Groupe d’information sur les éoliennes (La Roche-en-Ardenne) 

 Dossier sur les coûts et les nuisances des éoliennes 

 

Les données quantitatives diffusées dans le domaine de l'énergie donnent une vue optimiste mais faussée des politiques environnementales.

Les objectifs des politiques climatiques et les conséquences de ces politiques sont différents.

La dissonance semble venir de l'incompétence mais cela camouflerait plutôt l'influence politique de puissants lobbies au services d'intérêts spéciaux.

Politiques de l’énergie et mesure des rendements

Petites tricheries généralisées

       Les compteurs de voiture sont conçus pour être optimistes, indiquant 120 km/h alors que le chronométrage sur des bornes ne montre que 113 km/h. La distance parcourue indique aussi trop de kilomètres. Pourquoi les BMW et les Mercédès roulent-elles plus vite que les autres ? parce que leurs compteurs sont plus exacts.

      Pour les essais officiels de consommation, des voitures parfaitement réglées sont équipées de pneus bien gonflés, optimisés, non pas pour l’adhérence sur sol mouillé, neigeux ou boueux mais pour la moindre résistance au roulement. Les essais sur route horizontale se font sur des circuits sans embarras de circulation.

       Les propriétaires qui croient mesurer leur consommation à 120 km/h mesurent en fait la consommation sur 94 km à 113 km/h sans se rendre compte que leurs compteurs sont faussés de 5 % à 10 %. Ils croient consommer 10 % de moins que les testeurs officiels. Les propriétaires se félicitent ainsi de conduire aussi bien. La circulation en zone vallonnée ou en ville se traduit parfois par une consommation presque doublée.

L’éthique exige-t-elle des mesures correctes ?

      Comme cette altération de la vérité réduit la consommation et la gravité des accidents, ceux qui participent à cette petite tricherie se disent que c’est pour la bonne cause et n’en font pas un cas de conscience. Cette attitude est adoptée par la plupart des vendeurs, en particulier par les publicistes des énergies. Peu de gens croient qu’il faut dénoncer ces pratiques.

       Les médias ont convaincus le grand public que tout ce qui concerne la lutte contre le dérèglement climatique est « bien ». Les opportunistes du « business de l’environnement » profitent de ce courant idéaliste pour leurs affaires. Ce qui est « bien » se traduit par l’expression « d’utilité publique » qui a un tout autre sens pour l’administration économique d’un pays car cela permet d’accorder des subsides et de tourner les règlements qui protègent l’environnement des citoyens.

Lobbies et contrôle de la politique énergétique

       Personne n’est subsidié pour vérifier si la politique de l’environnement est efficace tandis que, de l’autre côté, des lobbies, bien financés et disposant d’experts en communication, font subsidier par l’État leurs organismes de promotion (Ademe, Apere, IEW, EREC) et détournent les politiques énergétiques vers leurs besoins plutôt que vers des mesures efficaces contre le dérèglement du climat. Des lobbies internationaux sont régulièrement créés, par exemple l’Agence des énergies renouvelables (Irena en janvier 2009) pour contrer l’Agence des énergies (AIE) qui n’est pas assez pro-éolien et surtout qui n’est pas antinucléaire.

      Le support gouvernemental est justifié en arguant que  l’éolien doit être soutenu comme le nucléaire qui était géré par de nombreux organismes d’État (comme l’Euratom) pendant la guerre froide mais ces domaines sont très différents. Le nucléaire produisait 15 fois plus d’énergie (3 000 TWh) que l’éolien en 2008 (200 TWh). Les organismes chargés du nucléaire ne se sont pas préoccupés des médias populaires. Lauvargeon constate, dans son livre [176] , que les acteurs du nucléaire civil – ayant une éthique ancienne – n’ont rien fait pour corriger les désinformations fantaisistes et alarmantes des antinucléaires. Personne n’a diffusé les études qui existaient sur l’effet des radiations sur les organismes vivants, ce qui aurait relativisé les risques par rapport à ceux des poussières de charbon. Les lobbies éoliens et antinucléaires sont plus modernes et n’hésitent pas à utiliser les méthodes nouvelles de la publicité et de la propagande et à cultiver des peurs irrationnelles quand cela les arrange.

Désinformations dans le secteur de l’énergie

      La désinformation dénoncée dans cette page porte sur le rendement et le taux d’utilisation des centrales génératrices d’électricité.

      Comme montré ailleurs, le coefficient de charge des éoliennes est souvent augmenté de plus de 30 %, même dans des documents officiels. Un coefficient de 19 % devient 25 % ; 25 % devient 33 % ; 30 % devient 40 %. Le coefficient d’utilisation des éoliennes dépend du vent et change peu avec la technologie, augmentant à peine quand des éoliennes plus hautes (passant de 120 m de haut à 240 m) reçoivent un vent un peu plus fort en altitude. Par contre, un changement de localisation des Ardennes à la Mer du nord augmente de 50 % ce coefficient, disons de 18 % à 27 %.

