthodes de communication publique puisque ses images ont été acceptées sans qu’aucun responsable belge n’ait trainé Greenpeace en justice pour avoir traité de mafieuses des entreprises plus respectables que celles des promoteurs éoliens et pour avoir montré un premier ministre pris en otage avec violence.
(Cette page réfère à une vidéo de Greenpeace sur la politique belge du nucléaire).
Qui est pris en otage ?
Explication de l'image: Un habitant de Wallonie, kidnappé, pris en otage, et torturé, est contraint, sous la menace d’un révolver tenu par la mafia des éoliennes, de payer des factures d’électricité majorées pour compenser le prix élevé des éoliennes. Tous les Wallons sont soumis à ce chantage.
Cette image est inspirée d’une campagne vidéo diffusée par Greenpeace. Dans l'original, Greenpeace suggère que le premier ministre socialiste Elio di Rupo est traité ainsi par des mafieux aux ordres d’Electrabel, lesquels le forcent à signer la prolongation des réacteurs belges. Une image de la vidéo a été adaptée ici pour montrer un kidnapping plus plausible et un scénario plus réaliste.
Les méthodes pour imposer des éoliennes dans un village sont en effet beaucoup plus proches de celle de la mafia que celles que Greenpeace attribue à Electrabel. Les communes, par l’intermédiaire de son bourgmestre et de son conseil communal, se voient offrir des sommes considérables si elles acceptent des parcs éoliens (de l’ordre de un million d’euro par éolienne acceptée).
Alors que les communes sont en déficit ou en faillite virtuelle, on leur propose aussi d’investir dans des partenariats publics/privés (PPP) qui devraient rapporter grâce aux bénéfices que laissent les actuels généreux subsides verts. La coopérative PPP devra ensuite rembourser mensuellement pendant 15 ans l’achat des éoliennes à crédit. Ce prêt est garanti sur le capital immobilier de la commune. Si, suite à un affaiblissement de l'influence de l'écologie politique, les Certificats Verts étaient jugés illégaux parce qu’ils avaient été obtenus par une publicité mensongère, la coopérative serait mise en faillite de même que la commune.
Le projet mafieux d’installer 1000 éoliennes en Wallonie sera payé en finale par une majoration de 8 milliards d’euros sur les factures des habitants qui ne peuvent pas se passer d’électricité et sont ainsi otages des politiciens gérant la distribution de l’électricité.
La perte ne se limite pas aux coûts des certificats verts qui sont offerts aux promoteurs éoliens pour compenser ce qui est dilapidé en installant ces systèmes non rentables. Quand il n’y a pas de vent, l’électricité doit continuer à être produite par des centrales thermiques de backup au gaz, lesquelles ne pourront plus être utilisées ainsi qu’à moins de 80% de leur capacité et deviendront ainsi moins efficaces et rentables. Un système de production éolienne exige en plus de renforcer le réseau pour transporter ailleurs l’électricité intermittente produite là où ne peut pas l’utiliser. Les consommateurs doivent aussi payer les subsides pour le solaire photovoltaïque, encore plus déficitaire que l’éolien. Au total, ces dépenses cachées doubleront le coût du projet de renouvelable wallon jusqu’à 16 milliards d’euros, soit de l’ordre d’un milliard d’euros par an. Cela est équivalent à un endettement caché.
Un autre projet écolo est de supprimer le nucléaire wallon (24 TWh/an), ce qui va entraîner un surcoût de l’électricité de 1,4 milliards d’euros par an. En effet, la production nucléaire actuelle de 24 million de MWh/an rapporte actuellement 20€/MWh (prix du nucléaire avec des centrales amorties). Ce coût facturé au consommateur va augmenter quand le courant sera produit par des centrales à gaz (à 80€/MWh, soit 60€ plus cher), soit un supplément de 1,44 milliards d’euros/an. Il n'a pas encor été éclairci si les Bruxellois, les entreprises et les Flamands se laisseront aussi prendre en otage et devront accepter l'augmentation des prix de l'énergie.
En résume, la prise d’otages organisée par le gouvernement wallon (le PS et le CDH qui ont conclu un accord gouvernemental malheureux et inutile avec les écolos en leur confiant la gestion de l’énergie) coûtera 2,4 milliards d’euros/an aux Wallons. La perte de pouvoir d’achat sera de 666 €/an pour chacun des 1,5 M de ménages wallons, ce qui n’a jamais été dit, ni par les écolos, ni par l’agence de publicité de l’écologie politique (Il s’agit de Greenpeace, une entreprise de relations publiques qui, en verte de son statut d'ONG, ne paye pas d’impôts).
