Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne)
Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes
Les promoteurs combinent cette recherche avec un méthode pour corrompre les responsables communaux, en les transformant en profiteurs de l'arnaque éolienne.
Les lobbies font des efforts pour trouver du capital, y compris "en réunissant des capitaux auprès du grand public pour les investir dans des sociétés ayant pour objet social le développement des énergies renouvelables" (et la fortune des promoteurs). Ils organisent des réunions pour endoctriner les investisseurs privés et publics.
Les lobbies de l'éolien (aussi appelés, du renouvelable) diffusent des articles [161], des sortes de prospectus (et même des études) qui doivent attirer les investisseurs mais qui présentent la marchandise comme les prospectus des grandes arnaques célèbres, comme le Canal de Panama ou les Fonds russes.
Pour dire que l'UNEP est chargé de tenir les statistiques, on écrit : "Les Nations Unies par le biais de son programme environnemental (UNEP), en donne une analyse chiffrée". Les chiffres cités font croire à une rentabilité pour l'économie européenne et à un bénéfice écologique alors qu'il ne font que constater que les subsides sont trop élevés.
Le prospectus donne la parole aux investisseurs : "Les acteurs et investisseurs de ce marché (des renouvelables) ont compris depuis longtemps l'intérêt de ces technologies propres. Ils dressent désormais ce constat : croissance, sécurité d'approvisionnement et rentabilité. (Il serait plus réaliste de craindre les risques d'approvisionnement des centrales à gaz de backup).
On ne dirige pas les investisseurs vers les énergies renouvelables du bois ou de l'hydraulique de puissance (qui ne sont pas subsidiées) mais vers celles qui bénéficient de forts subsides : "Les filières les plus convoitées sont l'éolien, le solaire thermique et photovoltaïque et les biocarburants".
Alors que le marché des énergies intermittentes est proche de la saturation tant que l'on a pas trouvé des nouvelles technologies de stockage et des moyen de connecter les éoliennes en stabilisant le réseau au lieu de le désynchroniser, on affirme le contraire de ce qu'on craint : "L'appétit des investisseurs suggère que les technologies existantes sont prêtes pour une expansion à plus grande échelle et que les énergies renouvelables peuvent détenir une part plus large dans le mix énergétique sans attendre de nouveaux développements technologiques".
La phrase suivante ferait plutôt peur aux investisseurs mais elle est essentielle à la capture du marché de l'électricité par le secteur du gaz naturel, ce qui est un des buts de cette collecte de capital (et non la préoccupation pour les défis climatiques et énergétiques qui pourraient être mieux ciblés par un emploi plus intelligent des rares disponibilités de placement ). "La définition d'un objectif contraignant spécifique au secteur de l'énergie verte est essentielle au développement des filières concernées. Celles-ci peuvent totaliser 20 % de la consommation nette d'électricité en 2020". Le marché du gaz naturel des centrales d'appoint est alors automatiquement de 80 %.
Pour mettre le chaland en confiance, le prospectus affirme que les Nations Unies, les grands acteurs financiers conventionnels, les régions wallonnes, bruxelloises et flamandes mais aussi le gouvernement fédéral et les présidents des grands partis francophones et flamands, de même que le Conseil européen sont conscients des enjeux et du marché énorme que le potentiel éolien représente et en ont reconnu le caractère écologique. Quelques documents conçus par les lobbies éoliens sont présentés comme venant de ces instances officielles, comme un mémorandum.
Le prospectus souhaite ceci : Belgique : 25 % d'énergie renouvelables en 2020. C'est équivalent à : Belgique : 75 % d'énergie fossile (si l'on est un écologiste souscrivant à la propagande antinucléaire). C'est un pourcentage trop élevé pour un effet significatif sur le climat et pour retarder la date d''épuisement des réserves fossiles. La Wallonie produisait déjà 15 % d'énergie renouvelable en 1970, grâce à son bois et son hydroélectricité. Grâce à son électricité nucléaire excédentaire vendue à l'extérieur, laquelle compense les émissions de ses quelques centrales à flamme, la production électrique wallonne à un bilan CO2 à peu près nul, ce qui permet de le diminuer comme le demande Kyoto, car une réduction de 23 % portant sur des émissions nulles pour la génération électrique donne un résultat nul qui sera effectivement atteint. Quant à l'éolien seul, quand toutes ses promesses seront tenues, à supposer qu'elles puissent l'être, il ne réduirait alors la consommation d'énergies fossiles que de 3 % en Belgique.