      Les erreurs sur les performances annoncées se détectent à cause d’anomalies constatées lors de la publication de chiffres effectivement mesurés, ce qui permet de vérifier les calculs. Pour l’éolien, l’anomalie flagrante est que l’énergie produite ne correspond pas au produit de la puissance, de la durée et du coefficient de charge, lesquels sont parfois publiés avec 2 ans de retard. Puisqu’aucun autre coefficient vérifiable n’est publié, on est amené à supposer que les technologies éoliennes nouvelles n’augmentent pas sensiblement les facteurs de charge.

Comparaison des générateurs d'électricité thermique

      Deux chiffres officiels de l’énergie servent de point de départ pour la feuille de calcul suivante concernant les générateurs thermiques d'électricité. Une centrale TGV (Turbine-gaz-vapeur) idéale a un rendement de 55 % et produit 456 kilos de CO2 par MWh produit. Des mesures en laboratoire montrent que, pour une quantité donnée de calories primaires, le graphite émet 2,1 fois plus de CO2 que le gaz ou le fuel [168].

      À partir de ces deux données, des règles de trois permettent de calculer, en fonction du rendement, le CO2 émis par le gaz. Le tableau suivant donne le CO2 émis par des appareils ayant le rendement indiqué (colonne 2) et brûlant soit du gaz (colonne 3), soit du charbon (colonne 4).

       Quel est le rendement η de chaque type de dispositif ? On ne peut pas se fier aux chiffres des constructeurs. À titre d'exemple, le tableau cite un dispositif (colonne 1) ayant le rendement moyen indiqué mais son rendement réel reste une question ouverte. Les centrales à charbon d'un rendement supérieur à 45 % sont des exemples virtuels. Des centrales à gaz ayant des rendements inférieurs à 30 % ne sont plus construites car cette technologie est dépassée. Les turbines à gaz simples sont les plus efficaces pour répondre rapidement à des sursauts de demande d'électricité et pour arrêter rapidement leur production.

        (CO2 en k/MWh)   CO2 CO2  
Générateur d’électricité η Gaz Carb. ρ
Combustible pauvre 20 % 1254 2613 5,73
Machines vapeur simples 25 % 1003 2090 4,58
Combustible normal 30 % 836 1742 3,8
Centrale thermique type 33 % 760 1583 3,47
Centrale à gaz simple 40 % 627 1306 2,9
Centrale à gazéification, CC 45 % 557 1161 2,5
TGV 50 % 502 1045 2,3
TGV optimisée 55 % 456 959 2,1

       On définit un rendement propre pour chaque étage d'un système à cycle combiné ou pour chaque générateur d'une cogénération. Les turbines à gaz ou à fuel, issues des recherches sur les moteurs d’avion, ont des rendements particulièrement bons (de 30 % à 35 %). Elles fonctionnent directement avec les gaz de combustion (gaz naturel ou syngaz). Quand des générateurs d'électricité font partie d'un système complexe, les ensembles CC ou TGV ont un rendement qui combine les rendements de deux étages.

Émissions officielles pour le charbon et le gaz

      Il est surprenant que le rendement soit rarement publié dans les documents officiels. Des agences (qui sont en fait des lobbies très influencés par les intérêts éoliens et gaziers) donnent des chiffres d'émission de CO2, en les faisant provenir de références difficiles à trouver et donc invérifiables. On a l'impression que des autorités décrètent la production de CO2 par kWh pour un type de centrale sans devoir fournir une justification scientifique ou expérimentale.

       Cette littérature comporte de longues discussions sur l'ACV (Analyse du cycle de vie). Ces détails permettent de tenir compte des émissions pendant la préparation des usines et du combustible et pendant l'élimination des déchets.  Cette ajoute corrige les émissions de quelques pourcents tout en ignorant les erreurs et les imprécisions énormes qui subsistent sur le chiffre principal lié au rendement.

       L’absorption de CO2 pour la croissance de la biomasse n’est pas incluse ici. Dans un bilan global de la biomasse, il n’y aucune émission de CO2 si on exclut le fuel utilisé pour sa préparation.

       Des chiffres publiés par DoE et EPA en 1999 sont 960 kCO2/MWh pour le charbon,  600 kCO2/MWh pour le gaz naturel et 892 kCO2/MWh pour le pétrole. Pour que ces chiffres correspondent, il faudrait supposer un rendement de 40 % pour le gaz et de 45 % pour le charbon, ce qui serait possible si ce premier rendement incluait beaucoup de cogénération. Les centrales TGV étaient encore à l'état de prototype en 1999. Il ne faut donc pas s'étonner de ne pas pouvoir faire coïncider les calculs sur les émissions. Une fausse cohérence provient de références imposées par des décisions politiques.