« Greenpeace … agit en 2 temps : il produit des études sérieuses, argumentées, mène des colloques, des symposiums et des débats, puis d’un autre côté, il lance des actions chocs comme la plupart des groupes et les lobbies environnementalistes et autres. » Comme Greenpeace n’a jamais publié une étude où ils estiment combien allait coûter les politiques énergétiques qu’ils préconisent, il est faux de prétendre qu’ils produisent des études sérieuses en relation avec leur politique énergétique, puisque l’essentiel d’une étude argumentée est manquant.
Greenpeace a un impact médiatique suffisant pour faire croire a la population (celle qui se forme une opinion en regardant la télévision) que Greenpeace est scientifique mais cela a peu de poids chez les vrais scientifiques qui ne confondent pas connaissance pratique des méthodes de propagande et pratique de la méthode scientifique.
Greenpeace a une longue habitude de la communication médiatique. Cela lui permet de jouer sur les mots : Greenpeace « invite le Premier ministre Di Rupo à respecter sans ambiguïté la loi de sortie du nucléaire. » Cette loi ne prévoit de réduire la capacité nucléaire que s’il y a des solutions alternatives pour assurer la génération d’électricité sans risque, ce qui n’est pas le cas.
Aucun dirigeant ne prend le risque de mettre un pays sous le contrôle d’irresponsables, comme le sont les Verts qui ne veulent pas reconnaître que le renouvelable est incapable de fournir assez d’énergie. Les clauses de précaution de la loi ne sont en rien ambiguës, mais des garde fous bien explicites. Il semble que les écolos ne veulent pas comprendre que la Belgique fédérale était menée par des politiciens aguerris qui se méfiaient suffisamment des promesses intenables pour prévoir des limitations à la loi.
Pourquoi les énergies renouvelables ne génèrent-elles pas plus d’électricité ? Pas à cause d’une mafia ! Parce que la réduction promise du prix du kWh renouvelable ne s’est jamais matérialisée. L’éolien et le photovoltaïque sont toujours hors de prix, coûtant de 3 à 10 fois le prix de l’électricité générée par du gaz naturel. La loi n’impose donc aucune obligation de sortir du nucléaire dans la situation actuelle de crise économique. Il n’y a aucune justification d’investir pour remplacer le nucléaire tant que le renouvelable n’est pas devenu rentable comme promis, ce qui pourrait ne jamais arriver sauf si la politique écologique suicidaire de décroissance réduit la consommation énergétique à une faible fraction de ce qu’elle est aujourd’hui.
Greenpeace croit à ses propres communiqués plutôt qu’aux faits. L’organisation croit que : « ... l'Allemagne sera pionnière en matière de démantèlement et de transition énergétique vers des technologies alternatives au nucléaire, … ». En réalité, les observateurs indépendants savent que l’Allemagne construit déjà de nombreuses centrales au charbon ou au lignite. Avec son sous-sol riche en charbon, elle pourra ainsi, sans trop sacrifier la rentabilité, remplacer son nucléaire par des systèmes fort peu écologiques. Il semble que l’Allemagne ne pourra pas produire plus que 15% de son énergie électrique par de l’éolien et 5% par du photovoltaïque, soit ne produira pas plus que 20% de son électricité par du renouvelable non traditionnel (excluant l’hydraulique et la biomasse).
Les citoyens reçoivent quantités de messages semblables à la vidéo de Greenpeace. Les jeunes européens sont-ils capables de comprendre et d'évaluer ce message ? L'école a-t-elle préparé les électeurs à évaluer ce qui est vrai et ce qui est exagéré dans ce genre de message choc? A-t-on préparé les étudiants à reconnaître comment la propagande nazie ou bolchévique avait égaré les population avant la guerre de 1940?
Quelques tests montrent que les jeunes européens ne sont pas préparés à comprendre et à reconnaître même les plus grossières manipulations sur les difficultés économiques actuelles. Les programmes scolaires ont laissé tomber les discussions sur l'histoire, alors que ce type d'analyse critique les aurait rendus capables d'analyser des situations historiques et de faire la part des circonstances matérielles et économiques d'une part et, d'autre part, des interprétations par le pouvoir de l'époque.