      La proportion de graphite et d'hydrocarbures (bitume, asphalte)  dans le charbon varie de la tourbe (25 %), du lignite, des charbons maigres et gras jusqu'à l'anthracite (90 %). L'anthracite est utilisé pour des chiffre de références. Le charbon contient de l'eau et des hydrocarbures et son pouvoir calorifique par kilo varie de 1 à 10. La combustion du fuel dépend de son type (du propane au fuel lourd). Le fuel produit moins de calories et plus de CO2 que le gaz naturel mais cette différence pourrait provenir de l'utilisation majoritaire du fuel dans des moteurs de type diesel pour générer de l'électricité de secours à un régime variable, donc avec un rendement faible par rapport aux turbines à combustible (gaz ou fuel). La production globale d'électricité par du fuel n'est que de quelques pourcents et est donc négligée ici.

      À qui profite cette sous-estimation du CO2 émis par la génération électrique ? Cela va rendre d'autant plus difficile la réduction de CO2 depuis une value sous-estimée. Il faut admirer le sens de l'anticipation des lobbies qui travaillent pour les gaziers et les éoliens.

Spécialisation des centrales électrique

      Une centrale thermique est optimisée pour brûler un type de combustible. Le combustible normal est un charbon de qualité moyenne. Un combustible pauvre est par exemple de la biomasse peu séchée. Les machines simples ont un rendement de 25 % avec du bois séché à l'air ambiant pendant 2 ans. Quand ce bois est transformé en pellets, le rendement passe à 33 %. Les centrales à charbon moderne ont un rendement de l'ordre de 40 %, comme les turbines à gaz simples.

        Pour brûler de la biomasse mal séchée ou des déchets, le meilleur moyen d’assurer une combustion complète est de les mélanger avec du charbon. La difficulté de vérifier quelle quantité de renouvelable est incluse dans les combustibles hybrides entraîne des discussions sur les subsides.

      Si une centrale brûlant un mauvais charbon (de la tourbe) a un rendement de 20 %, la production d'un MWh émet, par rapport à une centrale virtuelle à charbon d'un rendement de 55 %, 0,55/0,2 = 2,75 fois plus de CO2, soit  959 x 2,75 = 2613 k CO2. Comme le charbon produit 2,1 fois plus de CO2 que le gaz, la différence par rapport aux émissions de TGV est 2,1 x 2,75 = 5,73. Le bénéfice en CO2 évité de la transformation de biomasse en carburant est parfois négatif.

      Les générateurs d’électricité de cogénération ou du premier cycle des CC (cycle combinés) ont des performances indiquées ici pour des appareils isolés (machines à vapeur, moteur Stirling) ou pour des turbines à gaz.

     Les centrales à flamme ont été améliorées de 1950 à 2008, les rendements passant de 30 % à 55 % pour le gaz et le fuel et de 20 % à 45 % pour le charbon. Les centrales à cycles combinés (CC) ont les meilleures performances, le record étant détenu par des TGV. Les vendeurs prévoient que les rendements futurs seront encore meilleurs. La dernière colonne montre l’augmentation ρ de CO2 émis par le charbon par rapport à celui du TGV idéal.

       La feuille de calcul donne des résultats surprenants et peu connus quant à la quantité de CO2 émise. Les résultats confirment que le remplacement du charbon par du gaz diminue souvent par trois le taux d’émission de CO2.

Campagnes promotionnelles pour le gaz naturel

     Quand on creuse un puits de pétrole dans une nouvelle zone, personne ne peut garantir ce qu'on trouvera malgré toutes les méthodes de détections géologiques. L'industrie du pétrole découvre ainsi moins de pétrole et plus de gaz naturel que ce qu'elle souhaite. Cette contrainte technique entraîne une surproduction de gaz naturel par rapport à ce que le marché est prêt à acheter. 

       Les gaziers cherchent des débouchés pour ce gaz excédentaire. Le marché le plus intéressant à conquérir est le marché le plus vaste, celui de la génération d'électricité, marché occupé par le charbon et le nucléaire. On soupçonne donc que les services de communication financent des campagnes médiatiques pour montrer la nocivité du charbon par rapport au gaz naturel. Le charbon est effectivement chimiquement très polluant (poussières, émissions de mercure et de particules radioactives) et il aggrave l'effet de serre en émettant proportionnellement plus de CO2 que le gaz.

       Des observateurs (comme nous) sont persuadés que la campagne médiatique contre le nucléaire (y compris en diffusant des messages alarmants sur la nocivité du nucléaire civil) a été organisée par des agences secrètes de propagandistes bien formés, disposant de grands moyens financiers et ne reculant devant aucune méthode de communication (c'est à dire de propagande faussée, agressive, alarmiste et émotionnelle).

     Les lois des marchés libres devraient entraîner que la vente de gaz naturel excédentaire à son prix de production mais des cartels gaziers (le cartel russe se renforce actuellement) maintiennent des prix indexés sur le pétrole.   

Émissions de CO2, comparées par pays

       Le CO2 émis par pays ne peut pas être déduit des mesures atmosphériques régionales car la diffusion des GES dans l’atmosphère rend ces informations à peine significatives. Des estimations de ces émissions sont publiées par l’IEA. Elles proviennent de calculs basés sur les combustibles fossiles consommés et servent pour les comptes de Kyoto. Il semble que le calcul soit fait comme suit : Le pouvoir calorifique des combustibles est exprimé en joules et en kWh. Ces kWh d'énergie primaire sont simplement convertis en kWh électriques en appliquant un facteur  traditionnel (0,33) ancien mais arbitraire.

       L’IEA a ainsi calculé que la production thermique d'électricité émet 12 Gt de CO2, (sur les 28 GT émises), soit 961 k éq.CO2/MWh. Cela est basé sur les 2000 TWh produits dans le monde à partir de combustibles fossiles en 2005.

      Un tiers de cette électricité provient du gaz (et d'un peu de pétrole), deux tiers du charbon. Ces résultats pourraient avoir été obtenus en supposant que les centrales à gaz, à pétrole et à cogénération émettent en moyenne 456 k/MWh (rendement de 55 %) et que les centrales à charbon émettent 1160 k CO2/MWh (rendement de 45 %). Les émissions réelles seraient 37 % plus fortes si les rendements respectifs sont en fait 40 % et 33 %. Les calculs officiels correspondent à des rendements gonflés de 133 %, comme pour l’éolien.

       Les centrales à charbon courantes n’ont en moyenne qu’un rendement de 33 % et émettent 3,5 fois plus de CO2 que des TGV. Les centrales qui brûlent des charbons de moindre qualité comme du lignite ont un rendement encore plus faible et émettent jusqu’à 50 % de CO2 en plus par kWh produit.

        Les centrales à charbon récemment construites en Chine, en Pologne ou ailleurs sont souvent de type ancien car les centrales à cycles combinés (CC), munies en plus de dépoussiéreurs efficaces, sont compliquées et donc chères. Les TWh produits sont probablement exacts, étant bien contrôlés. Pour rendre de la cohérence aux données sectorielles, il faut alors supposer que le secteur électrique consomme plus de charbon. Les émissions mondiales de CO2 sont essentiellement dues au charbon (40 %), au pétrole (40 %) et au gaz (20 %).

Auto-producteurs

      Les gestionnaires de l'électricité ne peuvent pas augmenter le prix du kWh client au delà du prix de revient d'un petit générateur électrique à pétrole ou à gaz. La technologie entraîne que le prix de l'installation de mini générateurs est proportionnellement plus élevé que celui de générateurs plus puissants. Les auto-producteurs évitent les coûts du dispatching et des réseaux de transport et de distribution, lesquels multiplient les prix du kWh primaire par 2. Des taxes sont ajoutées.

      L'électricité éolienne multiplie par 3 le coût de base mais, tant que l'éolien ne représente que 3 % de l'énergie produite,  cela n'augmente le prix que de 6 % (97 + 3 x 3 = 106). Des gros consommateurs industriels ont intérêt à devenir auto-producteurs mais des règlements officiels, tels que des taxes spéciales ou des quotas de renouvelable, s'ingénient à mettre des barrières, ce qui ne décourage que les petits utilisateurs. La politique de dépenser pour les réseaux et l'éolien sera ainsi entièrement payée par les petits clients privés qui restent captifs.  

Rendement des centrales à cycles combinés (CC)

       Le calcul développé dans la feuille de calcul suivante est celui de centrales à cycles combinés. Il est illustré ici par l'exemple chiffré d’une centrale TGV. Le rendement du premier étage est 40 % et celui du second est 25 %. La chaleur résiduelle du premier étage (1 - 40% = 60 %) est utilisée par le second étage qui a le rendement des machines à vapeur (25 %), produisant donc (60 % x 25 % =) 15 %. Les productions des deux étages sont ensuite ajoutées (40 % + 15 % = 55 %). Le rendement détaillé dépend des échangeurs de température et des condenseurs. La vapeur d’eau produite par la combustion du gaz donne de la chaleur en étant condensée, ce qui abaisse la température de la source froide et améliore aussi le cycle thermodynamique.

      Des turbines à gaz ou à fuel ont de bons rendements de 35 à 40 %. Les turbines à syngaz,  gaz généré à partir de charbon ou à partir de pellets de bois (à l'étude), ont un rendement de 30 à 35 %. Pour des centrales au bois ou aux autres renouvelables, le premier étage est constitué de chaudières alimentant des machines à vapeur dont le rendement va de 20 à 25 %.