Au contraire, on a bourré le crâne des jeunes avec des nouvelles idées dogmatiques sur l'environnement, ce qui ne serait pas un mal si des lobbies n'en avait pas profité pour diffuser leur propagande, faisant croire que l'économie verte va sauver la planète, bien que cette économie soit mal définie et n'ait jamais montré son efficacité. On a convaincu des jeunes mal formés , sous le couvert de faux raisonnements scientifiques, que les renouvelables sont le seul rempart contre des catastrophes climatiques qui deviendraient plus menaçantes que par le passé, que les éoliennes sont belles au point de rehausser les paysages et que la décroissance est la seule solution pour bien vivre. L'histoire étonnante de cette manipulation a été racontée à la page histoire et les suivantes
La manipulation idéologique européenne est telle que l'on ne peut même pas discuter ouvertement de la politique suivante, telle qu'appliquée en Chine et en Inde. La solution pour sortir de la crise de l'énergie et pour restaurer une économie dynamique qui stopperait le déclin de l'Europe et assurerait l'avenir de nos enfants est de construire des réacteurs nucléaires, même après la catastrophe exceptionnelle de Fukushima qui n'a fait aucun mort du au nucléaire.
Auparavant, les gens faisaient confiance aux autorités ou à leur journal et, comme il y avait de nombreux journaux et dirigeants originaux, ils pouvaient choisir parmi des opinions diversifiées. Nous sommes maintenant à l'âge de la pensée unique, ce qui permet à de puissants lobbies (capables de contrôler la TV nationale) de manipuler les opinions, particulièrement dans les domaines où il y a moyen de gagner beaucoup d'argent, par exemple dans l'énergie et l'écologie. Espérons que la crise économique obligera les gens à chercher comment on en est arrivé à cette catastrophe mentale et à remettre en question les dogmes actuels sur l'environnement.
Aux États-Unis, on ne construit presque plus de nucléaire parce que l’on a trouvé d’énormes réserves de gaz naturel (gaz de schiste) et que ce combustible fossile, abondant et peu cher, permet de générer de l’électricité à moindre prix. Des réserves de gaz de schiste se trouvent aussi en Europe mais il faut les prospecter, ce que les écologistes ne facilitent pas. La Belgique a d'énormes réserves de gaz de schiste sous la Mer du Nord mais ne fait même pas de recherches pour trouver des technologies pour l'exploiter sans risques inconsidérés.
L’Allemagne investit dans la recherche et la mise au point de chaudières à cogénération qui seront aussi faciles à installer que des chaudières du chauffage central traditionnel. C’est ce genre de recherches qu’un ministère compétent de l’énergie devrait financer. Mais les ministres en charge ne le font pas à cause des dogmes de l’écologie politique, peu compatibles avec l’économie réelle et la rentabilité.
Les représentants de l’écologie politique, en partie responsable de la crise actuelle, ne semblent pas compétents pour gérer l’énergie mais ils sont malheureusement au pouvoir en Wallonie.
Greenpeace pourrait employer ses arguments contre le nucléaire pour combattre l'éolien. Voici des extraits d’une mise en demeure (Bruxelles, le 5 avril 2013) de Greenpeace à propos du nucléaire, mise en demeure qui pourrait être réutilisée mot à mot contre les ministres de l’environnement et de l’énergie en Wallonie.
A Mr. Elio Di Rupo, Premier Ministre de Belgique. Rue de la Loi 16, 1000 Bruxelles
« Quant au cadre juridique et normatif vis-à-vis duquel la situation actuelle peut être qualifiée de gravement déficiente, Greenpeace relève notamment que le gouvernement belge
- contrevient aux obligations issues de la Convention d’Aarhus sur l’ accès à l’information, la participation du public au processus décisionnel et l’accès à la justice en matière d’environnement , signée le 25 juin 1998, en particulier en son article 5 ;
- viole le droit de la population, tel que garanti par l’article 8 CEDH, au respect de sa vie privée et familiale, entendu comme impliquant notamment, selon la jurisprudence de la Cour européenne, le devoir primordial (à charge des États) de mettre en place un cadre législatif et administratif visant à une prévention efficace des dommages à l’environnement et à la santé humaine (aff. Tatar c. Roumanie, 27 janvier 2009) ;
- viole le droit de la population, tel que
garanti par la Constitution belge en son article 23, à la protection
d’un environnement sain ;
- méconnait les devoirs qui pèsent sur lui en vertu des principes de
prévention et de précaution, dont la jurisprudence des cours et
tribunaux, belges et européens, affirment quotidiennement l’autorité
; »
Un sondage
Ipsos, financé par Greenpeace, fait croire que le nucléaire peut
être remplacé par du renouvelable au même prix. Une question du
sondage est : « Je préfère que des investissements soient consentis
dans les énergies renouvelables plutôt que dans la prolongation de
la durée de vie des centrales nucléaires ». Les Flamands comprennent
mieux que cet argument est mensonger, le nucléaire revenant près de
8 fois moins cher que les renouvelables.
Ipsos est un habitué des sondages qui confirment ce que le sponsor
désire.