Rendement étage 1 étage 1 CC Total
CC biomasse 20 % 20 % 16 % 36 %
CC charbon 25 % 20 % 15 % 40 %
Syngaz idéal 30 % 20 % 14% 44 %
TGV 35 % 25 % 16 % 51 %
TGV idéal 40 % 25 % 15% 55 %

Classement des politiques diminuant le CO2

      Considérons un pays n'ayant que des centrales à charbon actuelles (rendement de 33 %). Si on les remplaçait par du TGV (55 %), le CO2 produit par la génération de l’électricité serait réduit par 3,47 et il ne resterait plus que 29 % du CO2. S’il était possible de supprimer en plus 20 % des émissions du parc thermique par de l’éolien, il resterait 24 %. Le rendement des centrale TGV est diminué quand elles doivent marcher à régime variable pour s'adapter aux vents changeants. Le CO2 évité par un système éolien-TGV n'est plus de 20 % mais de 10 % si le rendement passe de 55 % à 50 % et devient nul si le rendement tombe à 45 %.

      L'utilisation du gaz serait justifiée à court terme si on ne pouvait rien faire du gaz excédentaire sauf l'envoyer dans un torchère ou le laisser s'échapper. Quand on peut fermer le robinet de puits étanches, on évite d'épuiser une énergie fossile naturelle qui serait plus utile à long terme pour assurer le transport (véhicules à gaz naturel comprimé). La gestion durable du gaz requiert de le conserver pour l'après-pétrole.

      Remplacement des centrales actuelles par de plus performantes. Si on remplaçait les centrales au charbon actuelles par d’autres d'un rendement supérieur (45 %), on réduirait le CO2 produit par la génération de l’électricité de 27 %, plus que ce que pourrait éviter une installation maximum d’éolien.

      Remplacement par de la cogénération. Si on remplaçait la production des centrales à gaz par de la cogénération (qui émet 64 % de ce qu’émet du TGV), on supprimerait 36 % de GES en plus par rapport à la solution TGV. Il resterait 18 % d’émissions de CO2.

       En pratique, on ne peut remplacer qu'une fraction de la production de TGV par de la cogénération. Le calcul montre qu'on ferait autant d'économie de CO2 qu’en installant une puissance éolienne égale à celle des centrales thermiques mais la cogénération à un coût bien inférieur à celui de l'éolien.

       Si on remplaçait ces centrales par du nucléaire, on supprimerait pratiquement tout le CO2 à un prix encore moindre et l’approvisionnement ne dépendrait plus des énergies fossiles de pays instables et de cartels gaziers non soumis aux lois antitrust.

       Pour les citoyens appelés à payer les surcoûts de l’électricité, ce qui compte est le prix du kWh généré, lequel dépend du prix du charbon, du gaz et des taux d’intérêts des investissements. Le calcul financier est expliqué sur notre site. Cependant le citoyen, sauf s'il se mobilise avec un très grand groupe, a peu de poids politique par rapport aux lobbies. L'information réaliste du citoyen ne fonctionne plus dans nos démocraties modernes. La politique éolienne le condamne aujourd'hui à jeter son argent au vent.

       Éolien terrestre et en mer : Si, comme nous le préconisons, les promoteurs étaient contraints de compenser les pertes de valeur immobilière, cela doublerait le coût d’installation d’un parc éolien terrestre dans le contexte d’une Belgique densément peuplée, du moins pour les usines éoliennes construites hors des grands sites industriels. Quand ce coût est assumé, l’éolien offshore revient moins cher que l’on-shore. L’éolien n’est qu’une des méthodes pour combattre le dérèglement climatique et c'est une méthode peu efficace pour son prix.

         La modernisation des centrales thermiques, la cogénération, l’exploitation rationnelle et durable des forêts et les économies d’énergie ont toutes un meilleur rapport d’avantages par rapport au coût que l'éolien. Les solutions incluant de l’éolien sont de loin les plus chères et sont donc les premières à écarter dans les pays ayant une capacité d’endettement limitée depuis la crise financière. Cette vérité qui dérange est faussée par des calculs où l'on décompte les subsides en oubliant que des consommateurs doivent payer pour ces subsides.

Rendement du chauffage et de la production d’électricité

       Les rendements d’une chaudière de chauffage au gaz, au bois ou à la biomasse, sont à peu près équivalents. Le rendement va de 85 % à 90 % car de 10 % à 15 % de la chaleur est perdue par la cheminée. Par contre, pour la production d’électricité, le rendement dépend beaucoup plus du type de combustible. Il varie en effet du simple au double, de 25 % à 55 %. Les combustibles pouvant être utilisés dans des turbines à gaz permettent les meilleurs rendements.

       Le rendement de la cogénération est encore meilleur que celui des TGV et le gaz naturel y est plus efficace que le renouvelable car les rendements électriques sont de 85 % et plus. Au niveau d’un pays ou de la planète, il est donc plus efficace de réserver d’une part le renouvelable pour le chauffage et d’autre part le gaz naturel pour la cogénération et les quelques centrales à flamme qui restent nécessaires pour fournir un complément à l’électricité de base pendant les périodes de pointe.

Coexistence du charbon, du gaz naturel et de l'éolien

      Peut-on abandonner le charbon pour le gaz naturel ? L’histoire récente en Allemagne et au Danemark a montré le danger suivant : Les pays qui ne peuvent pas exporter autant que ce qu’ils importent en énergie primaire (pétrole et gaz naturel contre biens exportés) sont contraints d’utiliser leur charbon local pour équilibrer leur bilan import/export.

       L’éolien ne peut fonctionner que s’il y a des centrales thermiques de backup. Pourra-t-on encore utiliser l’éolien quand il n’y aura plus de gaz naturel ? Les centrales à gaz perdent leur bon rendement quand on les utilise à puissance variable. Les centrales à charbon peuvent aussi fonctionner de façon variable, mais elles perdent encore plus de leur rendement. Les contraintes économiques rendent probable qu’on continuera à utiliser du charbon quand le gaz sera vraiment hors de prix.

       Si l’objectif était vraiment de lutter contre le réchauffement climatique, il faudrait, entre autres, remplacer les combustibles fossiles par de la biomasse. Les raisons économiques demandent d’employer l'énergie renouvelable là où les rendements sont les meilleurs, soit pour le chauffage des maisons isolées pour lesquelles les réseaux de chaleur et la cogénération ne peuvent pas encore être utilisés.

       Une politique volontariste de réduction des combustibles fossiles entraînerait la disparition des centrales thermiques. L'éolien ne peut produire que de l’électricité intermittente et est donc inutilisable sans centrales d’appoint thermiques. Ces contraintes technologiques demeureront tant qu’un autre moyen de produire de la puissance électrique à la demande n’est pas découvert. Pour que l’intermittent puisse encore être utile, il faudrait soit découvrir des moyens pratiques de stockage, soit trouver des industries s’accommodant d’une énergie qui s’interrompt parfois pendant des semaines d’affilée. Si l’éolien servait à la désalinisation de l’eau de mer de façon interruptible, ces usines ne pourraient fonctionner qu’à 20 % de leur capacité, ce qui entraînerait des frais financiers cinq fois plus élevés.

       Des avancées nucléaires vont peut-être permettre de construire des réacteurs dont le régime de puissance est variable mais la disponibilité d’énergie nucléaire dont le prix marginal est très faible rend inutile les centrales thermiques et l’éolien. (L’investissement, à production d’énergie égale, est plus élevé pour l’éolien que pour le nucléaire).  

Traitement inéquitable des renouvelables

      Le prochain traité de Kyoto devrait être remplacé par un nouveau traité qui pourrait accepter les produits de la sylviculture dans la catégorie des renouvelables. Des projets de directive donnent les définitions suivantes de la biomasse.

  • «  a) "sources d'énergie renouvelables": les sources d'énergie non fossiles renouvelables ( … biomasse … ). »
  • «  b) "biomasse": la fraction biodégradable des produits … de la sylviculture et des industries connexes … »
  • «  c) "électricité produite à partir de sources d'énergie renouvelables" : l'électricité produite par des installations utilisant exclusivement des sources d'énergies renouvelables, ainsi que la part d'électricité produite à partir de sources d'énergie renouvelables dans des installations hybrides utilisant les sources d'énergie classiques. »

       Cela ne veut pas dire que tous les renouvelables ont ou auront des subsides égaux pour une même réduction de CO2. La troisième définition indique que les E-SER (électricité provenant de sources d’énergie renouvelable) forment une catégorie spéciale, qui va continuer à recevoir un traitement plus favorable alors que l’atmosphère réagit de la même façon quel que soit l’origine du CO2 qui l’infeste. Les quotas de E-SER font préférer l’usage des renouvelables pour la génération d’électricité plutôt que pour le chauffage, alors que le contraire serait plus efficace. Ces quotas sont donc stupides (sauf du point de vue des vendeurs de gaz naturel et d’éolien).

Politiques énergétiques des organismes internationaux

       La réglementation internationale de la lutte pour préserver le climat (Kyoto et son futur remplaçant) n’incite pas à préférer les solutions les plus efficaces. L'éolien est souvent le seul renouvelable utilisable si les biocarburants sont interdits en période de famine. La réglementation privilégiant les renouvelables privilégie surtout la génération d’électricité par de l’éolien et défavorise des technologies plus efficaces telles que la cogénération ou le bois (ou le nucléaire).

       Les pays amplifient ou réduisent les subsides attribués pour chaque type d’utilisation de l’énergie. Des pays corrompus font ainsi des cadeaux aux producteurs d’électricité renouvelable en se laissant influencer par les lobbies.

       La directive sur la cogénération signale que les États membres « devraient être encouragés à veiller à ce que les régimes d’aide publique respectent le principe de leur suppression progressive ». Si un pays néglige d’appliquer cette consigne aux aides pour l’éolien, c'est que ses politiciens ne désirent pas s’opposer à la répartition des bénéfices exagérés pompés ainsi chez leurs concitoyens.

       Comment expliquer les erreurs que charrient les actes officiels d’organismes supranationaux ? La politique environnementale de l’énergie a trois explications plausibles :

1) Incompétence. Soit les fonctionnaires de l’ONU qui ont conçu Kyoto et ceux de la Commission européenne (qui ont ajouté la contrainte d’un quota de renouvelable) sont incompétents.

       Comment des lobbies manipulent-ils des partis politiques, des hommes politiques et des Parlements ? Les métiers politiques sont maintenant spécialisés, favorisant une formation littéraire plutôt que technologique (du moins à l’Occident, car l’Asie est encore dirigée par des techniciens compétents). Les décideurs n’ont plus de connaissances techniques suffisantes pour se faire aider par des conseillers scientifiques indépendants, lesquels pourraient dénoncer par exemple la stupidité technique du traitement européen de la cogénération non renouvelable.

      Bien que les politiciens soient handicapés par leur formation littéraire plutôt que technique, l’explication par l’incompétence semble improbable vu le nombre et la qualification des services scientifiques qu’ils pourraient consulter. « Il n’y a pas pire sot que celui qui ne veut pas comprendre ».

2) Manipulation. Soit, des lobbies, obéissant à des intérêts spéciaux, ont réussi à imposer et à justifier pour l’opinion des solutions qui remédient mal à la crise climatique mais qui servent les intérêts des installateurs d’éolien, des producteurs de gaz et des concurrents sur le marché de l’électricité nucléaire.

       Les politiciens  qui dépendent de leurs électeurs (et les fonctionnaires qui sont aux ordres des politiciens) sont ainsi amenés à suivre les opinions inculquées par les médias, y compris des télévisions.

3) Avantages directs pour les décideurs et leur parti. Pour être complet, cette troisième possibilité est aussi citée.

       Au vu du grand nombre d'avantages pour les gaziers et les industries éoliennes dans l’ensemble des mesures environnementales, il semble de plus en plus évident qu'il s'est glissé une astucieuse arnaque. Celle-ci aurait commencé dès 1992 [112].

La préparation des crises

       La politique énergétique de l'éolien provient-elle d'un complot ? On a soupçonné que des complots ont provoqué la révolution française et la plupart des autres changements importants. Ce n'est pas comme cela que le monde évolue. Est-ce un complot qui a provoqué la crise financière actuelle ? Un grand nombre d'ambitieux et de dirigeants cherchent toujours à acquérir plus de pouvoir ou d'argent et y mettent toute leur intelligence. Quand des opportunités se présentent, ils se précipitent. Si personne ne défend l'intérêt général à ce moment, les acteurs intéressés grignotent de plus en plus de pouvoir.

      Avant la crise financière, des démarcheurs recevaient des commissions fabuleuses chaque fois qu'ils faisaient circuler plus d'argent dans les circuits financiers en surendettant des ménages, entraînant l'économie dans une folle spirale descendante. C'est ainsi que les endettements financiers ont aggravé une situation dangereuse jusqu'à ce que la crise éclate, d'autant plus forte que des mesures l'ont retardée le plus possible par des produits dérivés pour maintenir les primes fabuleuses des acteurs. Quand des mécanismes bénéficiaires se sont emballés et motivent les entrepreneurs dynamiques qui avancent vers un gouffre, personne ne prévoit vraiment ce qui va arriver. Si quelqu'un retrouvait sa raison, il ne pourrait pas arrêter tous ceux qui participent à la course avec ferveur. Personne ne croît que des complots aussi compliqués puissent être ourdis dans le secret. La presque totalité des acteurs croient bien faire. Les histoires de ce qui s'est terminé en arnaque sont assez compliquées mais ne proviennent pas de la volonté directrice de personnages cyniques.

       Comment la situation éolienne s'est-elle développée ? À la suite d'un ensemble de circonstances fortuites qui ont accordé des subsides répétitifs pour la construction d'éoliennes. Des partis politiques ont été manipulés pour généraliser ces subsides. Des acteurs sont ainsi motivés par de fabuleux bénéfices pour installer des parcs éoliens. Les concepteurs n'ont probablement pas imaginé qu'ils lançaient un mécanisme fou, une arme de destruction massive des paysages et une source d'endettement caché qui renforce la crise financière. Personne n'a encore eu le courage ou l'autorité pour arrêter ce mécanisme emballé. La lutte contre le dérèglement climatique va être déconsidérée quand la population se rendra compte qu'elle a profité aux opportunistes du "business de l'environnement" au lieu de s'attaquer aux vraies solutions. Jusqu'ici, le protocole de Kyoto n'a pas réduit les émissions de GES.

Les désinformations des médias

      Les auteurs des traités internationaux ont convaincus les spectateurs des médias que leurs objectifs sont inspirés par des impératifs humanitaires élevés pour sauver la planète. Les foules avaient auparavant été convaincues que les conquêtes coloniales et les luttes impérialistes contre les nations concurrentes étaient un devoir pour propager la civilisation dans le monde. Aujourd’hui, des médias prêchent que notre devoir vis-à-vis de la planète exige des sacrifices symboliques comme de renoncer à la viande, aux paysages naturels et aux voyages. Ces mouvements unanimes (ou, du moins, où les contradicteurs sont écartés) ne prouvent pas que des manipulations ne sont pas à l’origine de tels consensus.

       Le rôle qu’avait joué la propagande pendant les guerres mondiales est bien documenté mais la propagande moderne est maintenant camouflée au milieu des informations quotidiennes de façon à ce que cette pression culturelle ne soit pas repérée par la population, étant répandue par des commentaires apparemment anodins au milieu d'autres sujets, comme une réflexion d'un présentateur qui dit trouver belles les éoliennes, ou d'une séduisante personne faisant part de sa détermination passionnée à sauver la planète en achetant de l'électricité verte, c'est à dire, éolienne. On sélectionne parmi les passants interrogés les réactions de ceux qui sont convaincus que l'écologie est un chemin infaillible pour résoudre les catastrophes futures.

      Les médias n’ont pas diffusé les signaux qui faisaient craindre une crise financière majeure. Les médias ne diffusent pas les messages de ceux qui doutent de la merveilleuse gestion économique du monde par ses gouvernants. Les médias ne sont pas fiables sur les questions ayant des implications politiques, qu’elles soient scientifiques ou économiques. Les médias s’occupent de ce qui leur rapporte des lecteurs, de la publicité et des aides. De même, les entreprises s’occupent de ce qui leur rapporte des parts de marché, des commandes, des profits et des soutiens fiscaux.  Sans une formation à la critique historique, il est dangereux de croire qu’une opinion réaliste puisse se dégager en s'informant dans les médias de grande diffusion.

Absence de contrôle des politiques énergétiques

       Les milieux universitaires ont-ils la liberté de dénoncer les désinformations ? Les universités sont entièrement subsidiées par l’État. Des universitaires sont mieux considérés s’ils participent à des travaux en phase avec les tendances politiques. La spécialisation universitaire empêche souvent des vues d’ensemble, les climatologues ne comprenant pas ce qui est essentiel dans la gestion pratique des énergies et inversement. Les lobbies sélectionnent, parmi les innombrables chercheurs ayant chacun leurs idées, ceux qui ont soutenus des travaux conformes à un des objectifs des lobbies. Ces chercheurs ont rarement la vue d’ensemble indispensable aux décisions industrielles ou politiques. Des vérifications par des pairs ne sont pas faites à ce niveau. Quand des commissions scientifiques (Ampère, Énergie 2030) publient des rapports sérieux, les conclusions qui dérangent peuvent être écartées par des jeux politiques dans le monde non technique du pouvoir actuel.

       Des instituts scientifiques, établissent que, à puissance égale, les éoliennes reviennent moins cher que le nucléaire. Des lobbies éoliens, dans leurs commentaires où la distinction entre le puissance et l'énergie disparaît, citent des références d'organisations prestigieuses où il est scientifiquement prouvé que l'éolien est moins cher que le nucléaire.

       La société civile peut-elle être une source de critiques indépendantes ? La plupart des bénévoles qui militent dans les ONG ont des idéaux humanitaires que les dirigeants exploitent, parfois au delà des limites décentes. Les militants sont rarement au courant des supports politiques de leur organisation et même de les comprendre s’ils constatent des anomalies. Bien que toutes les ONG  prétendent que leurs fonds viennent de sympathisants (une source non vérifiable), la plupart des moyens des ONG capables d’intervenir dans les médias vient de sources inconnues. Les ONG ont un besoin indispensable de financements et seuls quelques dirigeants connaissent d’où ils viennent.

       La plupart des travailleurs des entreprises d’éolien ou de nucléaire ne sont au courant ni de l’intérêt économique et environnemental réel de ce qu’ils fabriquent, ni des finances de leurs sociétés, ni de la politique qui en découle, ni des détails des opérations de vente et de communication. Aucun d’eux ne peut dénoncer les  défauts de ce qui est produit. Les journalistes, choisis par la direction d'après leurs opinions défendues, sont aussi contrôlés par les rédacteurs (ou par de véritables bureaux de censure et de propagande écologique, lesquels sont seulement censés éviter les procès).

       Les opinions sur la lutte contre le dérèglement climatique doivent être politiquement correctes, ce qui ne facilite pas la découverte de l’information crédible, de ce qui est possible et utile. Il faut réfléchir pour le distinguer de ce qui aménage des opportunités pour des affairistes au dépens des méthodes efficaces.

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